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Test : Portal 2

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S’il est bien un jeu qui est sur les lèvres de tous les gamers en ce moment, c’est bien Portal 2. Suite directe d’un premier épisode…

S’il est bien un jeu qui est sur les lèvres de tous les gamers en ce moment, c’est bien Portal 2. Suite directe d’un premier épisode déjà proche de la perfection (bien que trop court, c’est indéniable !), il nous offre cette fois encore l’opportunité de traverser d’innombrables salles aux mécanismes complexes, et de jouer d’un Portal Gun toujours aussi efficace. Difficile de refuser l’invitation…



Décrire le principe de Portal n’est pas une chose aisée. Si nous étions obligés de passer par cette étape, nous dirons seulement qu’il s’agit d’un FPS où il n’est pas question de flinguer à tout bout de champ, mais bel et bien de se creuser les méninges. Pour cause : le soft, suivant la lignée de son prédécesseur, qui avait à l’heure de sa sortie -au sein de l’Orange Box– bien plus l’air d’un O.V.N.I aux faux-airs de bonus que d’un véritable jeu à part entière, va vous proposer d’enchaîner les fameuses salle de test d’un Aperture Science désormais bien amoché, en partant d’un point A, pour toujours vous demander de vous rendre à un point B. Ca pourrait paraître bateau, vu comme ça, mais c’est pourtant bel et bien là le centre névralgique de Portal 2 : avancer, encore et encore, en vous aidant de votre fameux Portal Gun, qui vous permet une fois n’est pas coutume d’ouvrir des portails qui vont vous permettre de vous téléporter d’un point à un autre, dans le but d’aller par exemple activer un bouton, qui déclenchera une action, vous rapprochera encore un peu de la sortie, etc. Vous avez saisi le concept ? Evidemment, les développeurs ne se sont pas reposés sur leurs lauriers, et ont amené avec eux quelques variantes en terme de gameplay qui, vous l’aurez deviné, vous pousserons à vous creuser encore un peu plus le cigare (on évoquera par exemple les gels colorés pimentant la partie d’une manière assez relevée). Et inutile de chercher de l’aide : GlaDOS, bien connue des baroudeurs ayant retourné Portal premier du nom en long, en large, et en travers, vous “accompagnera” à chaque fois dans de nouvelles salles sans vous donner la moindre indication. Autant dire que les phases d’expérimentation et d’observation seront de mise dans ce second volet, à la durée de vie d’ailleurs plus qu’honorable (on dépasse sans mal la dizaine d’heures de jeu). Allez, inutile de vous spoiler, le plaisir de la découverte est telle qu’il serait injuste de vous le gâcher en s’étalant trop !

De plus, Portal 2 a également pris le temps de s’offrir un mode coopération. Si on pourra qualifier ce mode de mode “bonus” parallèle au mode Histoire, il serait pourtant bête de lui cracher dessus, puisque le bonus en question saura vous tenir en haleine au moins le temps de quelques heures. Reste tout de même à vous trouver un compagnon de jeu, et à passer outre la relative froideur du lobby du jeu. Pour autant, il ne vous sera pas proposé d’évoluer dans des salles issues du mode solo et à peine retouchées, mais bien sur dans des pièces spécialement pensées pour être dévalées à deux. Et si Portal 2 brille de par son level design particulièrement bien amené, il n’en reste pas moins qu’il jouit encore d’un “scénario” très bien écrit, mettant en scène un GlaDOS aigri comme jamais (on ne vous en dira pas plus) qui se ferait presque voler la vedette par Wheatley, un petit robot maladroit aux répliques toujours justes qui saura sans problème s’attirer toute votre sympathie. Dans un premier temps, tout du moins. Même si on pourrait regretter par moment la relative noirceur des dialogues de Portal premier du nom, peut être un peu plus juste dans le ton. Et puis, impossible de ne pas déceler au sein du Source Engine, utilisé par le soft, une fatigue évidente. Si le moteur est encore en mesure de “faire le job” comme on dit, il n’arrive pourtant jamais à véritablement éblouir, et afficherait même quelques carences ici et là. Signe qu’il serait temps pour Valve de le renouveler ? Nous sommes d’accord…

Véritable blockbuster en bonne et due forme, Portal 2 dégage un charisme rare, autant procuré par ses mécanismes de jeu déroutants mais diablement accrocheurs, que par son univers, mené par une petite poignée de protagonistes armées de répliqués qui font bien souvent mouche. Ajoutez à cela une durée de vie plus qu’acceptable, et additionnez le tout. Effectivement, il serait temps d’attaquer l’aventure !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Un level design aux petits oignons
Un univers marqué, et marquant
Une durée de vie très conséquente

Les –
Une petite baisse de régime en milieu de partie
Un peu moins acerbe qu’autrefois dans ses dialogues
Un moteur graphique en bout de course

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