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Chronique du WE : When We Were Kings

L’industrie est une drôle de montagne russe et celle(s) qui nous intéresse ne fait pas exception. Entre nouveaux secteurs, leaders, perdants et tendances de fond, nous…

L’industrie est une drôle de montagne russe et celle(s) qui nous intéresse ne fait pas exception. Entre nouveaux secteurs, leaders, perdants et tendances de fond, nous sommes témoins de nombreux retournements de situations.
Pourtant, certains acteurs arrivent à inventer, crédibiliser puis contrôler fermement de nouveaux marchés. Et sur le moment, nous avons l’impression qu’ils resteront les leaders pour toujours, que personne ne pourra venir les chercher aussi haut. Et pourtant.

Presque à chaque fois, une révolution s’opère, une tête noble tombe, un trône change de propriétaire au profit d’un autre. Comment peut-on détenir, régner totalement sur un marché avant de toute perdre ? Explications à travers 10 cas d’école.

Ils peuvent se tenir la tête entre les mains ces leaders incontestés qui, après avoir crée un marché ou une technologie, se sont retrouvés sur le bord de la route qu’ils ont eux-même pavés.
Les cas sont innombrables, je vous en ai donc sélectionné 10 qui chacun à leur manière, ont marqué le geek observateur que je suis. Enjoy !

– SONY

Son royaume :
La musique nomade. Lorsque le géant japonais lance en 1979 le Walkman, son baladeur cassette pas cher et portatif, la musique va changer de visage, en devenant mobile. Il s’écoulera en 30 ans 220 millions de Walkmans et 120 millions de Discmans dans le monde.

Dates de règne :
Symboliquement, on pourrait dire 20 ans, de 1979 à 1999, année de l’avènement massif du mp3.

La chute :
Sony étant Sony, le constructeur aime lancer et imposer ses propres formats (bien que la cassette fût inventée par Philips). Problème, le mp3 est un format gratuit, standard, non vérrouillé et utilisé par tous les logiciels d’échange, Napster en tête. Et devient plus qu’une norme : une culture.
Sony va pourtant s’entêter avec un format maison (l’Atrac) et un logiciel propriétaire (SonicStage) qui vont condamner ses lecteurs mp3, qui bouffaient en plus de la Memory Stick, la carte mémoire soutenue par Sony. Plus tard, Ken Kutaragi (papa des PlayStation) critiquera ouvertement la division musicale de son entreprise pour avoir entraîné une crise financière sans précédent.

Le nouveau roi :
Apple. A la surprise générale, c’est une marque d’ordinateurs en pleine convalescence qui va rafler le marché, avec son écosystème iPod/iTunes. Sony tentera bien de revenir et d’intégrer la marque Walkman dans des téléphones et des baladeurs, rien n’y fera : la marque, aujourd’hui aussi générique que Frigo ou Kleenex, n’a surtout plus aucune aura auprès des mélomanes en balade. C’est l’iPod qui devient aujourd’hui un terme étendard.

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– PALM

Son royaume :
Les PDA. Palm est l’un des pionniers du concept de Personal Digital Assistant avec les anglais de Psion et Apple, via son Newton. Avec un design visionnaire (comparer un Palm V et les smartphones d’aujourd’hui), un OS léger et une autonomie de chameau, Palm devient très rapidement le leader incontesté du marché, un must have pour les pros.

Dates de règne :
1996-2002. Un règne assez court, mais qui aura marqué, en faisant entrer ces petites tablettes tactiles dans nos vies, dont le design prévaut encore.

La chute :
Sous-estimant les besoins en multimédia et en communication en entreprise, tout comme la puissance commerciale de son rival de l’époque Microsoft, Palm s’est vite retrouvé largué dans la course aux objets intelligents.
Une fois ses PDA un peu hors du coup malgré leurs qualités (le Tungsten) et l’abandon de Sony et ses fameux Cliés, Palm s’est attaqué aux smartphones. Mais avec une gamme un peu isolée et peu performante. Le premier Tréo sous Windows CE à officialisé la défaite de Palm.

Le nouveau roi :
Microsoft et ses pocket PC. Appliquant contre Palm la même stratégie qu’avec Apple dans les années 80, Microsoft à rempli le marché de nombreux PDA sous différentes marques (HP, Compaq, Asus, Toshiba, Dell…) embarquant Windows. Un règne qui ne durera pas, les nouvelles générations de smartphones, portées par Rim et Apple déferlant avec violence dès 2007.

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– iD SOFTWARE

Son royaume :
Le FPS, genre ultra populaire inventé avec Castle of Wolfenstein en 1992. Suivront alors des jeux mythiques comme la série des Doom et celle des Quake, pendant que de nombreux studios vont licencier le moteur de John Carmack pour créer de d’innombrables FPS

Dates de règne :
1992-2004.

La chute :
iD n’arrive pas à se renouveler. Alors que les FPS commencent à prendre une tournure plus cinématographique et scriptée (Half-Life, Medal of Honor), Quake III restera inaccessible et trop orienté multi pour nombre de gamers, quand Doom III, sombre et claustrophobe, se révèlera beau mais limité.

Le nouveau roi :
Respawn Entertainment. Vous ne les connaissez pas ? C’est normal, ils n’ont pas encore sorti de jeux. Enfin, sous la bannière de ce nouveau studio. Par contre, Jason West et Vince Zampella ont déjà roulé leur bosse chez 2015 puis en créant Infinity Ward. En gros, ce sont les hommes derrière Medal of Honor : Débarquement Allié, les séries Call of Duty et Modern Warfare. Aka les plus succès du jeu vidéo de l’histoire, ayant imposé leur langage propre : background réaliste, évolution linéaire et lourdement scriptée, traitement cinématographique.

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– INDIANA JONES

Son royaume :
L’aventure, la vraie qui fait rêver petits et grands. Initié par la dream team Steven Spielberg (réal) et Georges Lucas (production), cet archéologue baroudeur explose le grand écran en 1981 : c’est épique, rigolo et superbement rythmé. Aujourd’hui encore, les 3 premiers épisodes n’ont pas pris une ride et les musiques, accessoires et gimmicks sont gravés dans notre culture geek.

Dates de règne :
1981 – 1996, soit 15 années de référence absolue, jusqu’à l’arrivée du jeu vidéo…

La chute :
Toujours aussi au fait sur l’importance du merchandising et des produits dérivés, Lucas produit des jeux vidéos Indiana Jones. Il va cependant s’orienter vers les jeux d’aventure point & clic : l’adaptation de Last Crusade et l’inédit Fate of Atlantis seront des succès, mais laisseront sur le bord de la route tous les fans espérant un vrai grand jeu d’action – aventure. Erreur stratégique.

Le nouveau roi :
Ou plutôt la nouvelle reine : Lara Croft. En s’inspirant totalement d’Indiana Jones mais en ajoutant une forte dose de glamour, Toby Gard touche le jackpot et durant des années, Tomb Raider est la référence première en terme d’aventure, quelque soit le support.
Lucas tentera de corriger le tir avec un jeu d’action sous licence Indiana Jones, mais ce dernier se fera etrillé par la critique : il est mauvais (je confirme) et comble du comble, il se contente de singer… Tomb Raider.
Et côté ciné ? Disons poliment qu’Indiana Jones 4 et Lara Croft 1 ou 2 font jeu égal…

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– YAHOO

Son royaume :
Les moteur de recherche. Dès les années 90, tout le monde comprend bien qu’Internet est non seulement déjà gigantesque, mais surtout en pleine expansion : bien avant les masturbations actuelles sur la “curation”, il faut trouver un moyen de trier et trouver sur le net. D’où les moteurs de recherche, dont deux vont vite se détacher du lot : Altavista et Yahoo!.
Yet Another Hierarchical Online Organisation recueille vite tous les suffrages, avec son système de tri de réponse via certains critères, puis s’enrichir de nombreux services (news, mail), devenant ainsi l’un des premiers géants du web.

Dates de règne :
1995 – 2000, mais en années Internet, c’est comme les chat : on multiplie par 7.

La chute :
Alors que Yahoo est au sommet, une petite start-up de la recherche commence à faire du bruit : l’algorythme de Google est bien plus pertinent que celui de ses concurrents et Yahoo décide logiquement d’intégrer cette technologie dans son moteur de recherche.
Erreur : ils viennent de signer leur fin de règne en boostant ce qui deviendra leur plus grand concurrent.

Le nouveau roi :
Google. Côté Mountain View, on possède le meilleur moteur de recherche depuis 10 ans mais surtout, on a su se développer et inventer la plus grande “source d’argent
qui te coule dans les mains sans rien faire” depuis le duo Windows/Office de Microsoft : les adwords. Coupler recherche et pubs ciblées a fait exploser Google et laissé Yahoo! sur le carreau. En déclin sur toutes ses activités, l’entreprise a cependant refusé une offre de rachat de Microsoft.

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– MOTOROLA

Son royaume :
Les téléphones haut de gamme. Combien de films, de clips ont mis en avant les Startac de Motorola ? Must have de la première ère des GSM, ces téléphones bijoux avaient ouvert en plein boom technologique la voie des téléphones life-style : la finesse, la taille et le style avant les performances.
Startac (premier téléphone à clapet), V (plus petit téléphone du monde) et autre Razr (qui a lancé la mode des appareils fins) se sont ainsi vendus à des millions d’exemplaires.

Dates de règne :
De 1996, date d’introduction du premier Startac, à Juillet 2006, époque de la baisse de prix du Razr V3

La chute :
La gourmandise et l’immobilisme de Motorola leur auront coûté cher. Evidemment, on se rappelle de l’ergonomie catastrophique de ces téléphones, quand Nokia offrait des menus logiques, simples et unifiés (séries 40, 60).
Mais Motorolo restait numéro 2 du marché grâce à ces téléphones et une stratégie très risquée : lancer ses hauts de gamme à tarif prohibitif, 1000$ à l’époque pour le premier Startac (j’ai eu mon Startac 130 en business à 600 euros à l’époque, une aubaine !), puis de violemment en baisser le prix pour attirer une clientèle de masse pouvant “miraculeusement” accéder à ces téléphones de rêve.
Le Razr, vendu une fortune à son lancement, s’est soudainement retrouvé à 1 euro avec abonnement en 2006 et ses ventes ont explosé, pour atteindre le chiffre astronomique de 110 millions de modèles écoulés, un record ! Problème, la clientèle haut de gamme a boudé ces téléphones bradés à l’image de la marque américain, pendant que la concurrence est venue ravager le segment des jolis téléphones.

Le nouveau roi :
Samsung et LG. En lançant des armadas de téléphones super design et compact (500, Chocolate), les coréens ont noyé ce segment et tout produit ne surnageant pas au dessus de cette “norme de Séoul” était noyé. Nokia a très bien résisté avec ses premiers Smarpthones, sa série N et ses 8800 ultra haut de gamme, mais Motorola a littéralement sombré avec ses téléphones à l’ergonomie datant d’une autre époque. Après avoir frôlé la faillite et la revente, la division mobile de Motorola mise aujourd’hui à fond sur Android.

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– LEICA

Son royaume :
La photo de rue, de reportage. En lançant en 1913 un appareil simple, compact et robuste utilisant des demi-pellicules de film, Oscar Barnack a inventé la photo moderne et le format 24×36.
Le M3 entre dans l’histoire en 1954 en introduisant une technologie télémetrique aboutie et la fameuse monture M et reste encore utilisé aujourd’hui. Dès lors, des dizaines de fabriquants vont construire des clones de M et des appareils compatibles avec la monture, créant une véritable norme photo autour de Leica.

Dates de règne :
1913 – années 70.

La chute :
Alors que les japonais commencent à produire des appareils toujours plus perfectionnés et compétitifs, Leica invente un système qui va révolutionner la photo : l’Autofocus, ou tout du moins son ancêtre. Adieu mise au point à la main et au jugé, bonjour l’électronique assurant bien mieux cette phase dans la majorité des cas.
Problème, Leica n’y croit pas assez pour la garder… Et la revend à un constructeur Japonais, Minolta.
Alors que déjà les reflex taillent des croupières au télémétrique, tout le monde s’engouffre dans la technologie AF, sauf Leica, qui, réduit à un hobby de passionnés fortunés, frôlera durant des années moult faillites.

Le nouveau roi :
Les constructeurs japonais. Dans le sillage d’un Japon à la pointe des nouvelles technologies à partir des années 80 jusqu’aujourd’hui, les constructeurs dans l’ombre des prestigieux allemands (Leica, Zeiss…) font entrer la photo dans le marché de masse et la rende plus facile, plus assistée, plus perfectionnée.
Ils règnent aujourd’hui en maîtres absolus du secteur. De son côté Leica va bien et vient de signer ses meilleurs résultats depuis 10 ans. Dans son coin.

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– NOKIA

Son royaume :
Les smartphones, mais dois-je encore vous en parler ? Update : apparemment oui, je vous rappelle ces deux chroniques : Nokia va mal et ce n’est pas plus mal et Nokia, gueule de bois !

Dates de règne :
1995 – 2007

La chute :
Symbian = jusqu’à la mort, un écran tactile performant = jamais de la vie.

Le nouveau roi :
Tous ses concurrents : Rim, Apple, Google, Microsoft, HP…

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– FRIENDSTER

Son royaume :
Les réseaux sociaux, cela existait avant Facebook, avant Myspace. Dès 2002, parmi la première génération de réseaux, il y avait Friendster, qui possédait déjà pas mal de fonctionnalités indispensables aujourd’hui, entre gestion de contact, pan culturel avec des events et des pages de groupes de musique etc.
Pour avoir eu la chance d’en faire partie durant cette époque, je peux vous assurer que tout le monde ne jurait que par ce site : pour la première fois, les premiers millions d’early adopters et branchouilles du monde entier pouvait se rencontrer, se draguer etc.

Dates de règne :
2002-2004. Là, conversion en âge du chat ou pas, c’est court.

La chute :
Arrivé à une phase de croissance critique, la start-up n’a pas su faire les bons choix. Le site stagne d’un point de vue design et fonctions, quand MySpace séduit ados et artistes fans de customisation de pages (avec les résultats que l’on connaît) et Facebook fait des ravages dans les grandes écoles du monde entier, avec ses fonctionnalités avancées. Et vous connaissez le sort tragique des leieux branchouille : dès qu’un lieu encore plus branchouille s’ouvre en face, on devient ringard en une nuit. Alors que le site a officiellement enregistré 115 millions de comptes depuis son lancement, à peine 8 millions sont actifs.

Le nouveau roi :
Facebook. Arrivé le dernier, le site bleu et froid a grillé tout le monde. Très fonctionnel, diffusé de manière élitiste puis ouverte, le bébé de Mark Zuckerberg (et d’autres dont ce dernier tente de taire le nom) est devenu le plus gros phénomène du net de ces dernières années et incarne le web social. Et Friendster ? Racheté par une boîte malaisienne. On oublie toujours les amis qui partent à l’étranger.

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– NINTENDO

Son royaume :
Le jeu vidéo, que Nintendo à révolutionné dans les années 80 avec sa Famicom (NES) et ses jeux mythiques : Mario, Zelda, Metroid, Kirby et compagnie. Alors principalement tenu par les américains (Atari, Coleco), le jeu vidéo bascule d’un coup côté nippon et Nintendo va faire très mal avec ses consoles : Famicom, GameBoy et SuperFamicom, toutes leaders incontestées de leur marché.

Dates de règne :
1983 – 1994, soit toute l’époque “2D” du jeu vidéo.

La chute :
Alors que le jeu vidéo se déplace de plus en plus vers son époque “cinéma” (cinématiques, musiques et dialogues riches) gourmande en espace, Nintendo refuse le CD-Rom et s’accroche au cartouches. Argument officiel ? Pas de temps de chargement. Argument officieux ? Produites te revendues en exclusivité par Nintendo, ces cartouches sont des mines d’or. Passer au CD, c’est se couper d’une manne financière gigantesque.
Du coup, la N64 se retrouve avec d’excellents jeux, mais ces derniers ne marqueront jamais autant qu’un Resident Evil ou le Final Fantasy VII de Squaresoft sur PlayStation.

Le nouveau roi :
Ironie du sort, la PlayStation était à l’origine un lecteur CD Rom à brancher sur une console Nintendo, à l’image du Mega CD et du CDR de la PC Engine. Le projet ayant capoté avec Nintendo, Sony se lance seul dans son coin et convainc certains développeurs stars de les suivre dans sa voie : CD et plein cap sur la 3D. Nintendo (et Sega, dont la Saturn ne suivait pas en 3D) prendra cette révolution de plein fouet et attendra une décennie et la Wii pour revenir sur le devant de la scène.

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Les exemples sont encore nombreux et en fonction de notre degré de raisonnement et de mauvaise foi, on peut aller loin, je vous fait confiance pour trouver d’autres cas spectaculaires de règnes qui semblaient aussi solides qu’ils se sont effondrés sur une mauvaise décision, un manque de vision.

Preuve que malgré tous les efforts des géants de notre secteur pour vérrouiller leur situation, jamais rien n’est joué – ou acquis ad vitam aeternam. Et ce n’est pas plus mal, non ?

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“Les Chroniques du Week End sont des réflexions de Lâm Hua sur la culture et l’industrie geek. Elles engagent les opinions de leur auteur et pas nécessairement celles de l’ensemble de la rédaction du JDG.

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Vos meilleurs commentaires et suggestions : à vous de jouer !

Scytale

« Un prince s’il est sage doit savoir se conduire en tous temps et en toutes manières de sorte que ses sujets aient besoin de lui. Ils seront ainsi mieux disposés à le servir avec zèle et fidélité. » Nicolas de Machiavel.

Ca me fait penser à ces entreprises qui créent leurs propres format sans cohérences avec les autres entreprises pour assujettir leur clientèle. Aujourd’hui c’est apple qui vend des adaptateurs à 30€. Un jour prochain ce sera une autre entreprise parce qu’elle aura les moyens de rendre dépendant sa clientèle.

Seyed

Au début d’internet, Netscape Navigator règnait sans partage puis arriva Microsoft en rachetant Mosaic a créé Internet Explorer puis a rafflé la mise.
Maintenant, ils se sont fait rattrapés par Firefox, Chrome, Opera et Safari.

y0tta

Allez je vais rajouter ma petite contrib du week end et passer pour un papy-geek.
Il manque la saga Commodore/Amiga qui aprés avoir régné (1985-1990) sur le monde de l’informatique domestique (C64, Amiga 500 (interface graphique+ multitache dans 512K de mem 8O )) n’a pas su aborder le virage CDRom, carte graphique et comptait uniquement sur son nom (dédicace à Nokia), qui a finalement sombré.

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63 commentaires
  1. très bonne chronique !
    tous les formats propriétaires et fermés ont à l image de Sony souvent sombrés dans l oubli

    Philipps et sa tentative de refaire vivre la K7 avec Feu le ‘DCC’ le minidisc de sony, le laser vidéo dans une moindre mesure etc …

  2. Euh en fait ce sont ceux qui refusent de poursuivre la tendance qui se ramassent 😀
    bon ben adieu les sites qui sont pas “réseau sociaux”!!

  3. “bien avant les masturbations actuelles sur la « curation », il faut trouver un moyen de trier et trouver sur le net” ❓ 😯

  4. Oui c’est pas plus mal , d’ailleur vivement un vrai successeur aux ipod !!
    ps : Pas du tout d’accord sur la date de chute de nintendo , pour moi elle a chutée après la 64 : Golden eye, perfect dark, Ocarina of times !!! si ça c’est pas du gros jeux sur mithique … !!!!

  5. au début d’internet, Netscape Navigator règnait sans partage puis arriva Microsoft en rachetant Mosaic a créé Internet Explorer puis a rafflé la mise.
    Maintenant, ils se sont fait rattrapés par Firefox, Chrome, Opera et Safari.

  6. Une excellente chronique sur les erreurs de placement marketing et la stratégie des entreprises.
    Je suis d’accord avec la totalité des cas, sauf pour nintendo. Là où l’on peut parler d’échec totale pour nokia, palm, sony etc…, le “passage à vide” de nintendo n’est pas tant celui de la 64 mais plutôt celui de la game cube, du moins en part de marché.
    Enfin, le retour en force avec sa stratégie “blue ocean”, CAD créer un marché à partir de rien: celui du casual gamer avec la wii et la ds, me font plus penser à une baisse de forme qu’à un échec retentissant qui soutient la comparaison avec les autres cas.

    Je ne suis pas particulièrement fan de nintendo (pour moi c’est ps3 ou Xbox 360 avant tout), mais il faut avouer que la domination du marché de la console portable et le retour en force avec la wii force le respect…

  7. Très bonne chronique encore une fois, merci 😀 .
    Pour ma part j’ ajouterais AOL chez les fournisseur internet et qui a vu sa chute avec l’apparition du haut débit et les prix plus attractifs des nouveaux opérateurs , en particulier FREE à cette époque 😉 .
    Encore merci a toi lâm ainsi qu’à toute l’équipe du jdg

  8. @Petcopark : t’es bien gentil au village mais il faudrait rappeler à ton mauvais souvenir que la plupart des normes que tu as pu connaitre dans ta vie sont le fait de formats proprios, fermés, soumis à des brevets, etc…
    C’est déjà le cas à 99% dans toutes les industries clés autres que la high-tech, que ce soit les transports, l’énergie, l’alimentation, la pharmaceutique, l’armement, etc etc…
    La high-Tech étant un des seuls cas où la course au brevet n’est pas l’unique façon de faire, le tout à cause des libristes de l’Informatique qui ont disons une vision différente des choses pour être poli…
    Pour autant dans cette industrie aussi l’immense majorité des formats les plus populaires sont fermés et proprios, citons simplement la VHS, les CD, DVD et BRD évidemment, mais aussi les mp3, jpeg, fat32, formats office, pdf, flash, h264, usb, MS SQL ou Oracle DB, etc etc… j’arrête là car la liste est longue comme les 2 jambes 😉
    Disons simplement que si on devait vivre sans procédés et technologies ayant été ou étant encore proprios et fermées, on vivrait dans ce que fut le 18ème siècle 😉

  9. @Light74: Je suis pas d’accord avec toi, autant certain format propriétaire (comme le pdf) ce sont implanter dans le monde de l’informatique, autant internet fonctionne en grande partie sur des normes, et donc non propriétaire. Sans le logiciel libre internet n’existerait même pas… ne l’oubliez pas.
    PS: USB est une norme, ca ne rien de propriétaire.

  10. “Un prince s’il est sage doit savoir se conduire en tous temps et en toutes manières de sorte que ses sujets aient besoin de lui. Ils seront ainsi mieux disposés à le servir avec zèle et fidélité.” Nicolas de Machiavel.
    Ca me fait penser à ces entreprises qui créent leurs propres format sans cohérences avec les autres entreprises pour assujettir leur clientèle. Aujourd’hui c’est apple qui vend des adaptateurs à 30€. Un jour prochain ce sera une autre entreprise parce qu’elle aura les moyens de rendre dépendant sa clientèle.

  11. ce qui me fait rire avec le “timing” de cette chronique, c’est que ça me rappelle les rédactions que je rendais systématiquement en retard…

    faudra un jour écrire là dessus

  12. Bon article mais ..mais ..ID Software va peux être ce renouvelé avec Rage , CoD est tout sauf un bon exemple , Quake III n ‘ a pas su trouvé son public ? au second règne de Starcraft l ‘ affirmation me fait sourire 😀 ; Nintendo ? il domine plus que jamais en domestiquant le casual gamer , appelé Kévin dans Modern warfare en tout cas pour la génération WII – DS :mrgreen: que Sony ce mange avec ces walkman et ses PS3 ne m ‘ étonne pas par contre

  13. Je trouve quand même bizarre de dire que Sony a raté le coche de la musique portable numérique à cause de formats fermés et de son logiciel imposé, quand le “nouveau roi” a, lui aussi, un format fermé et un logiciel imposé…

  14. Exellente chronique mai j’ai trouvé la rubrique Nokia peu fournis.
    Sinon , d’accord avec @Enikarion

    @Math6837 , même , je ne dirais pas qu’il y ais eu de chute de Nintendo sur les consoles de salons. Les consoles de Sony et de Nintendo sont resté en concurence je trouve .Même la GameCube rattrapais ses retards graphiques avec la meilleur manette au monde
    C’est au niveau des consoles portables que Nintendo s’est fait distancer. Face a l’unité et les performances de la PSP , la DS était en retard (devenant DS lite puis DSi).
    Mais au final est-ce que ce n’est pas la Xbox 360 qui grille la priorité a Sony et Nintendo ?

  15. Dans le cas Nintendo, il ne faut pas non plus caricaturer sur le public de la firme. Certes, au niveau des consoles de salon, ils ont perdu leur monopole sur les gamers et visent principalement les casuals, mais la Wii est une console avec énormément de jeux plus ”classiques pour les gamers”. De même, la DS et la GBA sont des consoles qui satisfont à n’importe quel public et sont les dignes héritières de la SNES ou de la 64: gamer, casual, 64, 32,16 ou 8 ans, tout le monde y retrouve son compte.

    Pour ce qui est de Sony, il ne faut pas non plus abuser, ils n’ont plus leur monopole sur l’industrie musicale mais, du reste, ils se portent très bien dans tous les domaines hi-tech et en particulier dans les jeux-vidéos où ils ont certainement le meilleur compromis entre ludothèque fournie et variée, capacités multimédias avancées par rapport à la concurrence, fonctionnalités gratuites comme le online et le prix.

  16. SEGA aurai été un choix plus violent en effet x).
    Perso le choix de console pour moi c’était Nintendo que ça soit pour la 64 ou la Gamecube, les bons jeux avant tout (les seuls jeux ayant manqués sont les FF et MetalGears, puis sur Gamecube un GTA). Actuellement j’ai une 360 (ouais j’aime posséder les consoles les moins vendues en France… d’ailleurs je suis passé par la dreamcast ;)).

  17. @ Galerien : Lâm a déjà fait une chronique complète sur ce sujet il me semble, je t’invite d’ailleurs grandement à la lire si tu ne l’as pas déjà fait 😉

  18. A mon avis, il manque la chute principale de cette année 2011… celle qu’Apple va prendre dans les dents à cause d’Android… :mrgreen:

  19. Tres bon article! Je critiquerais cependant le fait que Laracroft soit la reine d’aujourdhui en ce qui concerne l’aventure, ce fut le cas effectivement mais aujourd’hui elle est elle même détronée par Uncharted! Les tomb raider d’aujourdhui ne valant plus grand choses malheuresement.. Le studio ayant meme avoué ouvertement s’inspirer d’uncharted pour leur prochain titre. 😉

  20. Allé je vais rajouter ma petite contrib du week end et passer pour un papy-geek.
    Il manque la saga Commodore/Amiga qui aprés avoir régné (1985-1990) sur le monde de l’informatique domestique (C64, Amiga 500 (interface graphique+ multitache dans 512K de mem 😯 )) n’a pas su aborder le virage CDRom, carte graphique et comptait uniquement sur son nom (dédicace à Nokia), qui a finalement sombré.

  21. Dommage de terminer sur un exemple si moyen je trouve.

    Il aurait été sympathique de faire une prévision d’avenir, pour marquer que ce processus de changement continue encore aujourd’hui.

    Bon article en tout cas =).

  22. Très intéressante chronique!! J’ajouterai Aol, wanadoo en France et surtout le bon vieux icq ancêtre de msn..

  23. “A mon avis, il manque la chute principale de cette année 2011… celle qu’Apple va prendre dans les dents à cause d’Android…”

    huhuhu, tu sais, ça fait bien longtemps qu’Apple ne pense plus en pdm :mrgreen:
    Pour cause, il ont un éco-système vertueux où les possesseurs créent du cash via les solutions de la marque, tout en ayant accepté de payer une marge confortable. :mrgreen:

    C’est pas le soft qui leur amène le plus de tune, c’est le hard. Les achats d’apps, iTunes, de logiciels, etc, c’est rien qu’un bonus qui pourrait être considéré comme de l’argent de poche par des groupes comme HP :mrgreen:

    Donc, bon, ils en ont rien à branler de la pdm sur les smartphones, ce qu’ils veulent, c’est juste en vendre suffisamment vu que Google galère à devoir avoir une masse importante pour faire du cash (AdWords + gratuité = 5.8 dollars par an par utilisateur sur les smartphones par exemple). Apple doit juste se contenter de vendre un volume minimal pour que les rentrées soient en croissance chaque année :mrgreen:

  24. Tout à fait d’accord, sauf bien sûr comme beaucoup ici pour Nintendo qui pour moi a eu des bas mais rien à la mesure des autres.
    Par contre je trouve dommage que sur le JdG on fasse une faute à “algorithme” (non parce que algorythme à par pour dance dance revolution je ne vois pas 😉 )

  25. Bonne chronique, mais qu’est-ce que c’est bourré de fautes ! Je ne suis pas un dieu de l’orthographe (loin de là) mais une relecture en aurait évité pas mal.

  26. Ca devient n’importe quoi. Lâm, le gars bac+1 qui constitue sa culture par internet et qui fricotte avec fluide glamour (gay) nous donne des lecons de strategie et de marketing. Journaldugeek, ca merite une ligne editoriale. On est pas au Le Monde sauce ignare.

  27. Tres bonne chronique… Sauf pour Nintendo (qui apres un passage a vide, a fait un retour fulgurant ensuite grace a la DS et a la Wii).

    On aurait pu aussi ajouter Atari, MySpace, ICQ, Netscape, AOL et bien d’autres 😉

  28. Hop hop !

    J’ai ajouté les liens vers les chroniques de Nokia, je ne voulais pas encore développer, ça serait passé pour de l’acharnement 😉

    En ce qui concerne Nintendo, la N64 a eu effectivement de très beau jeux et la GameCube a été encore pire en terme de vente, mais c’est bien sur cette génération de console que Nintendo à perdu son règne au profit de Sony.

  29. Mauvaise chronique pour moi. (aller les “moins”-eur go go go !)

    Pour moi une société reine, c’est pas sur le nombre de leurs produits répendus qu’on doit noter, c’est sur la qualité de ces produits ! Pour l’audio par exemple, tu parles de l’iPod, qui n’a pas la meilleure qualité de son actuellement. Pour moi ici, le roi, c’est Cowon, clairement.

    Pour les consoles, Nintendo pour moi dominait avec sa SNES, mais après :
    a l’époque de la N64, non, la PS1 etait largement mieux,
    a l’époque de la NGC, toutes les consoles pour moi étaient bonnes, pas vraiment de roi ici,
    et a l’époque de la Wii, non.
    Encore, une fois, qualité plutot que quantité ! Je préfère largement la PS3 ou la 360 actuellement rien que pour le sérieux des projets sortis sur ces deux supports. Alors que la Wii, a part certains trucs, comme The Last Story, qui a l’air sublime, mais qui quittera pas l’archipel japonais :/

    Pour les FPS=> Comment tu peux élire roi un studio tel que Respawn Entertainment qui n’a pas encore de jeux a son actif ? Il y a pleins de studio qui font de bons FPS et toi tu nous sors un studio qui a un bon passé hors de Respawn Entertainment mais dont tu ne sais rien en tant que Respawn ? Très bizarre, vraiment…

  30. En effet des exemples il y en a tellement… En règle générale plus une boite monte vite plus elle descend vite :mrgreen:

    Certains se souviendront du combat entre dell et gateway 2000 (qui existe encore plus ou moins): dell visait les entreprises, gateway les particuliers. Mauvais choix, surtout au moment de la sortie de win95…

    Dans la série “je suis le roi et je vois rien venir” on peut penser aussi a iomega. J’avais acheter un de leurs lecteurs ZIP 100 Mo: complètement useless a cote d’un graveur de CD… 😥

  31. Je pense qu’il aurait été pertinent de parler de Free dans cette chronique, qui est quand même l’inventeur de le box triple-play, et qui vient une nouvelle fois de faire une révolution.

  32. J’ai moins aimé que celle de la semaine dernière. Je trouve que t’as chronique est une constatation. D’habitude, j’ai l’impression que tes réflexions pour construire ta chronique sont vachement poussées. Sur celle la, on dirait une chronique vite faite. Enfin, j’ai hâte de voir la prochaine et d’apprendre de nouvelle chose.
    Merci à toi quand même 🙂

  33. J’avoue Taranis t’es trop foutu..
    Sinon, moi je trouve que Nintendo est en effet en train de chuter: il suffit de regarder la clientèle que ses “jouets” attirent, c’est destiné à des enfants plutôt, du moins c’est ce que je pense, alors qu’avant ils étaient le marché du jeu vidéo à eux seuls (presque).

  34. suis d’accord avec toutes les entreprises citées mais nintendo! qu’est ce qu’ils viennent foutre là! ils sont pas largués, au contraire!! au japon, avec la wii et la ds ils massacrent sony, dans le reste du monde leur chiffres ne sont pas du tout ridicules! ils ont connu un vide avec la N64 mais c’est tout!

  35. Meileure Chronique du Week end à mon gout (la seule qui m’a plu du début à la fin).
    Ma Petite contribution :
    Les Vidéos Clubs (VideoFutur & Cinébank, entre autres).
    Règne : de l’avènement du VHS aux années 2000.
    Chute :
    avec l’arrivée d’internet et du téléchargement (légale & illégal), les vidéoclub n’ont pas su surfer sur la vague ; en oubliant qu’internet a amené le consommateur à trouver, déjà chez lui, tous les films dont il pourrait avoir besoin. Les vidéoclubs ferment en massent depuis une dizaine d’années, contraints de plier face à la dématérialisation des médias.

    Le Nouveau Roi :
    Dur à définir, mais la VOD (Vidéo à la demande) et le téléchargement sur internet sont toujours en plein boom.

    @+
    et a mardi au fait 😉

  36. allez on oublie pas Atari, Amstrad, Oric, Minolta des leaders parfois éphémères sauf Atari qui ont parfois fait bougé les choses efficacement pour la démocratisation des outils informatiques !

    Il y a ceux qui savent rebondir et ceux qui ne savent pas !
    Apple fait parti des rebonds, mais Next ne reviendra pas 😉

  37. @Lâm : Je pense que ton analyse de Sony pour ce qui est de la musique ne prend pas en compte un élément très important : Sony Music Entertainment, le plus gros distributeur/producteur de musique au monde ! Ils contrôlent une grosse part de l’industrie musicale à l’heure actuelle, et je ne serais pas étonné que le CA du label soit supérieur à tous les CA des autres activités réunies… Ce sont différentes sociétés mais Sony Japan a toujours soit la main, soit des parts dans chacune d’elle.

    Et certes ils ont loupé le virage MP3 avec l’Atrac (même s’il était meilleur à tous points de vue), mais ils ont imposé un gros standard de qualité avec le MD à une certaine époque (je connais encore des zicos qui font des enregistrements avec du MD!).

    Pour la musique, Sony contrôle le début de la chaîne. Au final, Apple et ses semblables (en tant que distributeurs non exclusifs et non producteurs) sont dépendants de la qualité du catalogue de Sony (entre autres), même si Apple veut nous faire croire qu’il fait ce qu’il veut avec les majors.

  38. la playstation1 est plus faible que la saturn, même en 3d …..
    mais la saturn était trop dure a programmer.
    les éditeurs tiers n’ont jamais pu l’utiliser correctement…snif !

  39. maintenant, faudrait une chronique sur ces entreprises revenues d’outre-tombe et qui ont su après une mort atroce sur le bucher de la technologie renaitre tel un phoenix de ses cendres.

    le premier exemple me venant à l’idée serait bien sur apple.

  40. Tu n’aurais pas dû partir sur 10 items, ça t’a forcé à en trouver 10 et donc à faire des raccourcis pour les deux “tiroirs” qui te manquaient.

    id Software notamment : http://www.nofrag.com/2011/fev/02/36853/
    Je crois pas qu’on puisse minimiser leur boulot, de leur création jusqu’en 2011. Si tu les déclares “Roi” (et c’est discutable), ils le sont toujours. Un roi dans l’ombre, certes, mais le Roi n’est pas forcément celui qui se vend le mieux. Le roi qui ne se montre pas et qui de sa cachette fait entrer son savoir chez ses sujets est bien plus noble.

    Indiana Jones : mort à cause du jeu-vidéo ? C’est un peu tiré par les cheveux, tu changes de domaine… Indiana est peut-être mort à cause du dernier de ses films, mais je crois pas qu’on s’est désintéressé de lui parce que ses adaptations étaient pourries. Ce point n’a donc pas vraiment de sens.

    Tout le reste est vrai cependant, bel article qui n’aurait rien perdu en étant un peu plus court :).

  41. Pour Sony et la musique nomade, ok, il a été le premier a introduire le walkman. Mais rapidement, plein d’autres constructeurs se sont mis à en sortir, et Sony n’a plus été qu’un constructeur parmi d’autres. Donc bon, il n’y a jamais vraiment eu de domination de longue durée sur ce secteur (peut-être quelques années, mais c’est tout). Donc, quand le mp3 est arrivé, ça faisait longtemps que Sony ne dominait plus ce secteur. Et même s’il avait accompagné la vague mp3, il serait resté un acteur parmi d’autres, vu que tout le monde pouvait sortir des baladeurs de ce genre.

    Sinon, un autre qui n’a pas été cité, c’est IBM. C’était la méga entreprise d’informatique jusqu’à la fin des années 70 début des années 80. Dans les années 80, ça pesait encore 50 milliards de $ de chiffre d’affaire alors que les autres étaient des nains pour la plupart. 25 ans plus tard, ok, la firme a été remise à flot par Lou Gerstner et reste énorme (99 $ mrds de CA en 2010), et en plus, très profitable ; mais comparativement aux autres, ça a perdu un poids gigantesque. Là où certaines entreprises informatiques ont multiplié par 50 leur CA, IBM ne l’a multiplié que par 2. Et en plus, IBM était présent sur des tonnes de secteurs de l’informatique. Maintenant, après tous les élagages, c’est surtout centré serveurs et services.

  42. Sympa comme article, par contre comme la majorité, je vois pas pourquoi Nintendo est dans le lot. Ok il y a eu le passage à vide de la N64 et de la GC, mais là c’est bon Nintendo avec sa Wii et sa NDS a bien repris sa place de numéro 1 mondiale, renvoyant Microsoft et Sony loin derrière. Nintendo a bien montré qu’il savait rebondir…
    SEGA aurait eu plus sa place ici que Nintendo… 😉

  43. Je ne suis pas fan de la N64 mais pourtant une phrase m’a interpelé :

    “Du coup, la N64 se retrouve avec d’excellents jeux, mais ces derniers ne marqueront jamais autant qu’un Resident Evil ou le Final Fantasy VII de Squaresoft sur PlayStation.”
    😯
    Quel est le rapport avec la capacité de stockage ? Ocarina of Time est moins marquant car il dispose de moins de cinématiques ? Non, c’est une grosse bourde, surtout que les licences de Nintendo sur N64 ont réellement lancé la 3D sur les consoles de salon, un Resident Evil ou un FF7, aussi bons jeux soient-ils ne passeront pas à la postérité avec une aura comparable à celles d’OoT ou de Super Mario 64.

  44. @Kokiri Masqué : Hum, autant j’adore Ocarina of time, autant dire que FF7 et Resident Evil ne passeront pas autant à la postérité, c’est limite quand même… Sans mentionner Metal Gear Solid.

  45. Petite parenthèse pour ID Software;

    Quake III a quand même plutôt bien marché, même s’il était essentiellement orienté vrai gamer.
    A noter que de mémoire ID Software prépare un nouveau jeu 🙂 et qu’ils ont quand même un sacré passé de précurseurs.

    Quand à Respawn, je suis partagé. Je suis pas spécialement enthousiasmé par l’orientation qu’à pris Infinity Wards à partir de Modern Warfare 2 (4-5h pour finir le jeu en commando, à 60€ le jeu, ça fait quand même cher…).
    Alors du coup, pas plus emballé que ça par eux 🙂

    Le fait qu’un jeu soit très acheté par les casual gamers ne me motive pas plus que ça 🙂

  46. Eh mes amis, vous êtes des Geeks (Certains me diront journalistes…), pas des Marketeux… Et ça se voit vue la qualité de l’article. Déjà que vos articles geeks sont souvent vides, et bourrés de fautes.

    Donc essayez de rester concentré sur l’essentiel, plutôt que de vous empiétez dans des articles, à tendances douteuses en marketing.

    Le Marketing est souvent bien plus compliqué que l’on ne le croit. Les gens du Marketing ne pensent pas Geeks mais: clients types, marchés, PDM, étude de marché…

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