Free vient de l’annoncer (via une mise à jour de ses conditions générales de vente, datée du 1er août) : il sera prochainement possible de télécharger via l’adresse floss.freebox.fr le code source des logiciels de sa Freebox publiés sous des licences libres ou open source. De quoi ravir les amoureux du libre, tout en suivant une tendance déjà amorcée depuis quelques temps déjà aussi bien par Orange qu’SFR. Il était donc temps…
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Attention: il n’est encore absolument pas certain que les modifications des codes sources soient aussi publiées. Il se pourrait bien qu’il y ait juste une liste des logiciels utilisés, avec un petit lien vers le code source mainstream… ce qui au final n’est pas franchement intéressant, ni dans l’esprit du libre.
Moi qui suis un peu neuneu en informatique et surtout codage, ça apporte quoi de donné les codes sources? Ca permet de faire des appli? des amélioration maison? du débogage plus rapide parce que en communauté?
Merci.
Ça veut dire quoi exactement ? Qu’il sera possible d’avoir de nouvelles fonctionnalités si un développeur planche dessus ? (fonction NAS, nouvelle interface, …)
hum… je suis un adepte de l’open source. Mais dans ce cas bien précis, est-ce que ce n’est pas prendre le risque de voir se dévoiler des failles qui pourraient être exploitées contre les utilisateurs de freebox?
Génial!
je ne pense pas par contre que tout le code soit disponible :]
@Inoceram Je ne pense pas vu qu’Orange et SFR le font depuis un moment sans soucis majeur.
Avoir le code source [complet] permet au minimum de mieux comprendre le fonctionnement de la Freebox. On peut découvrir des usages auxquels Free n’a pas forcément pensé, on peut trouver la source d’un bug (et proposer un patch à Free pour que ça soit corrigé). Pour le coté sécurité, s’il y a une faille intéressante, là au moins il y a une chance pour qu’elle soit trouvée par quelqu’un de bien intentionné. Mais inutile de trop s’inquiéter non plus: les logiciels utilisés sont certainement extrêmement courants (linux, apache, etc), et sont déjà considérés comme sûrs pour des serveurs.