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Ekso Bionics : Un exosquelette présenté lors d’une conférence TEDMED

C’est lors d’une conférence TED qu’Ekso Bionics a présenté un exosquelette en mesure d’offrir à celles et ceux souffrant de lésions de la moelle épinière, la…

C’est lors d’une conférence TED qu’Ekso Bionics a présenté un exosquelette en mesure d’offrir à celles et ceux souffrant de lésions de la moelle épinière, la possibilité de délaisser leur fauteuil pour être à-nouveau capable de marcher sur leurs deux jambes (avec plus ou moins d’habileté).

Bien qu’à l’heure actuelle, l’Ekso nécessite une deuxième personne pour contrôler ses quatre moteurs électriques (reliés à 15 capteurs eux-même connectés à un ordinateur de bord), la société espère permettre aux utilisateurs de contrôler directement l’Esko depuis des commandes situées sur leur béquille, ceci dans les 6 prochains mois. Beaucoup trop onéreux, le prix de l’Esko devrait baisser d’ici 2014 pour tourner aux alentours des 30 000 / 50 000 $.

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9 commentaires
  1. Pas convaincu. Dans la mesure où les scientifiques en sont déjà a greffer des puces sur le cerveau pour contrôler des électrodes qui actionnent directement les muscles des jambes… Ce projet est plutôt mort né.

  2. @Klesk en même temps entre t’ouvrir le crane et porter un exosquelette le prix ne doit pas être le même ni la lourdeur d’une opération du crâne ! Et puis un exosquelette pourra aussi servir à des fin de sauvetage lors de catastrophe naturelle, etc.

  3. Oulà mon ami!! (@Klesk)

    Je pense que tu n’y connais rien à la robotique ou même les neuro-sciences… Et ça, ce n’est pas grave.
    Par contre, évite d’affirmer des trucs comme ça… Il y a une bien GROSSE différence entre donner une impulsion aux muscles des jambes via des électrodes sans pouvoir réellement contrôler le comportement globale de la jambe entière ET la réalisation d’un exosquelette actif et dynamique comme présenté plus haut.

    Aussi je vais te mettre au courant d’une chose qui se sait dans ces milieux là :
    Perspective commerciale pour l’approche robotique : de 5 à 10 ans.
    Perspective commerciale pour l’approche neuronale : de 20 à 25 ans et encore, je suis gentil;

    Car comment t’expliquer… accepterais-tu de te laisser mettre des puces dans le cerveau, de te faire greffer des électrodes dans le corps ne connaissant pas les conséquences à long terme?

  4. Aujourd’hui, beaucoup de personne ayant un handicap utilise des interfaces neuronales :
    Exemple très utilisé à ce jour :
    Implants Cochléaires :
    Des personnes qui sont mal entendant avec une fore surdité peuvent se faire implanter ce genre d’appareils.
    Nécessitant une opération à la racine du nerf auditif, c’est un fil d’électrode qui alimente en impulsion électrique ce qui est converti par un micro via un micro processeur.

    Donc opération jusqu’à l’oreille moyenne, on ouvre le crane et ensuite, la partie extérieure est connectée par un aimant sur le tour d’oreille (type sonotone habituel).

    Beaucoup de progrès ont été fait dans les interfaces neuronales (c’est à dire connexion directe à un nerf!!)

  5. Pour apporter ma pierre à l’édifice, Josoc,

    l’exemple de l’implant cochléaire ne colle pas vraiment, car cette technique est plus proche de l’électromyogramme que de “l’interface neuronale” sur laquelle on fantasme tant. L’implant cochléaire se contente (mais c’est déjà pas mal) de convertir un son et gamme de fréquences (grave, aigu…) qui vont stimuler via des électrodes différentes zones de la cochlée (elle a une forme de spirale comme les coquilles d’escargots, début de la spirale = son grave, fin de la spirale = son aigu) et ainsi simuler un son.

    Une interface neurale est plus complexe, çà consiste à capter très précisément des signaux nerveux, à les traiter avec un ordinateur qui va renvoyer des instructions compréhensibles par le corps. Le problème est qu’il faut déjà parvenir savoir quelle fibre nerveuse fait quoi, ensuite il faut parvenir à “câbler” chaque groupe de fibre sans les abîmer, enfin il faut des logiciels capables de décoder et transmettre en temps réel les informations nerveuses fines. Bref, c’est la galère quoi…

    Pour en revenir à l’exosquelette, l’idée est géniale, mais il y a un truc que je ne comprend pas. Le type est paraplégique donc il ne se sert plus des muscles de ses jambes, on ne se sert pas non plus de ses os comme “armature”, alors pourquoi vouloir à tout pris que les jambes suivent le mouvement des jambes robotisées ? on ne pourrait pas simplement l’installer confortablement en position semi-assise et faire une paires de jambes robotisée ? çà éviterait de devoir se plier aux contraintes du corps humain (flexion du genou…). Par contre ce principe est parfait pour amplifier un mouvement initié par l’individu lui même, pour augmenter sa force, limiter les tremblements etc…

  6. @titi
    Ta remarque concernant l’exosquelette est intéressante. Je peux au moins répondre à une des questions sans trop de problèmes. Pourquoi pas des jambes robotisées? Et bien tout simplement car en ce moment il est quasiment inconcevable de pouvoir réaliser une paire de jambes (mécaniques) qui puissent porter (déjà) le poids d’un corps humain et en plus le mouvoir correctement. Ces limitations sont d’ordre technologique concernant les systèmes d’actionnement : même en pneumatique ça relève de l’utopie alors imagines en électrique…

    Sinon, accessoirement la personne paraplégique dans la présentation rappelle un point très fort : “nous prenons la démarche bipède par un acquis”. Il est donc plus qu’évident que pour les personnes paraplégiques, le fait de pouvoir ré-marcher en utilisant ses jambes (même si c’est au sens plutôt figuré dans ce cas), ça c’est très important. Car il y a une chose à laquelle les personnes à mobilité réduite aspirent le plus, c’est l’autonomie au sens large.

  7. Ce n’est pas impressionnant, dans la mesure où l’on n’a pas besoin d’une chirurgie crânienne comme vous le prétendez. Celà fait plus de 10 ans que le LIRMM (à Montpellier), expérimente sur un sujet humain l’intégration d’une puce proche de la colonne vertebrale, et déjà moins intrusif.

    Il reste ensuite le cas des prothèses de bras contrôlées via des électrodes, implantées dans des muscles prochent de la région à “simuler”… En gros, plusieurs dizaines de capteurs par biceps, qui permettent de contrôler le bras, et le “pincement” de la main.
    Bref, plus du tout intrusif.

    Donc pour l’instant, j’attends une méthode aussi efficace, mais non intrusive, concernant les jambes.

    On a eu une fournée de news ces dernières semaines sur ce domaine, alors qu’il sembalit mort depuis de looooongs moids.

  8. bonjours a tous , je ne comprend pas , pourquoi vous dites que cela ne marche pas ,

    il y a a peine un mois , un fabriquant israelien , et venu dans un centre de reducation , en france ,
    C’est une première en France. Le centre de rééducation de Kerpape à Ploemeur accueillait ce mardi 7 novembre la toute première démonstration de l’exosquelette re-Walk, qui permet aux paraplégiques de retrouver la station debout et même la marche. L’outil est développé par une société israélienne;
    ou alors je ne sais plus lire , merci a vous
    daniel

Les commentaires sont fermés.

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