Passer au contenu

Test : Dead Island

5

Annoncé avec fracas via un teaser en CG des plus impressionnants, Dead Island aura fait naître bien des espoirs. Dès lors, Techland, le studio à l’origine…

Annoncé avec fracas via un teaser en CG des plus impressionnants, Dead Island aura fait naître bien des espoirs. Dès lors, Techland, le studio à l’origine du jeu, s’était embrigadé dans un exercice périlleux : celui de contenter à la fois les amateurs de zombies, mais aussi les amoureux de FPS dits “ouverts”. Plus facile à dire qu’à faire !



Dead Island fait partie de ces jeux qui réussiront à en scotcher certains. Et parallèlement, à passer devant le nez d’une pléthore de joueurs, sans les faire sourciller le moins du monde. Avec son ambiance de lendemain de fête (qui aurait mal tournée…) située sur une île paradisiaque, la production de Techland joue dans le registre du FPS gore assumé, où la plupart des acteurs se sont mués en zombies assoiffés de chair fraîche à déguster. Et la chair fraîche justement, c’est vous qui allez l’incarner, dans la peau de l’un des 4 personnages présentés en début de jeu, et que vous aurez loisir de sélectionner, selon le style de jeu que vous souhaiterez aborder. Ainsi, un personnage saura exceller dans le maniement des armes blanches, tandis qu’un autre se fera une joie d’adopter une attitude des plus bourrines au corps à corps, et ce pendant qu’un autre aura pris soin d’affûter encore et encore sa maîtrise des armes à feu. Sur le papier, l’idée semble excellente. Effectivement, dans la pratique, elle se révèle assez bien trouvée. Pour faire simple, on pourrait d’ailleurs se dire qu’une fois son personnage sélectionné, on se retrouve alors propulsé dans une sorte de Dead Rising-like, à la sauce FPS, composé certes d’une trame principale à suivre (et “porté” si l’on peut dire par des cut-scenes assez peu réussies), mais, et c’est là que ça devient véritablement intéressant, d’une pléthore de missions annexes à réaliser, jouant sur une notion d’XP indispensable à accumuler pour espérer survivre sur le long terme.

D’ailleurs, les similitudes avec le soft de Capcom ne s’arrêtent pas là, puisque les armes que vous ramasserez au gré de votre progression pourront être customisées à l’aide de divers objets, le plus souvent assez inattendues. Evidemment, ces mêmes armes disposent à chaque fois d’une durée de vie, et verrons leur efficacité fondre comme neige au soleil au fur et à mesure que vous vous en servirez pour balafrer les monstres qui viendront croiser votre chemin. Pour ne rien gâcher, sachez que l’aventure principale pourra être appréciée en co-op, en compagnie de 3 autres joueurs que vous n’aurez sans doute pas trop de mal à réunir. Mais alors, ce Dead Island serait-il à placer au panthéon des FPS cru 2011 ? Pas tout à fait malheureusement. Et ce pour plusieurs raisons. La première relève de la question graphique. On espérait se faire éclater la rétine par le jeu, on se retrouve au final devant un résultat loin d’être bluffant, tâché par un aliasing constant et des bugs d’affichage un peu trop présents. Le moteur graphique utilisé ayant d’ailleurs une fâcheuse tendance à afficher ses limites au grand jour dès lors que les aires de jeu tendent à se remplir d’assaillants… Reste que même si Techland avoue être actuellement en train de réfléchir à la façon d’élucider le problème, dans les faits, ça la fout mal. Et puis, impossible de ne pas pester contre ce gameplay assez bateau en soi, et sans doute pas assez complexe, ou encore cette I.A souvent aux fraises, et rapidement prévisible. Dommage, car sans ça, on se retrouvait avec un nouveau mètre-étalon du genre…

Dead Island est la preuve par A + B qu’il ne sert à rien de s’affoler face à un trailer d’annonce, aussi bien réalisé soit-il. Certes, son côté gore assumé et ses mécanismes de jeu primaires mais relativement efficaces lui permettent de s’en sortir. Mais en creusant, on se rend rapidement compte de ses limites, qui l’empêcheront dès lors de faire l’unanimité, et plus particulièrement face aux joueurs difficilement sensibles au genre de la sandbox aux finitions trop voyantes…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Différentes approches de jeu possibles
Les quêtes en co-op
Une durée de vie conséquente !
Un gameplay efficace…

Les –
…mais trop répetitif
Une I.A. assez bancale
La réalisation graphique très moyenne

Annoncé avec fracas via un teaser en CG des plus impressionnants, Dead Island aura fait naître bien des espoirs. Dès lors, Techland, le studio à l’origine du jeu, s’était embrigadé dans un exercice périlleux : celui de contenter à la fois les amateurs de zombies, mais aussi les amoureux de FPS dits “ouverts”. Plus facile à dire qu’à faire !



Dead Island fait partie de ces jeux qui réussiront à en scotcher certains. Et parallèlement, à passer devant le nez d’une pléthore de joueurs, sans les faire sourciller le moins du monde. Avec son ambiance de lendemain de fête (qui aurait mal tournée…) située sur une île paradisiaque, la production de Techland joue dans le registre du FPS gore assumé, où la plupart des acteurs se sont mués en zombies assoiffés de chair fraîche à déguster. Et la chair fraîche justement, c’est vous qui allez l’incarner, dans la peau de l’un des 4 personnages présentés en début de jeu, et que vous aurez loisir de sélectionner, selon le style de jeu que vous souhaiterez aborder. Ainsi, un personnage saura exceller dans le maniement des armes blanches, tandis qu’un autre se fera une joie d’adopter une attitude des plus bourrines au corps à corps, et ce pendant qu’un autre aura pris soin d’affûter encore et encore sa maîtrise des armes à feu. Sur le papier, l’idée semble excellente. Effectivement, dans la pratique, elle se révèle assez bien trouvée. Pour faire simple, on pourrait d’ailleurs se dire qu’une fois son personnage sélectionné, on se retrouve alors propulsé dans une sorte de Dead Rising-like, à la sauce FPS, composé certes d’une trame principale à suivre (et “porté” si l’on peut dire par des cut-scenes assez peu réussies), mais, et c’est là que ça devient véritablement intéressant, d’une pléthore de missions annexes à réaliser, jouant sur une notion d’XP indispensable à accumuler pour espérer survivre sur le long terme.

D’ailleurs, les similitudes avec le soft de Capcom ne s’arrêtent pas là, puisque les armes que vous ramasserez au gré de votre progression pourront être customisées à l’aide de divers objets, le plus souvent assez inattendues. Evidemment, ces mêmes armes disposent à chaque fois d’une durée de vie, et verrons leur efficacité fondre comme neige au soleil au fur et à mesure que vous vous en servirez pour balafrer les monstres qui viendront croiser votre chemin. Pour ne rien gâcher, sachez que l’aventure principale pourra être appréciée en co-op, en compagnie de 3 autres joueurs que vous n’aurez sans doute pas trop de mal à réunir. Mais alors, ce Dead Island serait-il à placer au panthéon des FPS cru 2011 ? Pas tout à fait malheureusement. Et ce pour plusieurs raisons. La première relève de la question graphique. On espérait se faire éclater la rétine par le jeu, on se retrouve au final devant un résultat loin d’être bluffant, tâché par un aliasing constant et des bugs d’affichage un peu trop présents. Le moteur graphique utilisé ayant d’ailleurs une fâcheuse tendance à afficher ses limites au grand jour dès lors que les aires de jeu tendent à se remplir d’assaillants… Reste que même si Techland avoue être actuellement en train de réfléchir à la façon d’élucider le problème, dans les faits, ça la fout mal. Et puis, impossible de ne pas pester contre ce gameplay assez bateau en soi, et sans doute pas assez complexe, ou encore cette I.A souvent aux fraises, et rapidement prévisible. Dommage, car sans ça, on se retrouvait avec un nouveau mètre-étalon du genre…

Dead Island est la preuve par A + B qu’il ne sert à rien de s’affoler face à un trailer d’annonce, aussi bien réalisé soit-il. Certes, son côté gore assumé et ses mécanismes de jeu primaires mais relativement efficaces lui permettent de s’en sortir. Mais en creusant, on se rend rapidement compte de ses limites, qui l’empêcheront dès lors de faire l’unanimité, et plus particulièrement face aux joueurs difficilement sensibles au genre de la sandbox aux finitions trop voyantes…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Différentes approches de jeu possibles
Les quêtes en co-op
Une durée de vie conséquente !
Un gameplay efficace…

Les –
…mais trop répetitif
Une I.A. assez bancale
La réalisation graphique très moyenne

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Mode