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Test : Assassin’s Creed : Revelations

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Revelations : le mot est lâché. Ce nouvel opus d’Assassin’s Creed, qu’on pourra sans doute qualifier sans trop de mal de licence vache à lait du moment…

Revelations : le mot est lâché. Ce nouvel opus d’Assassin’s Creed, qu’on pourra sans doute qualifier sans trop de mal de licence vache à lait du moment d’Ubisoft, a évidemment pour but premier d’assouvir la demande des fans, désireux d’en savoir toujours plus sur le binôme Altaïr/Ezio. Tout en étant conscient que cette fois, les 2 assassins tireront leur révérence de manière définitive. Pour autant, attention, l’overdose guette !


Dernière danse

Un coup d’oeil dans le rétro, voilà ce que j’aurais tendance à faire avant de me lancer à corps perdu dans ce nouveau test. Un coup d’oeil dans le rétro donc, et un coup d’oeil sur le nouveau rythme pris par la poule aux œufs d’or d’Ubisoft, dont les cycles de développement tendent peu à peu à se réduire comme des peaux de chagrin. Si plus de 2 ans avaient séparé les sorties d’Assassin’s Creed premier du nom et de sa suite directe, il est seulement question de mois lorsque l’on calcule le laps de temps écoulé entre les sorties dans les rayons des volets Brotherhood et Revelations. 18 novembre 2010 pour le premier (mars 2011 pour la version PC, c’est dire!), 15 novembre 2011 pour le second. Autant le dire tout de suite : AC : Revelations n’a rien d’un épisode révolutionnaire. Au mieux, il s’agit d’un volet intermédiaire, assis sur des bases solides, mais qui arrive malgré tout à faire illusion. Et cette fois, il sera à la fois question de contrôler Ezio et Altaïr, pour un tout dernier tour de piste. Sans vous spoiler, on a beau retourner le problème dans tous les sens, on ne voit pas comment ces deux-là pourraient revenir un jour hanter la licence. Pour autant, le second ne pourra être dirigé que lors de courtes phases de flashback, sensées étayer encore un peu plus le scénario ô combien complet (pour ne pas dire complexe) de la saga. Rageantes, ces phases se bouclent en deux temps trois mouvements, et laissent dans la bouche comme un arrière goût d’inachevé. Dommage, on s’attendait à des adieux avec le personnage un peu plus formels. Mais il est difficile de jeter la pierre à l’équipe en charge de conserver une cohésion entre les différents épisodes de la série : Revelations, prend place dans un Constantinople très réussi, et qui arrive une fois encore à offrir un renouveau bienvenue, qui ne laisse pas le temps à la monotonie de prendre place. Aux commandes d’un Ezio désormais âgé de 52 ans (ah, si j’arrivais à être si agile que lui lorsque j’aurais autant de bornes au compteur !) et propulsé dans un Empire Ottoman en proie à une guerre fratricide, vous allez à peu de choses près retrouver les éléments ayant fait le succès du volet Brotherhood.

Tué ou être tué, le leitmotiv du mode multijoueur du soft.

Du parfait petit chef d’entreprise

Si on attendra un peu avant de se pencher sur la question du multijoueur, pour ce qui est du mode solo, votre escapade sera une fois encore faite d’une trame principale à suivre, et d’une multitude de quêtes annexes, qui vous prendront bien 70 à 80% de votre temps de jeu. J’exagère à peine. A vous encore les joies du capitalisme, que vous allez pouvoir exercer en devenant le propriétaire des nombreuses échoppes (« cabinet » médecin, teinturerie, armurerie, etc…) vous rapportant à intervalles régulières de la monnaie sonnante et trébuchante, mais aussi les joies du recrutement. DRH, mon amour, il sera également question de vous former une armée d’assassins, qui une fois recrutés se feront un plaisir de venir vous prêter main forte lors des phases de combat. Utile ? Non, indispensable ! A croire que le squelette d’AC : Revelations s’est calqué sur celui d’un bête organigramme d’entreprise. Allez, je charrie, la production d’Ubisoft ne peut évidemment pas être réduite à cela. Mais pourtant, cette fois, on a bien du mal à s’imaginer jouer à autre chose qu’à un simple reskin du volet Brotherhood. Le gameplay du jeu, s’il a quelque peu été étoffé, par exemple par l’ajout d’un crochet vous permettant de réaliser des sauts de plus grande envergure, traîne toujours ses défauts récurrents. Si on les avait encore toléré dans le volet précédent, cette fois, on aura envie de maudire les développeurs en charge de ce pan du soft. Non mais c’est vrai ça, depuis 4 ans que la licence existe, il serait peut-être temps de consolider les quelques travers lui collant de trop près, non ? Bref, Ezio n’aime pas se faire malmener, et les gamers enthousiastes aimant à anticiper le gameplay en pressant les touches un peu trop rapidement verront leur personnage aller à l’encontre de leurs souhaits. Martelez les touches du pad un peu trop rapidement, et Ezio prendra appui sur le mur pour réaliser un saut inverse, plutôt que de grimper jusqu’à son sommet, comme vous l’aviez imaginé. De la même façon, si notre gus saura se muer tel un chat sur les toits, il aura parfois du mal à sauter d’une petite hauteur, préférant se raccrocher à la corniche qui se placera sur son chemin, quitte à vous faire perdre du temps. Dans les situations extrêmes ou l’on se retrouve avec une petite armée aux fesses, inutile de dire qu’on peste face à ces lacunes. Egalement, les combats, s’ils s’appuient sur des mécanismes rodés, tentent à stagner. On aurait par exemple aimé voir Ezio pouvoir user de stratagèmes un peu différents lors de ses phases d’exécution discrètes, comme on aurait aimé des combats plus rythmés, quitte à offrir une redite de l’excellent Batman : Arkham City. Pour ne rien arranger, l’I.A. des ennemis n’est pas de celle ayant inventée l’eau chaude. Ainsi, il sera possible de faire le tour d’un garde et de lui planter une lame entre les omoplates le plus tranquillement du monde, sans qu’il n’ait eu le temps de voir venir le coup. De la même manière, un garde qui vous aura repéré verra sa jauge d’agressivité grimper, avant de venir vous attaquer de front. Problème : il vous suffit de sortir de son champ de vision pour que, tel un poisson rouge, il oublie votre existence même et s’en retourne vaquer à ses occupations.

Dans la pratique, voici le tower defense sauce Assassin's Creed.

En bout de course

Mais Assassin’s Creed : Revelations est de la race des battants. De ces jeux réussissant on ne sait trop comment à s’en sortir avec les honneurs, malgré une nonchalance évidente. Ainsi, malgré ses défauts récurrents, il a dans sa besace de quoi aider à faire prendre la sauce. A commencer par la possibilité de capturer les bases des Templiers, en éradiquant leurs chefs, avant de s’en faire des repères de fortune. Du déjà-vu ? Pas vraiment, puisque cette fois, ces mêmes Templiers tenteront à intervalles réguliers de récupérer leurs terres, ce qui donnera suite à un mini-jeu rappelant fortement les tower-defense faisant les beaux jours des plates-formes mobiles. Bon, par contre, inutile de vous attendre à un Fieldrunners-like. Le rendu est ici assez déséquilibré, et s’il est complet dans le fond, il demeure finalement assez stressant sur la forme. Le jeu revêt également un autre pan stratégique assez intéressant, apporté par les hordes d’assassins que vous allez recruter. Ces derniers vont en effet pouvoir être envoyés en missions dans les villes annexes au bassin Méditerranéen, en vue de glaner de l’XP d’une part, et de vous rapporter des brouzoufs d’autre part. Il n’y a pas de petits profits. Notons aussi au rayon des nouveautés l’arrivée des bombes, divisées en 3 catégories (l’une sensée faire diversion, l’autre poser problèmes à vos adversaires, la dernière les faire passer à trépas sans sommation aucune), est une bonne chose. Le fait de devoir les fabriquer artisanalement grâce aux ingrédients que vous allez pouvoir amasser durant votre périple est un plus. Certains rageront par contre sans doute face aux portes que vous ouvrent l’utilisation intelligente de ces bombes, au point de faire chuter la difficulté du soft au point zéro. J’exagère à peine (bis).

Et puis, que dire de cette ville de Constantinople heureusement très inspirée, modélisée avec un soin palpable, et arborant des tons chauds lui conférant une aura évidente. Malgré tout, l’aventure, si elle semble cette fois en bout de course, est belle, car elle s’imbrique plutôt bien dans cette cité vivante. Il n’empêche qu’Ubisoft a l’air adossé au mur, et qu’il devra faire fort pour relancer sa licence l’an prochain. Comment ? Vous aviez oublié qu’elle avait déjà planifié un retour en 2012 ? En attendant d’en savoir un peu plus sur le futur de la licence, focalisons nous sur le mode multijoueur de Revelations. Inutile de le nier : il arrive à faire l’unanimité ici. Reprenant, une fois n’est pas coutume, les bases posées par Brotherhood, il recèle cette fois de 9 variantes de jeu, et de pas moins de 17 maps, dont l’une se déroulante au Mont Saint Michel. Amusant clin d’oeil. Pour ceux n’ayant jamais pris parti à une séance de jeu en ligne estampillée Assassin’s Creed, sachez que le concept développé est juste génial. Dans la peau d’un assassin’s, vous allez devoir vous déplacer dans une arène à la recherche de votre proie, sans trop vous faire remarquer, avant de pouvoir lui planter votre lame dans le dos, voir de lui coller un bon coup de massue dans les gencives. Tout dépendra du type de personnage que vous choisirez. Alors évidemment, le chasseur que vous êtes est également chassé. A vous de stopper votre assaillant, et de faire en sorte qu’il ne vous trouve pas. Stressant à souhait, basé sur un système de niveaux bien amené, il saura vous scotcher de longues heures durant sans trop de mal, malgré ses modes de jeu annexes peu passionnants. Dommage qu’il soit soumis à un pass online…

Ubisoft le sait : à trop tirer sur la corde, il a réussi à mettre l’une de ses licences phares le dos au mur. Arrivé en bout de course, Assassin’s Creed : Revelations, s’il n’est pas mauvais, sent le déjà joué, déjà vu. Et si l’aventure proposée ici est agréable, on sent qu’elle joue dans la redite, et qu’elle s’en sort uniquement grâce à des ajouts tempérés et bien amenés. Son mode multijoueur efficace comme jamais joue également en sa faveur. Mais voilà : l’avertissement est de rigueur, et on attend beaucoup du prochain Assassin’s Creed en 2012. Et cette fois, croyez-nous, nous seront beaucoup moins cléments !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Revelations : le mot est lâché. Ce nouvel opus d’Assassin’s Creed, qu’on pourra sans doute qualifier sans trop de mal de licence vache à lait du moment d’Ubisoft, a évidemment pour but premier d’assouvir la demande des fans, désireux d’en savoir toujours plus sur le binôme Altaïr/Ezio. Tout en étant conscient que cette fois, les 2 assassins tireront leur révérence de manière définitive. Pour autant, attention, l’overdose guette !


Dernière danse

Un coup d’oeil dans le rétro, voilà ce que j’aurais tendance à faire avant de me lancer à corps perdu dans ce nouveau test. Un coup d’oeil dans le rétro donc, et un coup d’oeil sur le nouveau rythme pris par la poule aux œufs d’or d’Ubisoft, dont les cycles de développement tendent peu à peu à se réduire comme des peaux de chagrin. Si plus de 2 ans avaient séparé les sorties d’Assassin’s Creed premier du nom et de sa suite directe, il est seulement question de mois lorsque l’on calcule le laps de temps écoulé entre les sorties dans les rayons des volets Brotherhood et Revelations. 18 novembre 2010 pour le premier (mars 2011 pour la version PC, c’est dire!), 15 novembre 2011 pour le second. Autant le dire tout de suite : AC : Revelations n’a rien d’un épisode révolutionnaire. Au mieux, il s’agit d’un volet intermédiaire, assis sur des bases solides, mais qui arrive malgré tout à faire illusion. Et cette fois, il sera à la fois question de contrôler Ezio et Altaïr, pour un tout dernier tour de piste. Sans vous spoiler, on a beau retourner le problème dans tous les sens, on ne voit pas comment ces deux-là pourraient revenir un jour hanter la licence. Pour autant, le second ne pourra être dirigé que lors de courtes phases de flashback, sensées étayer encore un peu plus le scénario ô combien complet (pour ne pas dire complexe) de la saga. Rageantes, ces phases se bouclent en deux temps trois mouvements, et laissent dans la bouche comme un arrière goût d’inachevé. Dommage, on s’attendait à des adieux avec le personnage un peu plus formels. Mais il est difficile de jeter la pierre à l’équipe en charge de conserver une cohésion entre les différents épisodes de la série : Revelations, prend place dans un Constantinople très réussi, et qui arrive une fois encore à offrir un renouveau bienvenue, qui ne laisse pas le temps à la monotonie de prendre place. Aux commandes d’un Ezio désormais âgé de 52 ans (ah, si j’arrivais à être si agile que lui lorsque j’aurais autant de bornes au compteur !) et propulsé dans un Empire Ottoman en proie à une guerre fratricide, vous allez à peu de choses près retrouver les éléments ayant fait le succès du volet Brotherhood.

Tué ou être tué, le leitmotiv du mode multijoueur du soft.

Du parfait petit chef d’entreprise

Si on attendra un peu avant de se pencher sur la question du multijoueur, pour ce qui est du mode solo, votre escapade sera une fois encore faite d’une trame principale à suivre, et d’une multitude de quêtes annexes, qui vous prendront bien 70 à 80% de votre temps de jeu. J’exagère à peine. A vous encore les joies du capitalisme, que vous allez pouvoir exercer en devenant le propriétaire des nombreuses échoppes (« cabinet » médecin, teinturerie, armurerie, etc…) vous rapportant à intervalles régulières de la monnaie sonnante et trébuchante, mais aussi les joies du recrutement. DRH, mon amour, il sera également question de vous former une armée d’assassins, qui une fois recrutés se feront un plaisir de venir vous prêter main forte lors des phases de combat. Utile ? Non, indispensable ! A croire que le squelette d’AC : Revelations s’est calqué sur celui d’un bête organigramme d’entreprise. Allez, je charrie, la production d’Ubisoft ne peut évidemment pas être réduite à cela. Mais pourtant, cette fois, on a bien du mal à s’imaginer jouer à autre chose qu’à un simple reskin du volet Brotherhood. Le gameplay du jeu, s’il a quelque peu été étoffé, par exemple par l’ajout d’un crochet vous permettant de réaliser des sauts de plus grande envergure, traîne toujours ses défauts récurrents. Si on les avait encore toléré dans le volet précédent, cette fois, on aura envie de maudire les développeurs en charge de ce pan du soft. Non mais c’est vrai ça, depuis 4 ans que la licence existe, il serait peut-être temps de consolider les quelques travers lui collant de trop près, non ? Bref, Ezio n’aime pas se faire malmener, et les gamers enthousiastes aimant à anticiper le gameplay en pressant les touches un peu trop rapidement verront leur personnage aller à l’encontre de leurs souhaits. Martelez les touches du pad un peu trop rapidement, et Ezio prendra appui sur le mur pour réaliser un saut inverse, plutôt que de grimper jusqu’à son sommet, comme vous l’aviez imaginé. De la même façon, si notre gus saura se muer tel un chat sur les toits, il aura parfois du mal à sauter d’une petite hauteur, préférant se raccrocher à la corniche qui se placera sur son chemin, quitte à vous faire perdre du temps. Dans les situations extrêmes ou l’on se retrouve avec une petite armée aux fesses, inutile de dire qu’on peste face à ces lacunes. Egalement, les combats, s’ils s’appuient sur des mécanismes rodés, tentent à stagner. On aurait par exemple aimé voir Ezio pouvoir user de stratagèmes un peu différents lors de ses phases d’exécution discrètes, comme on aurait aimé des combats plus rythmés, quitte à offrir une redite de l’excellent Batman : Arkham City. Pour ne rien arranger, l’I.A. des ennemis n’est pas de celle ayant inventée l’eau chaude. Ainsi, il sera possible de faire le tour d’un garde et de lui planter une lame entre les omoplates le plus tranquillement du monde, sans qu’il n’ait eu le temps de voir venir le coup. De la même manière, un garde qui vous aura repéré verra sa jauge d’agressivité grimper, avant de venir vous attaquer de front. Problème : il vous suffit de sortir de son champ de vision pour que, tel un poisson rouge, il oublie votre existence même et s’en retourne vaquer à ses occupations.

Dans la pratique, voici le tower defense sauce Assassin's Creed.

En bout de course

Mais Assassin’s Creed : Revelations est de la race des battants. De ces jeux réussissant on ne sait trop comment à s’en sortir avec les honneurs, malgré une nonchalance évidente. Ainsi, malgré ses défauts récurrents, il a dans sa besace de quoi aider à faire prendre la sauce. A commencer par la possibilité de capturer les bases des Templiers, en éradiquant leurs chefs, avant de s’en faire des repères de fortune. Du déjà-vu ? Pas vraiment, puisque cette fois, ces mêmes Templiers tenteront à intervalles réguliers de récupérer leurs terres, ce qui donnera suite à un mini-jeu rappelant fortement les tower-defense faisant les beaux jours des plates-formes mobiles. Bon, par contre, inutile de vous attendre à un Fieldrunners-like. Le rendu est ici assez déséquilibré, et s’il est complet dans le fond, il demeure finalement assez stressant sur la forme. Le jeu revêt également un autre pan stratégique assez intéressant, apporté par les hordes d’assassins que vous allez recruter. Ces derniers vont en effet pouvoir être envoyés en missions dans les villes annexes au bassin Méditerranéen, en vue de glaner de l’XP d’une part, et de vous rapporter des brouzoufs d’autre part. Il n’y a pas de petits profits. Notons aussi au rayon des nouveautés l’arrivée des bombes, divisées en 3 catégories (l’une sensée faire diversion, l’autre poser problèmes à vos adversaires, la dernière les faire passer à trépas sans sommation aucune), est une bonne chose. Le fait de devoir les fabriquer artisanalement grâce aux ingrédients que vous allez pouvoir amasser durant votre périple est un plus. Certains rageront par contre sans doute face aux portes que vous ouvrent l’utilisation intelligente de ces bombes, au point de faire chuter la difficulté du soft au point zéro. J’exagère à peine (bis).

Et puis, que dire de cette ville de Constantinople heureusement très inspirée, modélisée avec un soin palpable, et arborant des tons chauds lui conférant une aura évidente. Malgré tout, l’aventure, si elle semble cette fois en bout de course, est belle, car elle s’imbrique plutôt bien dans cette cité vivante. Il n’empêche qu’Ubisoft a l’air adossé au mur, et qu’il devra faire fort pour relancer sa licence l’an prochain. Comment ? Vous aviez oublié qu’elle avait déjà planifié un retour en 2012 ? En attendant d’en savoir un peu plus sur le futur de la licence, focalisons nous sur le mode multijoueur de Revelations. Inutile de le nier : il arrive à faire l’unanimité ici. Reprenant, une fois n’est pas coutume, les bases posées par Brotherhood, il recèle cette fois de 9 variantes de jeu, et de pas moins de 17 maps, dont l’une se déroulante au Mont Saint Michel. Amusant clin d’oeil. Pour ceux n’ayant jamais pris parti à une séance de jeu en ligne estampillée Assassin’s Creed, sachez que le concept développé est juste génial. Dans la peau d’un assassin’s, vous allez devoir vous déplacer dans une arène à la recherche de votre proie, sans trop vous faire remarquer, avant de pouvoir lui planter votre lame dans le dos, voir de lui coller un bon coup de massue dans les gencives. Tout dépendra du type de personnage que vous choisirez. Alors évidemment, le chasseur que vous êtes est également chassé. A vous de stopper votre assaillant, et de faire en sorte qu’il ne vous trouve pas. Stressant à souhait, basé sur un système de niveaux bien amené, il saura vous scotcher de longues heures durant sans trop de mal, malgré ses modes de jeu annexes peu passionnants. Dommage qu’il soit soumis à un pass online…

Ubisoft le sait : à trop tirer sur la corde, il a réussi à mettre l’une de ses licences phares le dos au mur. Arrivé en bout de course, Assassin’s Creed : Revelations, s’il n’est pas mauvais, sent le déjà joué, déjà vu. Et si l’aventure proposée ici est agréable, on sent qu’elle joue dans la redite, et qu’elle s’en sort uniquement grâce à des ajouts tempérés et bien amenés. Son mode multijoueur efficace comme jamais joue également en sa faveur. Mais voilà : l’avertissement est de rigueur, et on attend beaucoup du prochain Assassin’s Creed en 2012. Et cette fois, croyez-nous, nous seront beaucoup moins cléments !

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