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Chronique du WE: Mathieu Minel & la Nintendo 3DS

Diantre que le sujet de cette génération de consoles est passionnant, en se trouvant au croisement de beaucoup de tendances lourdes : montée des smartphones, crise…

Diantre que le sujet de cette génération de consoles est passionnant, en se trouvant au croisement de beaucoup de tendances lourdes : montée des smartphones, crise du jeu au Japon, nouvelles technologies…

Beaucoup de choses ont été dites entre fans, journalistes et experts, mais très peu de l’intérieur.

J’ai du coup, contacté Nintendo France pour interviewer leur directeur marketing. Je vois déjà les sourcils se lever, mais ne vous inquiétez pas : Mathieu Minel n’est pas un directeur marketing dans le mauvais sens du terme.
Franc, ouvert, bourré de savoir “insider” sur l’industrie du jeu, il a le rare mérite de parler très franchement des concurrents, des rouages du milieu et de la compagnie qu’il a rejoint il y a 10 ans.

Il défend bien sûr Nintendo avec conviction et subjectivité, mais sans bullshit.

Vous le verrez vite dans cette interview qui balaye et éclaire les nombreux enjeux cruciaux qui se jouent aujourd’hui : la crise des éditeurs japonais, la philosophie de la NGP, le dilemme des smartphones, comment la drague à sauvé Konami et autres anecdotes croustillantes.

Enjoy !

Avant de lire et de réagir sur cette interview, notez ces quelques points :

  • J’ai déjà abordé lors de précédentes les enjeux et débats autour des smartphones, puis des 3DS et NGP.
  • Oui, cette chronique est bien une interview, parce qu’on aime varier les plaisirs, j’espère que vous apprécierez !
  • L’interview est de notre initiative, pas celle de Nintendo (qu’on embête déjà assez)
  • Nintendo n’a ni relu ni demandé à relire cette interview, pour les plus paranos d’entre vous 😉
  • Cette interview a été conduite par téléphone en début de semaine dernière, ce qui explique certains manques, particulièrement les dramatiques événements survenus la semaine dernière au Japon.

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“ILS ONT DÛ SE POSER DES QUESTIONS, EN INTERNE…”

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Hello Mathieu, à quelques jours de la sortie de votre nouvelle console, la 3DS, quelles sont tes premières impressions personnelles ?

Un peu de frustration au départ. Le culte du secret a fait que les équipes européennes l’ont découverte en même temps que tout le monde à l’E3.

Et maintenant ?

Et maintenant, je suis trop dans l’excitation, je ne peux pas être objectif. La connexion Mii par exemple, je ne pensais pas que ce serait si fort: je pensais que ce serait comme un Foursquare, et en fait cette approche d’humain caricatural est bien plus forte que des chiffres et des badges.

Confiant pour la sortie en France, alors ?

Le Japon nous met BEAUCOUP de pression pour que le démarrage soit en trombe. Le Street Pass, auquel Nintendo tient particulièrement, demande des ventes très élevées très rapidement pour fonctionner et être adopté.
Nous espérons donc plusieurs centaines de milliers de 3DS vendues en Europe, quand une base de 100 000 le premier mois était jusqu’alors satisfaisante.
Les chiffres de la seconde semaine au Japon nous donneront une indication : avec 400 000 unités au lancement, s’ils atteignent les 500 000 en seconde semaine, ça va devoir être dur pour nous ! (ndlr : la barre des 500000 a bien été passée)

La sortie japonaise a dû vous fournir d’autres indications… Côté jeux, par exemple: Professeur Layton en numéro 1, c’était prévu ?

Pas du tout ! La performance de Layton 5 a pris tout le monde par surprise, notamment chez Nintendo Japon. C’est un signe positif: Layton n’étant pas une licence destinée aux gamers, cela montre que notre pari de vendre des 3DS au-delà de cette cible est en bonne voie.

Mais c’est aussi un souci pour les autres jeux du line-up de lancement qui, ont peut le dire, se sont fait voler la vedette…

Tu penses notamment à Nintendogs + Cats ?

Oui. Nintendo ne devait sûrement pas s’attendre à ce qu’un éditeur tiers ne soit au top, et ce, devant une de leurs licences star… Ils ont dû se poser des questions en interne 🙂
Mais globalement, cela reste un bon lancement japonais. Et comme d’habitude, on a ici en Europe très peu d’infos et de sources.

Et c’est un signe encourageant pour les éditeurs tiers, qui n’ont pas toujours entretenu des rapports simples avec les écosystèmes Nintendo…

Tout à fait. Ces bonnes ventes de lancement et le fait que, contrairement à nos habitudes, quelques développeurs ont pu travailler très en amont sur la machine et ses nouvelles fonctionnalités, comme j’ai pu le voir récemment, ont forcément aidé. Nous ne sommes pas dans le portage basique ou l’exploitation gadget de features sur la première vague de jeux.
Il ne faut pas oublier qu’en général avec Nintendo, les éditeurs tiers recevaient les infos comme tout le monde: lors des annonces officielles de l’E3…

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“NOUS VOULONS DÉPASSER CES ÉDITEURS OCCIDENTAUX BOUCHES”

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Est-ce facile de développer sur 3DS ?

Cela demande clairement un effort spécifique. L’effet de relief, pour ne parler que de lui, eh bien il se bosse, il n’y a pas juste une case à cocher. On le voit d’ailleurs dans les premières productions : certaines gèrent bien mieux la 3D que d’autres au niveau framerate ou rendu.

Des exemples de bons élèves ?

Nintendogs + Cats ou le Resident Evil de Capcom ont vraiment été travaillés d’un point de vue technique, ce sont les benchmarks du moment. Ils portent aussi un message important en donnant une leçon de dev’ à certains éditeurs occidentaux qui bâclaient un peu leurs jeux sur DS ou qui faisaient bosser leurs teams smartphones…

Vous tournez ainsi le dos à la philosophie de la DS, facile à développer ? Je croyais que vous vouliez être plus cools avec les éditeurs tiers, justement ! Vous ne risquez pas de vous mettre à dos tous les éditeurs spécialisés dans les petites prods’ à petit budget, qui se sentaient bien sur la DS ?

Pour le moment, la 3DS s’adresse plus aux éditeurs japonais reconnus, mais en position de difficulté avec la génération actuelle de consoles, qu’aux petits studios qui bachotaient sur DS. Pour ressortir dans la logithèque de la 3DS, il va falloir ressortir plus de ressources qu’auparavant !

J’ai l’impression que cette avalanche de jeux “B” de ces dernières années vous a un peu agacé, à l’instar de la logithèque Super Nintendo à son époque ?

Il faut bien mettre les choses en perspectives. Déjà, les marchés japonais et européens sont très différents : Au Japon, nous n’avons pas vraiment connu ce problème. Mais en Europe, il y a eu inondation de titres pour les jeunes et des abus de licences. Cet embouteillage de titres, pour la plupart opportunistes, n’a pas laissé de place aux éditeurs occidentaux pour aller faire leur shopping au Japon et importer les nombreux bons titres déjà dispos. Cela a créé une crise pour beaucoup de studios japonais.

Le nivellement pas le haut dans le travail sur la 3DS est une manière de remédier à ce problème ?

D’une certaine manière. Notre défi, c’est de dépasser ces éditeurs occidentaux bouchés.

Ah oui, carrément. Il faut sauver le soldat Nippon !

Mais oui, c’est une question de survie : ce que peu de gens savent, c’est que les budgets des jeux HD sont si élevés que beaucoup d’éditeurs japonais sont au bord de la faillite financière ! Pour vous donner une idée, Microsoft aide financièrement tous les développements pour sa 360 au Japon, sinon rien ne serait lancé pour cette dernière.
Très peu d’éditeurs locaux ont su adapter leur structure et leur gestion à ces nouveaux budgets des consoles de salon, ces nouvelles approches, la prise de pouvoir du style et du public occidental. Dans ce flou, des développeurs stars ont littéralement fait exploser les budgets !
Pour Konami par exemple, le phénoménal LovePlus sur DS a permis de payer les errements de PES sur les consoles HD durant des années…

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“LES SMARTPHONES ? MISE FACILE, PACTOLE DIFFICILE”

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Et puis, il y a aussi ces fameux smartphones et tablettes qui ressemblent à des eldorados pour éditeurs en difficulté, mais pleins de licences historiques…

Quel surprise, on parle des smartphones !

Hehe, comment ne pas en parler ? D’abord côté éditeur, mais ensuite je n’aurais pas fini de vous cuisiner…

D’ailleurs, je préfère parler de “plate-formes nomades autres que les consoles”, parce que l’on doit inclure les tablettes, maintenant.

… Que les éditeurs semblent avidement courtiser. Pour en revenir à votre cas des éditeurs japonais, nous avons vu des annonces en cascade autour d’une tendance pour cette année : que ce soit Capcom, Sega ou Square Enix, le développement de jeux sur consoles “classiques” stagne ou baisse légèrement, quand la production de jeux sur smartphones va doubler, voire quadrupler par rapport à 2010 !

D’une certaine manière, je les comprends. C’est très facile de se refaire la mise sur ces productions pour nouvelles plate-formes, le coût de développement et de distribution étant dérisoire. Mais il est aussi très difficile de remporter le pactole.

Aujourd’hui, les studios cherchent à fournir des productions rentables pour assurer derrière des développements plus coûteux. Il y aura ainsi moins de jeux sur les consoles portables… Et il sera donc plus facile de ressortir et de casser la baraque sur ces mêmes consoles. Cela entre fortement en compte, car nous ne devons pas oublier ce que nous sommes et notre but : tenir un business, apporter un maximum d’argent dans sa société !

Les éditeurs doivent donc se battre sur tous les fronts du jeu nomade, c’est une vision très ambitieuse, mais risquée du marché, non ?

C’est un risque, mais c’est un risque identifié chez nous. Le discours de notre président Iwata à la GDC allait dans ce sens : il y a une facilité de développer sur des plates-formes nomades autres que les consoles portables, mais c’est financièrement plus difficile et créativement moins enrichissant.

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“LA NGP ? JE NE LA COMPRENDS PAS”

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Le discours d’Iwata semblait d’ailleurs très fédérateur des acteurs actuels (éditeurs, constructeurs) face aux nouvelles machines, on aurait limite cru qu’il parlait aussi au nom de Sony. D’ailleurs, quelles sont vos premières impressions sur sa NGP ?

Je ne comprends pas la NGP ! Je ne comprends pas cette console. Il y a peut-être autre chose derrière que ce qu’on nous a donné à voir, mais là, les messages envoyés à la communauté et aux distributeurs font peur.

Autant Nintendo essaye d’être gentil avec des développeurs, autant Sony reste dur, car ces derniers se retrouvent devant des ressources nécessaires équivalentes à celle des consoles HD. Si on remet en perspective cette approche avec les grandes difficultés que traversent les éditeurs nippons dont je parlais, je dirais que Sony s’oriente clairement vers les éditeurs occidentaux, pour ne pas dire américains.

Justement, les éditeurs ne vont-ils pas créer des passerelles entre les jeux PS3 et les jeux NGP ? C’est ce qui semblait transpirer en substance du discours de présentation de Sony…

Oui, mais un jeu sur console de salon, ce n’est pas un jeu console de portable.

J’en suis convaincu. C’est ce qui a coûté à la PSP de bonnes ventes consoles et des ventes de jeux (Monster Hunter excepté) misérables…

Voilà. Le côté monstre de puissance de la NGP fait évidemment saliver le geek en moi, mais permettra-t-elle de développer de nouveaux jeux et de nouvelles expériences ? Je ne pense pas. Sony n’a pas compris, à mon sens.

Quand vous dites que Sony n’a pas compris, dois-je y voir une analogie avec la philosophie de la PSP qui déjà, singeait l’expérience de la PS2 ?

Oui.

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“ON TROMPE L’ENNUI, AVEC UN SMARTPHONE”

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Du coup, j’ai l’impression de revivre la guéguerre DS/PSP de 2004, sept ans plus tard : entre l’originale et la puissante, vous n’avez pas tant changé de philosophie…

À la différence que la DS était faite pour les petites équipes. Nous sommes montés en gamme, mais restons accessibles. Il y a aujourd’hui une différenciation nécessaire avec les autres plate-formes nomades.

Ahhh, nos amis les smartphones et nos copines les tablettes, on y revient !

On ne se voile absolument pas la face : il y a aujourd’hui un 3e acteur d’un point de vue développement et financier, et ce dernier prend de l’ampleur très rapidement.

Encore une fois, il faut bien séparer les marchés : en Occident, la déflagration a été concentrée sur un seul acteur: Apple, qui est arrivé vite, fort et loin devant ses propres concurrents historiques. Mais au Japon, le jeu sur téléphone existait déjà depuis longtemps et de manière répandue. Il n’a donc pas été bouleversant dans son rapport de force pour les développeurs.

Si vous reconnaissez cette forte montée en puissance des nouvelles plates-formes de jeu, comment réagir ? Vous ne semblez pas trop vous adapter à ce nouvel acteur avec lequel il faut désormais compter.

Nous croyons dans le succès des nouvelles plates-formes nomades, mais nous croyons également à notre vision du jeu nomade. Nos études internes montrent que ces smartphones et tablettes touchent un public et des usages complètement différents des consoles portables.
Un possesseur de smartphone ne va pas que jouer. On trompe l’ennui avec smartphone, c’est un nouveau marché. Quand on veut vraiment jouer, c’est vers une console que l’on se tourne.

Pourtant, votre marché stagne depuis quelques mois, ça fait gros la coïncidence…

Pour nous, la baisse des consoles portables en Europe est uniquement due au piratage

Mouais. Alors disons que les smartphones ne vous mettent pas encore en danger, car vous offrez des expériences différentes, sous-entendues plus qualitatives… Le jeu sur smartphone va bien évoluer, non ?

À Moyen Terme ? Non. Dans 5 ans, peut-être.

Quand même ! Lorsque l’on regarde le jeu sur portable, on voit qu’il rattrape son retard à vitesse grand V ! Du Snake de Nokia aux dernières productions d’Epic, le tout en quelques années, on ne les sent pas remonter toute l’histoire vidéoludique à toute blinde ?

Non, tant qu’il n’aura pas de bouton, ce ne sera pas comparable. Le jeu sur portables, c’est toujours du snacking, du grignotage. Imiter les consoles, c’était aller à sa perte. Il a donc muté pour créer autre chose et c’est très bien. Il n’a pas cannibalisé le marché.

Ah si, il a cannibalisé les équipes de développement. C’est une lutte cruciale que l’on ne voit pas : le temps et les personnes dédiées des éditeurs et studios ne sont pas extensibles, je ne le dirais jamais assez. Il y a bataille ici, d’où le discours d’Iwata cette année.

Et du coup, vos chers éditeurs “traditionnels” ont quand même fait le choix de se lancer, on y revient !

Et un peu maladroitement, car c’est pour le moment une manière de redresser la barre à court terme, dans l’urgence. On a pu le voir avec Capcom, qui a copié éhontément Splosion Man. Vraiment, c’est une relation de cause à effet . Il faut corriger les errements de développeurs stars sur les consoles HD dont les budgets explosés ont mené les éditeurs vers les smartphones.

Et pourquoi n’y resteraient-ils pas ?

On ne peut les limiter à cela uniquement. Activision et EA n’ont pas l’air enchantés par leur département mobile, ils rachètent donc des studios spécialisés, c’est de la croissance externe, cela ne traduit pas de vraie stratégie.
Et cette stratégie du tout mobile va trouver ses limites chez les devs. Ce sont des créatifs, il faut les motiver avec de beaux, de gros projets.

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“LA LEÇON DE LA GAMECUBE, ON L’A APPRISE CHÈREMENT”

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Je reste tout de même circonspect. Lorsque je regarde cette effervescence qui fait bouger une industrie et l’immobilité teinté d’assurance des leaders historiques du secteur, je me demande si vous n’êtes pas un peu les majors du disque des années 2010 ?

Si on regarde dans le rétro, c’est exact, c’est certain.
Je pense cependant qu’on ne va pas se faire bouffer comme la musique, qui reste de la musique (ou du livre, etc.) quelque soit le support, quand le jeu vidéo reste une expérience fondamentalement différente suivant les plates-formes, liées à elles. C’est ce que le Nintendo Japon se dit.
Et Wii Fit, pour le dématérialiser, bonne chance !

Je reviens donc à la charge avec mes chers smartphones : que se passera-t-il le jour où, suivant un possible succès du Xperia Play, ils adopteront tous des boutons pour jouer en plus de leurs interfaces existantes ? Pourquoi ne pas lancer un smartphone Nintendo ?

On nous a déjà approché à ce sujet, on a toujours dit non. On est contre les abonnements, on a une peur panique des infrastructures trop lourdes. C’est comme ça, c’est Nintendo, avec ses forces, ses faiblesses et ses certitudes.

Par exemple ?

Une force : Personne ne se sait développer des interfaces utilisateurs hardware et software comme Nintendo. Il suffit de regarder notre avance dans le motion gaming.

Une faiblesse : Sur la consommation online moderne comme le XBox Live par exemple, nous sommes dans les choux. On n’est pas fait pour, et quand Nintendo n’est pas fait pour quelque chose, il ne faut pas forcer. C’était la leçon de la Gamecube, que l’on a apprise chèrement : en cherchant se rapprocher de la PS2, on a échoué, on n’a pas émergé.

Une certitude : Nintendo restera toujours une société à Kyoto avec le poids du passé sur ses épaules, tous les jours. Ils auront toujours une stratégie de différenciation qui sera très forte, quitte à aller à contre-courant du marché. Rappelez-vous de la Wii en 2005 : elle en avait déclenché, des torrents de rire chez les spécialistes à l’époque !

Du coup, est-il encore pensable pour vous de dominer clairement le marché du gaming nomade, comme cela a toujours été le cas depuis l’introduction de la Gameboy, il y a plus de 20 ans ?

Eh bien, si je résume ma pensée :

– Le jeu sur smartphone n’est pas dangereux pour les consoles portables.
– Il est difficile d’émerger sur les nouvelles plates-formes de jeu, surtout financièrement.

Il y a pourtant d’énormes succès, Angry Birds en tête.

Il ne faut pas être aveuglé par les chiffres bruts, il faut les mettre en perspectives: le prix moyen d’un jeu sur ces stores est de 84cents. Un éditeur ne pourra jamais rivaliser avec un jeu 40 euros, vous imaginez le coefficient multiplicateur pour retomber financièrement sur ses pieds ?

Il n’empêche, cette culture du jeu à 1 euro deviendra à terme une norme psychologique pour acheter un jeu. Comment justifier, vendre vos consoles et vos jeux avec vos tarifs dans cette ère à venir ?

Il sera toujours plus facile d’offrir une console qu’un smartphone à un gamin. Ce sera leur première expérience vidéoludique nomade, donc leur benchmark qualitatif. Pour le moment, je ne vois pas cette génération arriver vide d’expérience sur console portable.

Vous considérez donc toujours proposer une expérience meilleure, en plus de différente, que vos nouveaux concurrents…

C’est encore plus que cela : les smartphones s’éloignent d’une valeur cruciale et fondatrice du jeu vidéo : l’expérimentation. L’écran tactile comme seule interface pousse à la standardisation et le jeu vidéo, ce n’est pas la standardisation.
Le jeu vidéo va encore dans le sens du prototype, pas de la standardisation, c’est un terrain de nouvelles expériences hardware et software.

Merci Mathieu. Dernier mot avant de vous laisser : qu’est-ce que vous iriez bien piquer chez la concurrence ?

Ah je ne sais pas, je suis vidé là !

Je ne lâche pas !

Bon, OK. Alors hum… Sur la NGP, la surface tactile arrière fait sens d’un point de vue intellectuel, mais pas dans l’usage: elle n’est pas à l’épreuve des balles de la réalité, j’ai toujours l’impression qu’ils vont la faire tomber quand ils caressent le dos tout en jouant ! N’oublions jamais : les gens ne sont pas soigneux (rires).

Côté smartphones et tablettes, je suis vraiment envieux du multi touch, c’est génial. Mais apparemment, des jeux multitouch arrivent sur 3DS, j’ai vu des protos avec plusieurs stylets en action. Nous avons donc techniquement du multitouch sur la 3DS, c’est juste qu’on n’a pas encore de jeu. C’est frustrant, j’en veux aussi !

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“Les Chroniques du Week End sont des réflexions de Lâm Hua sur la culture et l’industrie geek. Elles engagent les opinions de leur auteur et pas nécessairement celles de l’ensemble de la rédaction du JDG.

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Vos meilleurs commentaires et suggestions : à vous de jouer !

gilidan

@Chihonghoac : Oui le problème pour les smartphones c’est la batterie! Je suis d’accord.
Mais pour une console portable bien que ce soit important! c’est sur, si tu as pu de batterie, ben tant pis… tu jouera plus tard!
Alors qu’un smartphone sans batterie, tu ne peux plus appeler, on ne peut plus te contacter, tu n’as pu accès à internet ni à tes mail…
Donc tu perds l’intérêt d’un téléphone pour avoir joué!
C’est biiien pire je trouve…

phentex

C’est comme ça que fonctionnent pas mal d’entreprises asiatiques implantées à l’international. Tout est pensé et savamment gardé dans le périmètre de la mère patrie ; les antennes dans les autres pays ne sont que des sucursales de ventes qui executent au garde à vous sans partager la moindre avance de phase stratégique. (Meme souci chez Lenovo par exemple)

ouinouin

Ce que je voulais dire, c’est que la philosophie de Nintendo me parait cohérente. Je ne sais pas si elle fonctionnera, mais dire que le salut des consoles portables (à court/moyen terme) passera sûrement par un marché de joueurs qui sont plus qu’occasionnels, voulant des jeux créatifs et originaux, sur des plateformes qui le permettent me paraît logique.
Je ne dis pas que c’est la seule solution, ou même que c’est viable, mais je trouve ça cohérent. Les joueurs qui prennent leur console portable veulent de vraies créations dessus, quelque chose de nouveau, qui leur apportera une autre expérience.
Et la preuve à nouveau avec Dungeon Hunter 2 qui est un très bon jeu, mais qui malgré ses qualités n’apporte, si je puis dire, rien de nouveau au genre.
A mon humble opinion, il est plus simple pour des créateurs d’avoir un budget et des moyens pour des jeux en vente à 40 euros, que pour ceux à 0,99 euros.
Même si il est évident que cette tendance finira par ne plus être, avec la multiplication des plateformes smartphones/tablettes, qui rendra ce marché bien plus attractif.

 

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45 commentaires
  1. je suis d’accord, le jeu sur téléphone ne pourra jamais remplacer un jeu console… sur téléphone j’y joue effectivement pour tromper l’ennui… et puis il y a bien plus de jeux qu’on achète sur téléphone pour ne plus y jouer que sur console, tout simplement parce que sur console vu le prix, on réfléchit à 2 fois… Quant au multitouch, l’écran n’est pas assez grand sur une DS/3DS… donc j’en vois pas l’intérêt…
    pour le Nintendo Phone, laissons chaque personne à sa place… Sony a une branche pour la téléphonie, une pour les écrans, une pour la console… ils peuvent donc être partout à la fois… Nintendo c’est une société de jeux vidéo (et anciennement d’éditions de cartes à jouer), donc à part ce domaine…

  2. Sympa l’interview! Merci Lam!

    Et je suis 100% d’accord avec Mr Minel: le jeu sur smartphone, c’est le fast-food du jeu vidéo! Rien ne remplacera des vrais boutons physiques!

  3. je demande quand même “à voir” dans le futur, j’estime que les tablettes constitueront une passerelle entre le fastfood-smartgaming et le jeux console-de-salon.

    Mon point de desaccord vient de l’autonomie. Parce que jouer sur un smartphone détruit l’autonomie de celui-ci, la console portable (3DS uo NGP) aurait gagner la bataille. En revanche, avec seulement 3H et des poussières d’autonomie, la 3DS ne gagne pas de point sur ce terrain là.

    De plus, la génération NOW veux du jeu directe, maintenant tout de suite. Une plateforme de téléchargement aurait eu pas mal de succès. De même qu’un FreeTestGaming, ça incite pas mal à l’achat….

    Dommage pour Nintendo, c’est une société que j’aimais bien. Je leur prédit un avenir à la SEGA (ma vision strictement personnelle). J’aimerais qu’il se relance sur une nouvelle console, j’attends une Wii2, ou une nouvelle console portable en 2012.

    La situation au japon a aussi changé la donne. RIP Nintendo!

    1. La PSP!Go a prouvé que les gamers ne sont pas prêts à sacrifier le support physique sur l’autel de la simplicité. On ne peut pas lier le marché du JV avec les appstores & cie, le public est carrément différent, les goûts et exigences différents.

      1. @seraphiroth : le marché change. Je prends le pari en tant que gamer. Je prends aussi le pari en tant que marketeur!

  4. Ca ne choque que moi qu’un directeur marketing, et a fortiori une equipe europe, d’une entreprise soit informée aussi tardivement sur les produits qu’ils sont sencé representer..?
    “Le culte du secret a fait que les équipes européennes l’ont découverte en même temps que tout le monde à l’E3.”
    Je penses que la paranoia qui est omnipresente dans l’industrie, et specifiquement videoludique, est un des elements qui fait que l’ont se retrouve avec des campagnes marketing aussi baclée et foireuse en europe.
    Quand au couplet sur le le piratage responsable de la chute des consoles…je comparerais ca aux discours de pascale negre qui nous joue du violon en nous expliquant qu’il ne peu plus produire autant d’artiste qu’il voudrait sous universal, et qui signe uniquement des singles de chanteur de telerealitée, Et l’industrie du jeux video qui nous sort des jeux issus d’emission de tele ou des “lea passion poisson rouge”.
    Bref très bonne interview et des question très pertinente, des réponses plus ou moins sans langues de bois, mais encore la preuve d’une industrie qui se voile les yeux en refusant d’accepter que le marché évolue et que les bases du passées sont depassées…

    …ouhhh je m’ennerves voila, je vais me faire une verveine fruits rouges… 😳

    1. C’est comme ça que fonctionnent pas mal d’entreprises asiatiques implantées à l’international. Tout est pensé et savamment gardé dans le périmètre de la mère patrie ; les antennes dans les autres pays ne sont que des sucursales de ventes qui executent au garde à vous sans partager la moindre avance de phase stratégique. (Meme souci chez Lenovo par exemple)

  5. Moi ce qui me choque, c’est que M. Minel ne connait pas les caractéristiques techniques de la console, contrairement à ce qu’il dit à la fin, l’écran tactile de la 3DS n’est absolument pas multitouch.
    Il y à effectivement un jeu jouable avec 2 stylets qui à été présenté, mais on doit utiliser chaque stylet par intermittence, et non en même temps.

  6. L’interview est intéressante sur plusieurs points, mais la quantité de fautes m’empêche d’aller jusqu’au bout du truc : il y en a partout, orthographe, grammaire, conjugaison, liaison et oubli de mots en pagaille.
    Il faudrait une petite (grosse ?) relecture pour corriger ça.
    Dommage.

  7. Je ne vais pas commenter même s’il y a beaucoup à dire en bien comme en moins bien.
    Je vais juste vous remercier pour cette interview de qualité, aussi bien de l’équipe d’interviewer que l’interviewé qui a joué le jeu. =)

  8. C’est la meilleure interview nintendo que j’ai lue depuis 3 ans. On revient sur les erreurs de nintendo sur les manquements au passé ainsi qu’à leur prise de position future.
    Le directeur n’est pas fanboy et pointe certain mécanisme big N qui vont poser un problème dans très peu de temps. Nintendo va droit là où il veut et a appris que copier les autres ne sert à rien, tant qu’il réussi tant mieux mais gare à la chute car d’autres sont tombés (Sega).
    J’ai toute confiance en Nintendo mais avec la crise du japan il ferait mieux de développer leur communication et production/adaptation en occident où il y a un fort pouvoir d’achat (chiffre à l’appui pour la wii) que de rester sur leur ile (et c’est un Corse qui dit ça 😆 ).

  9. @Chihonghoac : Oui le problème pour les smartphones c’est la batterie! Je suis d’accord.
    Mais pour une console portable bien que ce soit important! c’est sur, si tu as pu de batterie, ben tant pis… tu jouera plus tard!
    Alors qu’un smartphone sans batterie, tu ne peux plus appeler, on ne peut plus te contacter, tu n’as pu accès à internet ni à tes mail…
    Donc tu perds l’intérêt d’un téléphone pour avoir joué!
    C’est biiien pire je trouve…

  10. Niveau jeux sur smartphone/tablette, je suis totalement d’accord avec lui : on pourra toujours justifier des jeux à 40€ pour la simple raison que niveau contenu, réalisation et expérience de jeu, ils seront toujours supérieurs à un jeu smartphone à 1€ (enfin, pour les bons jeux je parle, pas les daubes qu’on peut trouver sur DS).
    Angry Birds a du succès car il a un gameplay simple, on peut se faire une partie pendant une attente de 2 minutes, et il est addictif, tout ce qu’il faut pour réussir sur smartphone. Mais personnellement, une fois rentré chez moi ou lorsque j’ai plusieurs heures à tuer, je penche plutôt pour la DS ou la PSP.

  11. Sympa l’interview mais sur la question du jeux sur smartphone et co je ne partage pas tout à fait le même avis.
    Les smartphones sont tout à fait capable d’accueillir des portages de jeux DS quasiment tels quels et de plus en plus de jeux à qualité “gamer” voit le jour. Entre un SFIV light à 0,98cts et un SFIV light en 3D à 50€, mon choix est vite fait.

    Après si je me base sur mon propre comportement de gamer, ayant une DS+une PSP+un iphone 4, je dois avouer que ma plateforme nomade où je passe le plus de temps dernièrement c’est sur iphone. Après une fois chez moi, entre la PS3, la 360 ou PC je ne vois pas pourquoi je retournerais sur DS ou PSP. Et en déplacement, je ne vois pas pourquoi je trimballerais avec moi une console qui ne pourra pas me tenir une journée. Si je dois jouer avec constamment une prise secteur à mes côtés autant que je trimballe mon laptop.

    Clairement avec un Iphone dans les poches, je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais investir dans une autre console à 250€+50€ le jeux pour une expérience que je trouve pas si différente que cela.
    Je précise au passage que je ne joue absolument pas à angry bird et consort.

  12. @rostok: Je suis moi-meme un peu dérangé, mais de la à dire que c’est illisible…Grammar nazi toussa.

    Sinon “Non mais les fans de musique, les vrais, ils acheteront toujours les CDs, la musique dematérialisée ca ne joue pas sur le même secteur” vs “Non mais les fans de jeu-vidéo, les vrais, ils joueront sur console, les smartphones ca ne joue pas sur le même secteur”…

  13. je ne comprend même pas se débat du jeux sur smartphone…
    Je m’amusai plus sur snake sur mon vieux nokia que sur je ne sais quel jeux ou il faut taper sur l’écran comme un damné.

    Sérieusement, le jeux vidéo se vis avec des boutons et une croix ou un stick directionnel “point”

    Et puis oui comme dit plus haut, tu joue, tu joue et puis zut plus de batterie… bon ben tampis je suis injoignable mais waw j’ai exploser mon gamerscore !

    c’est comme si on nous faisait des montres à écran tactile avec processeur dual core et multitouch qui peuvent faire tourner street fighter 4 waw super mais à la base c’est fait pour donner l’heure… le multifonctions c’est bien mais pas si c’est au détriment de la fonction de base non ?

    un dernier mot qui résumera tout… “ergonomie”

  14. Il y a des jeux sous Android auquel j’ai plus jouer que bien des jeux sur DS. Le débat comme quoi un jeu se joue avec des boutons ou pas est un mauvais débat. Il faut que le concept du jeu soit adapter à son support.

  15. “montée des smartphones, crise du jeu au Japon, nouvelles technologies…”
    Ah bon, il y a une crise du jeu au japon, les pauvres j’espère que ça va s’arranger.

  16. @gilidan : je suis d’accord avec toi, c’est ce que je dis en substance. Par contre, avoir la même autonomie sur ta 3DS et ton smartphone, je trouve ça pourri. Vive les consoles avec Une journée entière d’autonomie. C’est là que se situe une bonne stratégie d’entreprise.

  17. @chihonghoac : Alors on est d’accord;), puis c’est sur 3h d’autonomie c’est faible… C’est surement l’effet 3D!
    @ed : C’est sur… Mais tu sais l’interview a été fait avant le désastre… donc….

  18. Cette interview est juste excellente ! Je le disais justement hier à Greg pendant le point presse d’Archos : c’est un plaisir de voir que le JdG arrive désormais à proposer du contenu interne de qualité et ne se limite plus au simple fil d’actu…

  19. @gilidan : complètement d’accord 🙂 et puis je rajouterais un smartphaone d’une journée (réelle) d’autonomie, ça le ferait aussi 😉
    @Lam : tes chroniques sont excellentes, on sent que t’es un vrai, toi! J’écris actuellement sur w3sh, et si un jour j’atteins ton level, je serais tout simplement fier de moi-même! Mais ce jour là, tu seras déjà à un autre stade 🙁 ! Excellent boulot, bravo!

  20. Je rappelle à tous que la 3DS aura son eShop, et qu’il existe déjà les Wiiware et DSiWare. Pour les démos, elles sont à télécharger sur la Chaine Nintendo.

    Longue Vie à Nintendo

  21. @ubrab : je ne dis pas que c’est illisible, les phrases sont compréhensibles malgré l’oubli de nombreux mots, je dis que ça ne me donne pas envie d’aller jusqu’au bout de la lecture de l’article avec une interview qui reste intéressante. Je suis loin d’être un nazi de l’orthographe ou de la grammaire, mais pour du journalisme de la relecture est nécessaire.
    Mais là où je vais être encore plus pointilleux, c’est dans les journaux papiers où là les fautes ne sont pas acceptables, parce qu’on ne peut pas les corriger une fois le torchon publié.

  22. Pour avoir testé la 3DS aujourd’hui pendant a peu près 20 min et notamment le jeux Super Monkey Ball (sans intérêt); Franchement la 3D sans lunettes ouais c’est “cool” et? J’ai une très bonne vue au bout de ces 20 minutes il a fallu que je quitte le magasins parce que la lumière des néons me faisait horriblement mal aux yeux … c’est sur qu’il y a de la recherche et tout mais franchement l’intérêt reste quand même assez limité par rapport a une DSi normale (surtout avec la question de l’autonomie)

    Sinon je pense qu’il vont se faire un paquet de fric et que les gens vont s’en lasser assez rapidement . Mais enfin ça on verra bien .

  23. @ouinouin

    Figure toi qu’il existe aussi l’inverse. Il commence à avoir des jeux spécialement conçu à la base pour Iphone et qui sont prévus de se retrouver sur le psn à l’image de Dungeon Hunter 2 de Gameloft.
    Les titres comme SFIV, Secret of Mana, Chevalier Baphomet pompé des versions consoles démontrent juste que l’Iphone est tout à fait capable d’accueillir des jeux de qualité gamer. Après qu’il s’agit de simple portage multiplateforme ça n’empêche pas des créations exclusives. On peut très bien imaginer un nouvel épisode du Pr Layton sur Iphone.

    Concernant l’ergonomie de l’écran tactile multitouch, je pense que c’est aussi une question d’habitude. Justement un titre comme SFIV qui est exigeant en termes de manipulation démontre très bien que ce type de gameplay peut aussi se transposer sur smartphone et tablette tactile.

    Il faudrait aussi aborder la possibilité pour les tablettes tactiles d’accueillir le service de cloud gaming Onlive. HTC ayant investit plusieurs millions dedans, je pense qu’il faudra s’attendre à ce qu’ils sortent des produits intégrants ce service.

  24. @ouinouin on trouve quand même des jeux avec de bonnes expériences sur smartphone, ce sont aussi de véritables créations (pas uniquement des portages). Prenons l’exemple d’inception, d’osmos qui sont des expériences intéressante. Il y a également le jeu de labyrinthe virtuelle dans l’application Layar ou tu dois essayer d’en sortir en marchant réellement.
    Perso je m’en tape du support, du moment que l’expérience est intéressante. Après pour certains jeux, le smartphone est quand même bien à la rue (le cas de sfIV est un bon exemple, une belle version mais light avec une jouabilité qui ne vaut quand même pas une version salon/acarde/portable). Je suis d’accord avec la plupart c’est que pour l’instant rien ne vaut nos fameux boutons physique. et puis je dois reconnaître que je suis moins exigeant avec un titre à 0.79€ qu’avec un titre à 50€.

  25. Les jeux sur smartphones font plus figure de benchmark que jeux créatifs, travailler et original.

    Angry birds n’est en rien un bon jeu à mon gout, sorti tout droit d’un jeu flash du nom de Yeti sports, ce sont juste des casuels.

    Ok EPIC à adapter sont moteur sur Smartphone ? pour jouer quoi 10min ? c’est qu’oi l’intérêt d’avoir un jeu sur smartphone si on ne peux jouer que 10min, exemple même infinity blade certe graphiquement excellent, néanmoins du pur précalculé, aucune liberté d’action, tap action, les même scenes sont sans cesse repeter, bref rien de bien extraordinaire, c’est plus un benchmark pour smartphone, qu’un jeu dans lequel on se risquerais de s’attarder.

    Maintenant un truc que je ne comprends pas dans la politique de Nintendo, c’est qu’il parle de tenir un business mais sans regarder au bonne endroit, sortir une nouvelle DS tout les 6mois n’est pas non plus le meilleur moyen d’attirer les gens, c’est simple la DSI est un flop et la DS XL sont des flops… on pas se voilé la face, sortir une DSI en promettant moulte et merveille sur les capacités de la caméra, c’est un peu de la foutaise… nouvelle expérience, faut pas deconner… il se fou un peu de la gueule du monde le monsieur Nintendo… moi je trouve qu’il y’a plus d’expérience à utiliser accelerométrie qu’un simple stylet dont le multitouch est impossible sur un ecran resistif, monsieur nous parle de multitouch avec style, du mauvais multitouch alors, le jour où nintendo pensera à passer à du capacitif on en reparlera…une meilleur résolution d’écran, etc..

    On peu innover sans pour autant foncer droit dans le mur et offrir une expérience.

    Nintendo est surtout dépasser par les evenements car le jeux video évoluer dans un autre sens mais avant tout c’est aussi l’accessibilité de ses jeux à petit prix qui est un plus, tu m’expliquera l’intérêt d’aller vers un street fighter DS/PSP à 40euros contre exactement le même à 1euro…

    Ok y’a pas de boutons, mais sa évoluera comme tout et la c’est surtout les console portables seront aux oubliettes une fois que le marcher sera maitriser, meilleur autonomie etc (ce qui se passe sur tablet) et sur les prochains phone avec plus de 7h autonomie offrant la HD etc..

    Aller on se fait un petit test

    D’un côté la 3DS 249euros offrant la 3D, nouvelle expérience de jeux on y repassera, etc…

    De l’autre côté les LG et compagnie débarque en 3D, prix 300/400euros fonctionnalité 3D, video HD 1080p, autonomie accru, ecran nouvelle generation, la où nintendo se cantonne à du TN sans nom, amélioration du market place android, IOS etc… toujours de nouveau jeu, evolution etc…

    A l’heure actuel on peux dire ce qu’on veux , mais real racing 2, GT racing, NBA Elite 11, Dungeon defenders, Final fantasy, etc des milliers de jeux qui commence à être de plus en plus travailler et bien plus accessible que les 40euros… et la preuve que sa fonctionne, Angry birds (jeu flash, 1euros) multimillionaire, faut pas déconner, y’a un gros marché à se faire et devenir multimillionaire aujourd’hui c’est aussi partir de rien et sa va plus vite que par le passé

    on fait un exemple evolution

    On commence par un simple jeu, recolte d’argent, on fait un meilleur jeu et ainsi de suite… c’est comme ça l’évolution.

    Maintenant si Nintendo ne veux pas faire comme Sony et ne pas tomber comme Sega, ils ont tout intérêt à trouver d’autres escuses que celle-ci, parceque les milliers de casuels sur leurs DS et la raison de leurs banalité et non pas à cause du piratage… toujours et encore le piratage…

    Angry birds à du être pirater je ne sait combien de fois, prix à 1euros, c’est pas pour autant qu’il pas exploser son compte en banque…

    Bref une leçon à apprendre chez Nintendo, c’est d’essayer d’arreter de vouloir donner des leçons de vie ou de créativité, parceque 15mille remake de Mario, Zelda, etc… c’est pas ce que j’appele une nouvelle expérience de jeu…

  26. Faudra que Mr Minel m’explique en quoi le line-up de la 3DS applique sa philosophie : “Oui mais un jeu sur portable n’est pas un jeu de console de salons”.. Et en quoi la NGP qui a tout de la 3DS (écran tatcile, gyroscope, accéléromètre, réalité augmentée etc etc..) sauf la 3D ne peut pas proposer la même expérience que la 3DS sauf la 3D ?

    je rigolerais le jour où on verra un émulateur 3DS tourner sur la NGP…

  27. tiens, la photo à changé… de l’homme d’affaire soigné, propre sur lui, on passe à son cliché façon pere noel… une raison ?

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