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Test : Rage

8

iD Sofware : voilà un nom qui en jette dans notre petit monde vidéo-ludique… Les inventeurs du FPS ! Cela ne nous rajeuni pas hein… M’enfin,…

iD Sofware : voilà un nom qui en jette dans notre petit monde vidéo-ludique… Les inventeurs du FPS ! Cela ne nous rajeuni pas hein… M’enfin, voici Rage, un jeu très attendu, leur dernière production en date, étrennant pour l’occasion leur nouveau moteur 3D maison.

Est-ce plus qu’une demo du nouveau moteur ? A vous de voir !


Un FPS très attendu

iD Software travaille sur son nouveau moteur depuis maintenant quelques années. S’il faut lui reconnaître l’invention du genre du FPS, il faut tout de même avouer que cela fait un certain temps que le studio n’avait pas produit un titre à la hauteur de sa réputation. Ceci étant dit, parlons un peu de ce jeu massif qu’est Rage. Déjà, premier point important, il s’agit d’un titre à tendance solo (même s’il dispose d’un multijoueur, que nous évoquerons un peu plus loin). Un peu comme à l’accoutumée chez iD Software, le focus a été mis sur cette partie. Autant le dire : elle est parfaitement maîtrisée, avec une narration de haut niveau, qui met toutefois un peu de temps à se déployer. L’histoire est assez classique au départ, même si pour une fois, l’aspect post-apocalyptique du monde n’est pas justifié par une guerre nucléaire. En effet c’est l’impact d’un astéroïde qui a rendu notre planète assez peu vivable, qui l’a peuplée par des créatures plus ou moins agressives. Pour prévenir la disparition de l’humanité, les gouvernements de l’époque on légèrement modifié une sélection de “volontaires” et les ont enfermés dans les “Arches”. Celle ci ont été placées profondément en sous-sol. Et un peu plus de 100 ans plus tard, notre héros se retrouve dans un monde qu’il ne connaît pas (un peu comme nous du coup). Mais il n’est pas démuni (enfin, pas trop). En tant que volontaire de l’arche, il a été équipé d’un système de défibrilitation automatique (qui ne fonctionne pas forcément en permanence d’ailleurs, mais je vous laisserais découvrir cela), et d’une capacité à se régénérer après avoir pris des dégâts -pour une fois qu’un jeu explique cet état de fait, cela méritait d’être souligné-. Hormis cela, d’autres capacités se révéleront au fur et à mesure du titre. Nous, vous spoiler ? Allons…

Trop classique ?

Rage est un FPS plutôt classique, et même si il vous permet également de conduire des buggys plus ou moins armés, c’est surtout la partie shooter qui est mis en avant. Du coup, c’est dans cet esprit là que l’on prend le plus son pied. On prend plaisir a se “promener” dans ce monde ouvert bien travaillé, que ce soit à pied, dans les deux villes principales, ou dans les “donjons”, à casser du monstre et du bandits… Les passages hors des villes se font donc en buggy et l’on joue plutôt de la mitrailleuse pour dégommer les buggys des ennemis. Les deux villes servent de points de départs à la multitude de “quêtes” que le jeu comprend, certaines plus ou moins liées a la trame principale. Pour autant, n’allez pas croire qu’on passe son temps à se déplacer en véhicules ! Les ennemis que l’ont rencontre à pied sont d’ailleurs de loin les plus intéressants, du fait qu’ils disposent d’une I.A. particulièrement développée, et qu’ils n’hésitent d’ailleurs pas à user de méthodes relativement différentes pour venir vous tuer. Cela rend chaque combats différents, et plaisant à rejouer. Pourtant, impossible de ne pas ressentir comme la sensation de jouer à un jeu imbriqué dans des mécanismes classiques. Et classique, le titre l’est également au niveau de son arsenal, composé des pétoires du genre. Malgré tout, le boomerang (véritable clin d’oeil à Mad Max) est sympathique à utiliser, et l’arbalète demeure très fun à expérimenter. A côté de ça, le soft dispose également d’un petit côté RPG. Dommage, il demeure dans sa construction assez éloigné de celui d’un Borderlands, par exemple. Par contre, il possède un système de création bien mené, qui pourra être expérimenté grâce au matériel abandonné que l’on trouvera un peu partout dans le wasteland… Et même parfois des recettes de crafting. Vous pourrez donc fabriquer différents objets qui vous aideront à progresser dans l’aventure, comme par exemple des munitions, des armes,etc. Un plus sympathique.

Et le multijoueur, dans tout ça ?

Comme je vous le disais au début de ce test, la partie multijoueur de Rage est clairement plus anecdotique. Composée d’un mode “légende”, d’une co-op permettant de jouer des missions (hors de la campagne solo) accompagné d’un acolyte, elle demeure assez éloignée des standards actuels du genre. Il faudra pas exemple traverser un niveau en récupérant différents objets, ou encore survivre à des “hordes” d’ennemis. Autre morceau du multi : les courses de buggys (encore…). Ces dernières sont pourtant (et étonnamment) bien maitrisées, et proposent des modes variés. Vous devrez par exemple passer trois checkpoints, le premier y arrivant remportant la partie. Autre possibilité : devoir récupérer des éléments de satellites, et les amener dans un endroit précis de la carte pour remporter des points et par extension, briller au classement.

En définitive, le nouveau jeu d’iD Software est surprenant à plus d’un titre. C’est clairement un très bon FPS, et vu la maestria avec laquelle la partie RPG arrive à s’emballer, on regrette que l’équipe en charge de le développer n’ait pas décidé de poursuivre dans cette direction. Enfin, pour faire court, disons que l’univers de Rage n’est pas le monde ouvert le plus étonnant qu’il nous ait été donné de fouler, et que le titre dans son ensemble aura du mal à concourir pour le titre de FPS de l’année. Pour autant, il nous offre à boire et à manger sur le plan de l’action, et de la réalisation visuelle. Tout en finesse ? Certainement pas !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

iD Sofware : voilà un nom qui en jette dans notre petit monde vidéo-ludique… Les inventeurs du FPS ! Cela ne nous rajeuni pas hein… M’enfin, voici Rage, un jeu très attendu, leur dernière production en date, étrennant pour l’occasion leur nouveau moteur 3D maison.

Est-ce plus qu’une demo du nouveau moteur ? A vous de voir !


Un FPS très attendu

iD Software travaille sur son nouveau moteur depuis maintenant quelques années. S’il faut lui reconnaître l’invention du genre du FPS, il faut tout de même avouer que cela fait un certain temps que le studio n’avait pas produit un titre à la hauteur de sa réputation. Ceci étant dit, parlons un peu de ce jeu massif qu’est Rage. Déjà, premier point important, il s’agit d’un titre à tendance solo (même s’il dispose d’un multijoueur, que nous évoquerons un peu plus loin). Un peu comme à l’accoutumée chez iD Software, le focus a été mis sur cette partie. Autant le dire : elle est parfaitement maîtrisée, avec une narration de haut niveau, qui met toutefois un peu de temps à se déployer. L’histoire est assez classique au départ, même si pour une fois, l’aspect post-apocalyptique du monde n’est pas justifié par une guerre nucléaire. En effet c’est l’impact d’un astéroïde qui a rendu notre planète assez peu vivable, qui l’a peuplée par des créatures plus ou moins agressives. Pour prévenir la disparition de l’humanité, les gouvernements de l’époque on légèrement modifié une sélection de “volontaires” et les ont enfermés dans les “Arches”. Celle ci ont été placées profondément en sous-sol. Et un peu plus de 100 ans plus tard, notre héros se retrouve dans un monde qu’il ne connaît pas (un peu comme nous du coup). Mais il n’est pas démuni (enfin, pas trop). En tant que volontaire de l’arche, il a été équipé d’un système de défibrilitation automatique (qui ne fonctionne pas forcément en permanence d’ailleurs, mais je vous laisserais découvrir cela), et d’une capacité à se régénérer après avoir pris des dégâts -pour une fois qu’un jeu explique cet état de fait, cela méritait d’être souligné-. Hormis cela, d’autres capacités se révéleront au fur et à mesure du titre. Nous, vous spoiler ? Allons…

Trop classique ?

Rage est un FPS plutôt classique, et même si il vous permet également de conduire des buggys plus ou moins armés, c’est surtout la partie shooter qui est mis en avant. Du coup, c’est dans cet esprit là que l’on prend le plus son pied. On prend plaisir a se “promener” dans ce monde ouvert bien travaillé, que ce soit à pied, dans les deux villes principales, ou dans les “donjons”, à casser du monstre et du bandits… Les passages hors des villes se font donc en buggy et l’on joue plutôt de la mitrailleuse pour dégommer les buggys des ennemis. Les deux villes servent de points de départs à la multitude de “quêtes” que le jeu comprend, certaines plus ou moins liées a la trame principale. Pour autant, n’allez pas croire qu’on passe son temps à se déplacer en véhicules ! Les ennemis que l’ont rencontre à pied sont d’ailleurs de loin les plus intéressants, du fait qu’ils disposent d’une I.A. particulièrement développée, et qu’ils n’hésitent d’ailleurs pas à user de méthodes relativement différentes pour venir vous tuer. Cela rend chaque combats différents, et plaisant à rejouer. Pourtant, impossible de ne pas ressentir comme la sensation de jouer à un jeu imbriqué dans des mécanismes classiques. Et classique, le titre l’est également au niveau de son arsenal, composé des pétoires du genre. Malgré tout, le boomerang (véritable clin d’oeil à Mad Max) est sympathique à utiliser, et l’arbalète demeure très fun à expérimenter. A côté de ça, le soft dispose également d’un petit côté RPG. Dommage, il demeure dans sa construction assez éloigné de celui d’un Borderlands, par exemple. Par contre, il possède un système de création bien mené, qui pourra être expérimenté grâce au matériel abandonné que l’on trouvera un peu partout dans le wasteland… Et même parfois des recettes de crafting. Vous pourrez donc fabriquer différents objets qui vous aideront à progresser dans l’aventure, comme par exemple des munitions, des armes,etc. Un plus sympathique.

Et le multijoueur, dans tout ça ?

Comme je vous le disais au début de ce test, la partie multijoueur de Rage est clairement plus anecdotique. Composée d’un mode “légende”, d’une co-op permettant de jouer des missions (hors de la campagne solo) accompagné d’un acolyte, elle demeure assez éloignée des standards actuels du genre. Il faudra pas exemple traverser un niveau en récupérant différents objets, ou encore survivre à des “hordes” d’ennemis. Autre morceau du multi : les courses de buggys (encore…). Ces dernières sont pourtant (et étonnamment) bien maitrisées, et proposent des modes variés. Vous devrez par exemple passer trois checkpoints, le premier y arrivant remportant la partie. Autre possibilité : devoir récupérer des éléments de satellites, et les amener dans un endroit précis de la carte pour remporter des points et par extension, briller au classement.

En définitive, le nouveau jeu d’iD Software est surprenant à plus d’un titre. C’est clairement un très bon FPS, et vu la maestria avec laquelle la partie RPG arrive à s’emballer, on regrette que l’équipe en charge de le développer n’ait pas décidé de poursuivre dans cette direction. Enfin, pour faire court, disons que l’univers de Rage n’est pas le monde ouvert le plus étonnant qu’il nous ait été donné de fouler, et que le titre dans son ensemble aura du mal à concourir pour le titre de FPS de l’année. Pour autant, il nous offre à boire et à manger sur le plan de l’action, et de la réalisation visuelle. Tout en finesse ? Certainement pas !

Le verdict ?


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