Test : Samsung Galaxy Nexus

C’est juste après l’annonce du nouveau Motorola RAZR que Google a annoncé sa troisième itération de son smartphone dans la gamme Nexus. C’était il y a deux ans pour le CES 2010, Google annonça son second smartphone en partenariat avec HTC, le Nexus One. Fin 2010 pour préparer le CES 2011, la firme de MountainView annonça le Nexus S avec le coréen Samsung. On pensait que la 3ème itération aurait vu Google choisir un nouveau partenaire comme Motorola puisque ce dernier a été racheté par le moteur de recherche. Et bien non, puisque le Galaxy Nexus, c’est son nom, est encore issu d’un partenariat avec Samsung.
Nouveau fleuron de Google, mais aussi de Samsung, les premiers tests américains ont qualifié le smartphone comme étant le meilleur sous Android.. “Ever…” 🙂 Après notre test du Motorola RAZR, c’était évident qu’il fallait aussi qu’on teste la bête suite déjà à nos premières impressions ICI lors de son annonce avec SFR !

Les Caractéristiques

Je pense que vous connaissez déjà les caractéristiques techniques de la bête, mais pour rappel, c’est le tout premier smartphone sous Android 4.0 ou Ice Cream Sandwich pour les intimes. Et comme en plus, c’est un smartphone “by Google”, vous vous imaginez bien que c’est lui qui aura la primeur des prochaines versions comme ce fut en son temps les Nexus One et Nexus S.

Côté technique, il vous propose un écran tactile Super AMOLED HD de 4,65″ avec une résolution HD de 1280×720, un processeur provenant de Texas Instruments, le TI OMAP 4460, un dual-core Cortex A9 cadencé à 1.2GHz, un APN de 5 Mégapixels avec Flash LED, l’enregistrement de vidéos en 1080p, une caméra visio HD de 1,3 Mégapixel, 16Go ou 32Go de mémoire interne, 1Go de RAM, le Bluetooth 3.0, un aGPS, le WiFi b/g/n, un accéléromètre + gyroscope, un baromètre, le NFC et en fonction des régions, la 3G/3G+ ou le LTE, le tout dans un design incurvé du plus bel effet avec une taille de 135,5×67,94×8,94mm (7mm dans sa partie la plus fine) et un poids de 135g.

À noter que la version 3G/3G+ est compatible HSPA+ soit avec les débits théoriques de 21Mbps qu’on trouve déjà chez les réseaux américains AT&T et T-Mobile. En espérant qu’on aura cette norme rapidement en France !

Il est disponible en exclusivité pour quelques semaines chez SFR à partir de 109,90€ avec abonnement et en plus, parce que c’est les fêtes de fin d’année, avec une offre de remboursement de 100€ soit à partir de 9,90€. Pour ceux qui souhaiteraient l’acquérir nu, oui c’est possible, il faudra débourser officiellement 579€, après, c’est en fonction de la demande et des crèmeries comme Expansys, notre partenaire, qui nous a fourni un exemplaire en prêt pour ce test.

Le Packaging

Le packaging est des plus classiques avec, dans sa boîte blanche (c’est devenu une habitude chez tout le monde ou presque ^^), comme vous vous en doutez, le smartphone, un câble USB pour la connexion à un ordinateur et la recharge, un chargeur USB, des manuels d’instructions pour une première prise en main et des écouteurs kit mains libres. Et contrairement au package avec le Nexus One, ils ne sont même pas à l’effigie d’Android. Rien de transcendant donc au final. Pour les écouteurs, ça reste des écouteurs d’entrée de gamme alors on ne saurait que vous conseiller de changer d’écouteurs !

Le Design

La première chose qui surprend quand vous prenez en main le Galaxy Nexus, c’est son poids de 135g seulement malgré sa taille qui, au passage, ne surprend pas plus que ça. En effet, malgré un écran Super AMOLED HD de 4,65″, le smartphone n’est pas si imposant que cela, surtout quand on le compare au Samsung Galaxy S II. On est bien loin de l’encombrement d’un HTC Titan ou d’un Samsung Galaxy Note par exemple. On notera que l’écran du Galaxy Nexus utilise un format 16/9 et non 16/10 comme le Galaxy Note, ce qui est bien, très bien pour les films ou séries. C’est d’ailleurs ce format d’écran qui vous donne cette impression d’avoir un smartphone longiligne et au final pas si imposant que cela !

On parle d’un écran incurvé, mais vous vous en doutez, c’est le boîtier qui est incurvé, pas l’écran en lui-même. Au niveau de la finition, rien à redire, c’est un cran au dessus du Samsung Galaxy S II , j’ai vraiment apprécié le dos qui n’utilise plus du simple plastique, mais un revêtement de type soft touch quadrillé. Le fait que ça soit gris et non noir ajoute un petit effet classe et ça passe bien mieux. On est bien loin de l’effet plastique du Galaxy S II ou du Galaxy Note.

Pour en revenir à la description physique, on commence par la face avant qui vous propose donc… un écran. Pas de touches physiques et encore moins de touches sensitives. En effet, Android 4.0 n’utilise plus de touches et s’inspire fortement des tablettes Android actuelles sous Android 3.0 Honeycomb. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a un écran au format 16/9 dans lequel apparait maintenant une barre de navigation en bas qui reste tout le temps. Avec un écran de 800×480, le risque c’est d’avoir moins de surface affichable, mais ne vous inquiétez pas avec vos smartphones actuels qui vous propose une résolution de 800×480 ou 960×540, tous sont pourvus de touches sensitives ou physiques. Du coup, Google a bien fait les choses puisqu’en présence de touches, la barre n’existe plus et le tout est déporté sur les touches sensitives ou physiques.
En haut de l’écran se trouve donc l’APN visio de 1,3 Mégapixel avec son capteur de luminosité et de proximité. Rien en bas si ce n’est le retour d’une LED de notification juste en bas de l’écran et pour plus de plaisir, c’est une diode RGB ce qui signifie qu’elle pourra avoir n’importe quelle couleur.

Au niveau du dos, on retrouve l’APN de 5 Mégapixels avec son flash LED. Et non, ce n’est malheureusement pas un capteur rétro-éclairé mais limite le même que celui du Nexus S. A défaut d’un capteur BSI, avec Android 4.0, on récupère de nouvelles fonctions autour de l’APN et ce n’est pas plus mal ! En bas du dos se trouve le haut-parleur. C’est d’ailleurs en regardant le dos qu’on retrouve le lien de parenté avec la gamme Galaxy de Samsung. À noter que la batterie est bien évidemment amovible, mais pas de lecteur MicroSD, même caché et le Galaxy Nexus utilise un port SIM normal, ouf !

Sur la tranche droite se trouve le bouton de mise sous tension et/ou de veille et plus bas des connecteurs qui serviront si vous comptez acquérir les accessoires comme le dock multimédia. Sur la tranche gauche se trouvent les boutons de volumes. Sur la tranche du haut, rien et enfin sur la tranche du bas, la prise jack de 3,5mm et la prise MicroUSB qui, je vous le signale est MHL et donc, avec l’accessoire adéquat servira de sortie HDMI. Dommage donc que ça ne soit pas intégré, il vous faudra un adaptateur supplémentaire sans oublier en plus, un câble USB obligatoire pour l’alimentation, c’est le 2ème effet kiss-cool du port MHL.

Je finis vite fait sur le poids de 135g qui n’est pas lourd pour un smartphone avec cette taille d’écran. À noter que ça tient très bien dans une poche, même de jean. C’est d’autant plus flagrant après avoir joué pendant trois semaines avec le Samsung Galaxy Note 😛

L’écran et le Son

Le Samsung Galaxy Nexus ou le Google Galaxy Nexus, au choix, vous propose donc un écran de 4,65″ avec une résolution HD soit 1280×720 ou encore 720p. Vous vous imaginez bien la densité de pixels qui est très bonne et qui vous donne un niveau de détails qu’on apprécie énormément et qui tranchent avec les résolutions actuelles.
Pour la dalle, c’est un écran Super AMOLED HD donc le même en terme de contraste qu’un Nexus S par exemple excepté la résolution qui prend toute son ampleur. Même si ça ne vaut pas l’écran Super AMOLED Plus du Galaxy S II, les couleurs pètent et on apprécie toujours la possibilité d’utiliser l’écran en plein soleil, le tout avec une résolution HD qu’on ne peut qu’apprécier.
Attention, je ne parle de fidélité au niveau des couleurs, mais plutôt de ce rendu ultra-constrasté des écrans AMOLED qui sublime artificiellement tout votre contenu multimédia. Et comme toujours, c’est un écran brillant…

Pour le son, vous vous en doutez, ce n’est pas avec un simple haut-parleur qu’on va se retrouver avec un son propre. C’est assez classique en soi avec un son normal, mais au détriment de la clarté. PAr contre, j’ai trouvé le haut-parleur au final un chouilla faible par rapport à la concurrence. Dans l’absolu, cela ne m’a pas gêné mais ça pourrait choquer certains d’entre vous.

Le NFC

Les services NFC sont encore rares chez nous et pour cause, seul Orange a annoncé clairement sa stratégie autour de la nouvelle technologie et forcément ça va prendre du temps puisque le déploiement a commencé depuis la fin du mois de novembre seulement. Du coup, on a testé le transfert de photos et de contacts depuis deux Galaxy Nexus (avec Android Beam) ou encore avec un Nexus S qui n’est pas sur Android 4.0 et ça a marché sans problème. Vivement que d’autres services arrivent, mais en attendant, rien ne vous empêche d’aller traquer sur l’Android Market des applications compatibles NFC, il y en a un bon paquet à tester.

L’Autonomie

Pour l’autonomie, je vous rappelle que le Galaxy Nexus vous propose une batterie de 1750mAh soit à peu près la même batterie que le Motorola RAZR. Du coup, on se retrouve avec les mêmes performances. C’est-à-dire que le dans le cadre d’une utilisation normale, le Galaxy Nexus tient une journée sans problème voire même deux en optimisant votre utilisation. Mais si vous commencez à pousser un peu la bête avec des sessions multimédias plus poussées, vous pourrez vous retrouver à court de batterie en début de soirée, ce qui fut un peu notre cas quand on était en mode de test intensif. Par contre et contrairement à l’iPhone 4/4S ou le Motorola RAZR, la batterie est amovible !

Conclusion

Si on devait juste juger la partie matérielle, le Galaxy Nexus est une bonne évolution du Nexus S mais ce n’est pas non plus la révolution si ce n’est l’écran HD. Par contre, couplé avec Android 4.0, le Galaxy Nexus devient effectivement le smartphone Android à avoir actuellement.
Alors oui, on peut reprocher certaines faiblesses matérielles comme un APN en retrait par rapport à la concurrence, mais encore une fois, Android 4.0 rattrape le tout. Du coup, aussi bon soit le Galaxy S II, je ne pourrais pas revenir dessus après mon passage à Android 4.0 et après l’écran HD ! J’espère que les marques vont se bouger le popotin pour sortir rapidement les mises à jour vers Ice Cream Sandwich rapidement pour ceux qui ont un smartphone dernier cri. Et enfin, ça me laisse rêveur sur le successeur du Samsung Galaxy S II qui devrait être dévoilé au prochain MWC 2012.

Certains ont déjà qualifié le Galaxy Nexus comme étant le meilleur smartphone Android mais aussi comme étant le meilleur smartphone tout court. Je ne sais pas, il est évident qu’Android 4.0 est l’illustration parfaite de la suite que Google va donner à son OS mobile. A côté, il faudrait surtout que Google se bouge pour mettre une équipe éditoriale plus importante autour de l’Android Market comme Apple le fait avec son AppStore afin de mettre en avant certaines applications qui passent trop vite à la trappe. En effet, je découvre tous les jours encore de nouvelles applications que Google ne met jamais en avant.

En Utilisation

Pour l’interface utilisateur, inutile de vous la décrire puisque la vidéo la fera très bien. Elle est effectivement bien différente des interfaces d’Android 2.x et se rapproche bien plus de ce qu’on a pu connaître avec Android 3.x avec un design très futuriste, très néon et à limite à la Tron. Du coup, elle fait un peu Geek et peut ne pas plaire au grand public.

Pour en revenir au thème utilisé par Android 4.0, j’aurais aimé pouvoir personnaliser un peu plus de choses comme du néon rose par exemple 😛 En fait, je peux comprendre que Google ait souhaité verrouiller le tout, mais une petite personnalisation comme Windows Phone 7 n’aurait pas fait de mal, non ?
De même, je vous parle depuis le début de la résolution HD, j’aurais aimé pouvoir afficher le même nombre d’icônes que sur le Galaxy Note, soit une grille de 5×5 et non l’éternel 4×4. Mais Google n’a pas souhaité avoir des icônes plus petites alors… Par contre, avec la nouvelle gestion des dossiers, tout devient bien plus pratique. Dans le même genre de petites choses non proposées, j’aurais aimé pouvoir mettre en rotation en boucle mes bureaux à savoir ne pas avoir à faire 4 gestes pour passer du bureau 5 au bureau 1.
Dans les changements cosmétiques, on notera aussi l’abandon de la liste d’applications à la verticale pour un affichage à l’horizontale. Perso, ça ne m’a pas gêné outre mesure.

A la manière d’un WebOS, Android 4.0 apporte la Google Box sur tous les bureaux maintenant et merci à la résolution, ça n’empiétera pas sur vos bureaux ! Sinon, le tout se révèle parfaitement fluide et c’est très agréable. Petite note sur le copier/coller qui est s’affiche non plus au-dessus du texte, mais en haut de l’écran, tellement plus pratique.
Pour le menu des paramètres, il est maintenant plus clair et plus concis, ce n’est pas un mal ! Tout comme l’application GMail qui vous propose maintenant plus d’options affichées sans pour autant charger l’interface utilisateur. Pour l’Agenda, c’est aussi plus clair et on pourra utiliser le pinch-to-zoom pour agrandir ou pas la vue du calendrier. On finit sur l’application People/Contact qui intègre Google+, forcément, et ça marche comme l’application Contact de Windows Phone 7.

Je ne sais pas ce qu’Android a apporté de nouveau, mais une des choses que je reconnais maintenant, c’est le nouveau clavier qui est enfin mieux optimisé. En effet, jusqu’à maintenant, il y avait toujours comme une sorte de latence sur les smartphones Android. Rien de dramatique en soi, mais il y avait toujours cette impression de devoir s’y reprendre à plusieurs fois sur certains mots. Et du coup, des claviers alternatifs comme SwiftKey se révélait être une sorte de Saint Graal ! Et bien maintenant, ça marche bien mieux et c’est vraiment fluide pour la saisie, ce n’est pas encore d’un niveau d’un iPhone 4/4S ou d’un Windows Phone, mais c’est bien mieux.

A côté, et parce que la concurrence s’active autour de la reconnaissance vocale, Google ne pouvait pas passer à côté encore. Alors oui, ça fonctionnait déjà bien avec Android 2.x et bien là, c’est encore plus intégré. Évidemment, dans le meilleur des mondes, ça serait la révolution, mais comme d’habitude avec le français, il y a des couacs alors qu’en anglais, ça fonctionne nickel !

Pour ce qui est de la compatibilité avec les applications 2.x, je n’ai pas noté de soucis particuliers, si ce n’est pas optimisé, tout est étiré vu la résolution qui n’est plus la même. À part Flash, je dois avoir beaucoup de chance parce que je n’ai pas rencontré de soucis particuliers non plus, si ce n’est des plantages de jeux qui n’étaient pas optimisés, mais rien de dramatique !

Petite nouveauté aussi à noter avec l’écran de verrouillage qui peut maintenant passer par la reconnaissance facile, ça fonctionne bien, mais…. ça fonctionne aussi avec une simple photo… L’idée est là, mais ce petit hic fait qu’on revient au bon vieux code PIN ou au schéma.

On finit sur le branchement USB qui ne vous propose pas de stockage de masse, mais du MTP ou du PTP. En soi, ça ne gêne pas tant que ça puisque le but est de cacher certains dossiers, mais ça pourra fâcher les plus Geeks d’entre vous.

Les Performances

Alors oui, le fait d’avoir embarqué un processeur TI OMAP peut surprendre pour du haut de gamme et surtout quand on connait les performances chez Samsung du processeur que propose la marque coréenne pour ses Galaxy S II et Galaxy Note. Donc d’un point de vue purement mathématique, le processeur de Texas Instrument n’est pas effectivement le plus performant, mais il reste dans du haut de gamme.
En effet, dans les nombreux tests qu’on a pu effectué sur des jeux comme World of Goo, NFL Rivals, Shadowgun ou encore Riptide GP, on n’a eu aucun, mais alors aucun problème de ralentissement. On vous défie d’ailleurs de nous trouver une différence si on vous lançait le jeu sur les trois smartphones en même temps.

Pour les vidéos, on s’y attendait pas avec la version de base d’Android, mais certains de nos Divx sont passés comme une lettre à la poste avec le son et tout et tout ! Bonne nouvelle donc que de savoir qu’Android supporte de nouveaux formats. On a même testé avec un .MKV et c’est passé alors que des .MOV ne passent toujours pas. Du coup, le passage par une application tierce comme MX Player ou Moboplayer est obligatoire si vous ne voulez pas passer par la case conversion pour vos vidéos.
À ce sujet donc, l’avantage de MX Player, c’est que l’application peut décoder en hardware les vidéos donc pour les performances, c’est bien mieux ! Pour info, on a testé avec des vidéos en 720p et 1080p, on n’a eu aucune saccade, et ce, même via la sortie HDMI/MHL.

On continue dans nos petits tests de performance et vous vous imaginez bien que je n’ai pas rencontré de problème pour les sessions internet si ce n’est le non-support de Flash puisque le plug-in d’Adobe n’est pas encore compatible avec Android 4.0.
Pour ceux qui aiment les chiffres, sur Quadrant, le Galaxy Nexus a réalisé un score de 1908 contre 3705 pour le Samsung Galaxy S2 ou encore 3994 sur le Galaxy Note. Alors oui, ça fait un faible, mais en dehors de la différence pour ces applications Benchmark, je n’ai senti aucune gêne dans mon utilisation de tous les jours par rapport au Galaxy S II ou au Galaxy Note par exemple.
Toujours dans les chiffres, une petite session de SunSpider nous donne un résultat de 2095ms pour le Galaxy Nexus contre un peu moins de 3167ms pour le Samsung Galaxy S II, 1843ms pour le Galaxy Note (oui, il déchire pas mal !) ou encore 3550 pour le Nexus S. Même si on ne sent pas trop de différence dans la vie de tous les jours, inutile de vous dire qu’Android 4.0 optimise parfaitement le nouveau navigateur.

Les APNs

Comme je vous l’avais dit plus haut, on retrouve un capteur de 5 Mégapixels et même s’il est optimisé grâce à Android 4.0, ça reste le capteur du Nexus S et oui, on est loin de ce que peut réalisé un capteur rétro-éclairé comme sur l’iPhone 4/4S ou le HTC Titan par exemple. Du coup, dans des conditions de luminosité correctes, il n’y aura aucun souci. Par contre, en faible luminosité, attendez-vous à du bruit. On est donc loin des autres Sony Ericsson Xperia Arc / Arc S ou iPhone 4/4S en terme de qualité photo.

On se demande d’ailleurs pourquoi Google n’a pas choisi ne serait-ce que le capteur du Samsung Galaxy S II ou encore un capteur de 5 Mégapixels de type rétro-éclairé… Pour en revenir à la qualité des photos, c’est du classique avec cependant un certain manque de dynamique. Si la photo est une des conditions d’acquisition d’un smartphone, il y a clairement mieux ailleurs.

Par contre, Android 4.0 apporte son lot de nouveautés au niveau de l’application photo. Parmi celles-ci, on notera surtout la rapidité pour prendre une photo. Pas de temps de mise au point, on cadre, on clique et c’est dans la boîte. Bon, en fait, il y a une mise au point (dont le choix de la mise au point via l’écran), mais c’est extrêmement rapide. On notera aussi le mode panorama par défaut, ce qui est agréable pour prendre des paysages, mais aussi un petit éditeur de photo avec des filtres et autres, j’aime bien !

Pour ce qui est des vidéos, après les RAZR, c’est le second smartphone Android à proposer l’enregistrement de vidéos en 1080p à 24fps. Pour le coup, le Galaxy Nexus s’en sort plutôt pas mal en fait, mais je m’attendais à peut-être plus de finesse dans la vidéo finale. Bon, ça ne remplace bien évidemment pas à un caméscope, mais ça dépannera !

Vidéo de Test 1 :

Vidéo de Test 2 :

La Galerie Photo