Steve Jobs encore, cette fois, évoqué par Bluewater Productions, qui s’est finalement décidé à sortir avec 3 semaines d’avance son comic Steve Jobs : Co-Founder of Apple, réalisé par C.W. Cooke, et dont on vous parlait déjà ICI, il y a quelques temps de cela. Vendu 4.99$ sur la boutique en ligne NOOK Book de Barnes & Noble, il ne pourra en tout cas pas être qualifié de produit opportuniste, dans le sens où il fut mis en chantier il y a un petit moment de cela. A voir par contre s’il est intéressant à feuilleter…
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La force du commerce… C’est triste à dire mais il s’agit de sortir les produits dérivés avant que le deuil de Steve ne soit oublié, pour faire plus d’argent sur sa mort…
On va avoir droit a des niews pour tout les produits dérivés sur la mort de Steve ? Puuuuuuuffff ,…
Moi je dit qu’il y a quand même que le culte de la personne a des limites… je veux bien que l’on soit une génération geek mais quand même bordel!
Merde..; voilà ce qu’il arrive quand on écrit un truc et qu’on veux rajouter un autre truc dans ce qu’y a déjà été écrit. donc je disais :
Moi je dis qu’il y a quand même des limites au culte de la personne! Je veux bien que l’on soit une génération geek mais quand même bordel…
@aux enervés des news trop tardives, trop répétives, trop … :
“Oh regardez au loin… d’autres sites d’actus tech !”
C’est quoi ce dessin tout moche!
Si vous voulez un meilleur résumé de la vie et surtout de l’héritage de Steve Jobs je vous recommande l’édito de Demorand, ce matin, dans Libé :
Hégémonique
La Silicon Valley n’écrit plus seulement l’avenir : elle entre dans l’histoire. Avec Steve Jobs disparaît un mythe moderne, un homme qui a marqué son époque comme le constructeur automobile Ford le fit en son siècle. L’annonce de sa mort s’est propagée sur les réseaux à la vitesse insensée de 10 000 micro-messages à la seconde, Twitter quasiment saturé. Barack Obama l’a souligné : beaucoup ont appris ou transmis la nouvelle via un appareil inventé par Apple. Sur Internet, impossible de faire le tour des témoignages de clients de la marque estimant avoir perdu un proche. Remerciant Jobs d’avoir bouleversé leur vie. Sauvé l’informatique de la laideur et permis à cette industrie de toucher au sublime. Jeff Jarvis, gourou du journalisme en ligne :«Nous avons perdu notre Gutenberg.» Sidérantes et gênantes images d’ex-voto, fleurs et bougies, sur le perron de ces églises que sont devenus les magasins Apple. Un vertigineux mélange de capitalisme et de religiosité qui, au final, dit beaucoup de Steve Jobs et du culte qu’il suscitait.
Jobs a créé ou imposé les gestes, les images, les objets et une bonne partie des usages de la civilisation informatique. Avec, à chaque fois, des avancées «disruptives», séparant un avant d’un après, marquant autant de cassures à partir desquelles l’ensemble du secteur se trouvait bouleversé : ordinateur personnel, pour tous ; popularisation de la souris et de l’interface graphique, du «bureau», des «icônes», des «dossiers», l’ensemble demeurant à ce jour indépassé ; invention du baladeur numérique le plus populaire au monde, accompagné d’un disquaire en ligne et d’un nouveau modèle économique ; redéfinition du marché des smartphones ; lancement, quasiment ex nihilo, de celui des tablettes tactiles. Point commun de ces produits : l’attention maniaque à la simplicité d’utilisation et l’élégance, le design griffé Apple ayant assuré le renom de la marque, chez les snobs argentés de la creative class ou sur le marché de masse.
En dépit du succès, Apple a su préserver sa réputation d’entreprise esthète, progressiste et même dissidente. Née dans un garage et toujours californienne d’esprit. Cette mystification est l’une des plus belles inventions de Steve Jobs. Car Apple est bien de son temps et génère ses montagnes de cash en jouant, comme tant d’autres, sur le dumping social, faisant fabriquer en Chine ses produits dans des usines bunker. Deuxième capitalisation boursière au monde, en position dominante ou hégémonique sur nombre de ses marchés, Apple n’a depuis longtemps plus rien de cool. La marque s’impose avec brutalité, verrouille ses logiciels et ses services pour composer des univers clos, à même de garder ses clients sous contrôle et de les faire payer. Et formule la rude loi de l’économie digitale : le roi sera celui qui possède à la fois la plateforme informatique pour diffuser des contenus et les appareils capables de les exploiter. D’où les conditions léonines, impitoyables, fixées par Apple aux producteurs et éditeurs de musique, jeux, livres, journaux ou logiciels. Avec cette simple alternative : se soumettre ou mourir libre. Tel est aussi l’héritage de Steve Jobs : l’autoritarisme en jean et baskets.
NEEEEEED!!! Haha, en fait non, c’est laid.
Sinon j’attends l’Iphone 4S édition spéciale “Steve”, avec sa tête gravée sur la coque arrière.
Enfin, on a de la chance, il chantait pas. On peut encore écouter la radio à peu près tranquillement.
@Tienpe :
“Oh, regarde au loin, tout le monde nous gave avec ça !”
Ok pour le recueillement, le souvenir, tout ça, mais là faut arrêter avec le merchandising…
Les gens ne font que critiquer …. toujours la remarque qui servira à dénigrer un travail, à insulter quelqu’un …
Mais on n’a jamais élevé de statut à un critique. Si vous jugez qu’une oeuvre, un travail est nul … “à chier”, qu’une personne, une personnalité fait de la merde … demandez-vous si vous vous seriez capable de faire mieux avant de prononcer une critique aussi sévère.
On aime les produits apple ou on n’aime pas. C’est une évidence.
Mais pourquoi développer une haine si farouche … juste pour des “produits”, une “marque”, une “personnalité” … c’est too much … et vraiment on se croirait parmi des fanatiques haineux qui voient l’hérésie partout.
iStone
Qui pour succéder à ce monstre sacré de l’informatique en liberté ?
Personne…
Je ne vous le fais pas dire… qui peut mieux faire ? Personne…
Je ne vous ai rien dit mais je vais tout vous dire…
J’ai entre les mains l’invention qui dispense de toutes les inventions…
Qui va réconcilier les fins que l’on vise et les moyens dont on dispose!
L’objet qui se moque de tous les objets … l’appareil à nul autre pareil…
Je l’ai baptisé : l’I Stone… il fallait y songer… stone… le monde est stone!
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/10/istone/
autant rire de sa mort, ça passe ; vaut mieux en rire, que s’en foutre.
autant ce faire du blés sur son cerceuil je trouve ça mal.
On va bientôt avoir des rouleau de PQ avec la tête de Steve Jobs dessus ? 😡