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Test flash : Splinter Cell 3DS

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On peut le dire : le line-up de la 3DS traîne déjà quelques remakes pas toujours du meilleur goût. De là à avancer que ce Splinter…

On peut le dire : le line-up de la 3DS traîne déjà quelques remakes pas toujours du meilleur goût. De là à avancer que ce Splinter Cell 3D, qu’on aurait aussi bien pu renommer en Splinter Cell : Chaos Theory 3D soit à ranger dans cette catégorie, il n’y a qu’un pas. Qu’on hésite tout de même à franchir.



Certaines situations sont paradoxales. Splinter Cell 3D EST paradoxal. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il semblait, du moins sur le papier, disposer de toutes les cartes en main pour être en mesure de s’afficher comme l’une des forces du line-up de la 3DS. Voyez plutôt : Ubisoft avait minimisé les risques en choisissant d’adapter l’excellent Splinter Cell : Chaos Theory sur la 3DS. Sauf que, le fait d’être parti de la version Playstation 2 du soft, loin d’être, à contrario de son homologue Xbox, inoubliable, pour développer ce “nouveau” volet n’était sans doute pas la meilleure chose à faire. Et pour cause : cette version, largement critiquée à l’époque pour ses niveaux aux passages amputés ou encore sa réalisation graphique décevante, conserve évidemment ses écueils une fois débarquée sur la console de Nintendo. Pourtant, tout n’est pas à jeter dans ce Splinter Cell 3D, et l’affichage en 3D ou encore le gameplay, couplant à la fois le stick analogique, l’écran tactile (vous permettant par exemple de gérer votre arsenal et vos “gadgets”) et les boutons A, B, X et Y servant à orienter la caméra, demeurent assez efficaces dans leurs genres. De la même façon, les objectifs des missions souvent variés et la trame de jeu, soignée au possible arrivent facilement à susciter notre intérêt. Intérêt toutefois rapidement plombé une fois les soucis de caméra (qui se pose purement et simplement SUR l’épaule de Fisher, amenuisant sensiblement notre visibilité, et ayant tendance à multiplier les situations où l’ennemi arrive à nous surprendre comme un bleu) et par la luminosité bien trop faible de l’image, qui nous pousse à enfiler les lunettes de vision nocturnes à la moindre occasion, mis en exergue. Sans vouloir à tout prix charger la mule, difficile également de ne pas blâmer les développeurs pour avoir fait l’impasse sur les modes de jeu en ligne, qui, sur Xbox, avaient à l’époque réussis à relancer l’intérêt du jeu une fois l’aventure solo bouclée. Comme quoi, ce Splinter Cell 3D aurait pu (du) exceller. Si seulement Ubisoft s’est donné les moyens de…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Un gameplay bien pensé
Une trame principale bien amenée

Les –
Une réalisation graphique décevante
Une caméra trop capricieuse
Le jeu manque de luminosité
Pas de mode multi

On peut le dire : le line-up de la 3DS traîne déjà quelques remakes pas toujours du meilleur goût. De là à avancer que ce Splinter Cell 3D, qu’on aurait aussi bien pu renommer en Splinter Cell : Chaos Theory 3D soit à ranger dans cette catégorie, il n’y a qu’un pas. Qu’on hésite tout de même à franchir.



Certaines situations sont paradoxales. Splinter Cell 3D EST paradoxal. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il semblait, du moins sur le papier, disposer de toutes les cartes en main pour être en mesure de s’afficher comme l’une des forces du line-up de la 3DS. Voyez plutôt : Ubisoft avait minimisé les risques en choisissant d’adapter l’excellent Splinter Cell : Chaos Theory sur la 3DS. Sauf que, le fait d’être parti de la version Playstation 2 du soft, loin d’être, à contrario de son homologue Xbox, inoubliable, pour développer ce “nouveau” volet n’était sans doute pas la meilleure chose à faire. Et pour cause : cette version, largement critiquée à l’époque pour ses niveaux aux passages amputés ou encore sa réalisation graphique décevante, conserve évidemment ses écueils une fois débarquée sur la console de Nintendo. Pourtant, tout n’est pas à jeter dans ce Splinter Cell 3D, et l’affichage en 3D ou encore le gameplay, couplant à la fois le stick analogique, l’écran tactile (vous permettant par exemple de gérer votre arsenal et vos “gadgets”) et les boutons A, B, X et Y servant à orienter la caméra, demeurent assez efficaces dans leurs genres. De la même façon, les objectifs des missions souvent variés et la trame de jeu, soignée au possible arrivent facilement à susciter notre intérêt. Intérêt toutefois rapidement plombé une fois les soucis de caméra (qui se pose purement et simplement SUR l’épaule de Fisher, amenuisant sensiblement notre visibilité, et ayant tendance à multiplier les situations où l’ennemi arrive à nous surprendre comme un bleu) et par la luminosité bien trop faible de l’image, qui nous pousse à enfiler les lunettes de vision nocturnes à la moindre occasion, mis en exergue. Sans vouloir à tout prix charger la mule, difficile également de ne pas blâmer les développeurs pour avoir fait l’impasse sur les modes de jeu en ligne, qui, sur Xbox, avaient à l’époque réussis à relancer l’intérêt du jeu une fois l’aventure solo bouclée. Comme quoi, ce Splinter Cell 3D aurait pu (du) exceller. Si seulement Ubisoft s’est donné les moyens de…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Un gameplay bien pensé
Une trame principale bien amenée

Les –
Une réalisation graphique décevante
Une caméra trop capricieuse
Le jeu manque de luminosité
Pas de mode multi

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