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Culture G(eek) : Tron, religion geek

Avec sa mythologie et son statut de film culte incompris des masses, Tron revient aujourd’hui prêcher la bonne parole à des milliers de geeks. Les ouailles…

Avec sa mythologie et son statut de film culte incompris des masses, Tron revient aujourd’hui prêcher la bonne parole à des milliers de geeks. Les ouailles seront sans aucun doute nombreuses à répondre à l’appel de la Grille, le paradis virtuel où tout informaticien de génie se transforme en héros des jeux du cirque version arcade. Baptisée Tron : l’Héritage, cette nouvelle itération du jeu se propose de vaincre là où son ainé a failli : réunir les initiés et le grand public autours d’un divertissement célébrant les joies des univers virtuels.

Sorti au début des années 80, le film Tron retranscrivait pour la première fois le plus fou des rêves de geek : voyager au cœur de l’ordinateur, dans un univers virtuel fantasmé, où les programmes sont humanisés et les programmeurs des dieux créateurs. Mais ce lieu baptisé La Grille tient plus du purgatoire que du paradis : les créateurs doivent y affronter leurs créations pour retrouver leur liberté. Mythe fondateur de l’imaginaire cyber au cinéma, Tron est toujours considéré comme une révélation par une génération de passionnés. Ces précurseurs fondus d’informatique y ont vu ce que le grand public a préféré ignorer ; un film novateur qui préfigurait la relation à venir entre cinéma et technologies de pointe. Images virtuelles, esthétique gaming, exploitation de bugs, les codes d’une culture émergente s’inscrivaient sur pellicule (aujourd’hui peu à peu remplacée dans les salles obscures par des copies numériques…). Il faut dire que son look définitivement kitsch et son concept assez pointu ont été considérés avec circonspection avant d’être très rapidement relégué au rang de film ringard.

// Le cinéma de demain ?

Sauf que l’histoire aura finalement donné raison à l’équipe de passionnés (parmi lesquels le dessinateur Moebius et la compositrice Wendy Carlos qui travaillera par la suite avec Stanley Kubrick…) derrière Tron. Aujourd’hui les univers virtuels ont la cote, depuis Matrix bien sûr mais aussi le film d’animation Ghost in the Shell. Le grand public se fascine pour l’univers dans la machine, lui invente une conscience, la lie à sa chair. Pire, l’utilisation d’images virtuelles s’est démocratisée au cinéma jusqu’à devenir un recours courant en post-production. En fait, l’union entre le septième art et les arts numériques est depuis longtemps consommée. Adaptations de jeux vidéo en film, inspiration du ciné dans les jeux vidéo, échanges de technologie… la porosité de ces deux supports créatifs n’est clairement plus à démontrer. C’est dans ce contexte ultra-favorable et pourtant complexe, entre avènement de la culture geek (aussi bien dans ses aspects technologiques que pulp) et crise identitaire d’ anciens nerds aujourd’hui gourous de la coolitude, que déboule Tron : l’Héritage.
Premier constat, c’est super kitsch, mais pas vraiment dans le bon sens du terme. Oui, les lumières froides, les surfaces glacées et les combinaisons en plastique ultra-moulantes témoignent d’un choix artistique assumé du réalisateur (de clips) Joseph Kosinski. Mais cette vision épurée du virtuel rappelle méchamment les années 2000 et moult films de SF plus ou moins convaincants de I, Robot à Ultraviolet, de Matrix à Equilibrium. On comprend et on voit le désir de continuité avec des années 80 aujourd’hui furieusement tendance, mais cette nouvelle composition manque de cohérence. En témoigne la Faille par laquelle les héros entrent et sortent de la Grille, texturisée dans une roche virtuelle luisante que ne renieraient pas les équipes d’Epic Games. Le résultat, patchwork maladroit fait de plastique, de métal et de sculptures Swarovski, manque cruellement d’âme.

// Enter the Grid

Pour ne pas sauver les meubles, le scénario exhibe son indigence. Les retrouvailles d’un père et son fils sur fond de conflit religieux entre des programmes endoctrinés et des formes de vie synthétiques innocentes passent assez lourdement. Du coup, Kosinski alourdi le propos en le bourrant de “spiritualité” de supermarché. En témoigne un Jeff Bridges pas vraiment habité, à mi-chemin entre le gourou raélien et le jedi ventripotent. Ce dieu déchu se dresse contre l’usurpateur, le programme CLU, reflet immatériel d’une trompeuse perfection. En fait, c’est le même en plus jeune.
Quant aux scènes d’action tant attendues, elles offrent une surprenante montée en puissance… pour s’écrouler à vingt minutes de la fin du film ! Les combats de disques ne manquent certes pas de nerf, et les Light Cycles plus félines et dangereuses glissent littéralement sur le sol de l’arène. En outre, la composition des Daft Punk (qu’on aperçoit en caméo) rythme élégamment l’ensemble ; quelque beats bien placés, une belle sensibilité dans le montage, et le cœur s’envole. On apprécie car on a envie d’y croire, à cet univers virtuel plus sombre et violent que par le passé. Cette geste d’un chevalier plus vraiment geek qui allie connaissances informatiques et condition physique paramilitaire effleure probablement des souvenirs enfouis chez une certaine génération qui a connu le BASIC et les jeux vidéo sur cassettes. Mais l’héritage est-il porté avec honnêteté ?

Nourri par deux décennies de films de Science Fiction, ultime itération d’un jeu d’arcade devenu univers cybernétique, Tron : l’Héritage est bien le dernier apôtre de Tron. Mais d’autres œuvres l’on précédé, avec plus de justesse, d’ambition et d’intelligence. Finalement, sa victoire ne serait-elle pas d’intéresser de nouvelles générations à l’original, mal-aimé ? Car c’est aujourd’hui qu’il faut revoir Tron ; apprécier ce qu’il avait de vraiment novateur, ses prises de position esthétique radicales, à la lumière du mouvement rétro-(gaming, futuriste…) actuel.

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41 commentaires
  1. Raaaaaaaaaaaa !
    Je savais qu’il fallait pas que je lise cette article.
    Pia, j’adore ce que tu “fait” (écrit) au sein du JDG, mais là … je suis bouleversé.
    Je suis d’accord avec toi sur la vision de Tron ( 1er du nom ) mais j’espère seulement que tu avis sur Héritage seras vraiment différent du mien, à la sortie de la salle.
    .
    Merci quand même de nous avoir donné ton avis.
    Je pense hélas qu’il va se créer 2 camps, comme d’hab.
    Mais bon c’est toujours pareil.

  2. Je suis allé le voir cet après-midi et je dois dire que j’étais un peu déçu 🙁
    Le film n’est pas mauvais mais je m’attendais à beaucoup mieux, par contre la musique est sublime et il mérite d’être vu seulement pour ça 😆

  3. Moi c’est le contraire, je suis d’accord qu’il y ai des lacunes, surtout au niveau du scénario, mais j’avais peur d’être déçus en entrant dans la salle, j’en suis donc sortis agréablement surpris.

    En tout cas on ne va pas revenir dessus, le premier est un film culte, qui n’as pas été apprécié à sa sortie, et le deuxième est visuellement et musicalement époustouflant mais il pèche sur la profondeur de la narration.

  4. Il est vrai que le scénario n’est pas aussi torturé que matrix où on a une question philosophique en tache de fond mais bon cela reste un énorme spectacle qui vous décole la rétine et fait saigner des oreilles.
    Personnellement j’ai detesté ultraviolet et son scénario téléphoné même si les combats et les décors et autres était beau. Mais la quand on sort de la salle on en redemande on veut voir plus de Grille et on veut pouvoir jouer aux courses de motos c’est pour ça que le film est (pour moi) magnifique. On est vraiment plongé dans un univers, à l’esthétique sublime je trouve, chaque élément est travaillé s’est sublime je trouve.

  5. Je sors du film et à chaud, autant vous dire que je suis déçu !
    Scénario nul. J’suis désolé mais même le premier avec des dialogues moins beau était mieux…et je ne parle pas de la 3D qui sert strictement à rien.
    La BO est magique ainsi que le film mais ce ne sont que des détails. Un peu moins de 3D, un scénario meilleur et là il aurait été un carton ! 🙄

  6. Très bel article !

    Je viens de voir le film, il est beau, il en met plein les yeux… mais le scénario n’est pas très convaincant malheureusement.

  7. Ah !
    La musique est bien tout se qu’il y a à retenir de ce film. C’est une daube. Personnages creux (voir un peu niais pour certains), scénario vu, revu, re-revu,.. Bref le pire des suite de film.
    Mais les Daft Punk ! Top !

    J

  8. Franchement le scénario n’a rien d’original. J’attendais mieux de ce côté-là. Pour un film autant attendu, ils auraient pu creuser un peu… Les effets sont sympas mais laissent sur leur fin. Sans être un mauvais film, contrairement au premier, la magie du second opus n’a malheureusement pas opéré sur moi… Divertissant.

  9. Je sors du film (IMAX+3D 😀 ) et j’avais peur d’être décu par les attentes que j’en avais.. en effet si le scénario n’est pas le point fort, coté visuel, ésthétique et sonore … put%$* on en prend plein les mirettes et les oreilles, ça donne envie de piloter des Light cycles et de jouer avec des disques. . . J’aime aussi le parti pris de nous mettre la 3D seulement à partir de l’entrée dans le monde virtuel !

    1. D’accord avec toi Paul, le film est une claque visuelle qui ne vaut qu’en IMAX3D, la puissance sonore et l’immersion totale dans l’image grâce au gigantesque écran est un vrai plus. Je pense que la version cinéma basiquement 3D ôte au film une grande partie de son intérêt. J’ai vraiment apprécié ce film même si le scénario est light, je pense que si je l’avais vu sur un écran plus petit sans les basses qui font vibrer les fauteuils, le spectacle m’aurait laissé froid…

  10. Je l’ai vu y a 3 semaine en avant première, et j’ai été très déçu…globalement mon avis rejoint le très juste avis de pia.

    Par contre pas très emballé par la BO de Daft punk, pourtant un grand fan du groupe, je m’attendais a avoir du son typé daft punk, mais finalement on se retrouve avec une bonne BO de film mais qui ne fait pas DP du tout…doublement déçu pour moi…

  11. @@Attention Spoile@@..
    .
    .
    .Je viens de sortir de la salle et je suis mitigé. Etant fou de visuelle de graphisme j’ai été plus que mille fois comblé on en prend Plein la vu des les première seconde et lorsqu’il rentre dans la grill, tout devient “parfait”, couleur, ambiance, costume, 3D, fiou époustouflé et je ne suis pas daccord la 3D sur ce filme à Très très bien été gérer contrairement à d’autre film. Mais j’en viens ensuite au scénario, Damwn … je suis déçu.
    Aucune surprise la moitié du scénar et vraiment tiré par les cheveux. Les acteurs sont comme le dis @jlister creux et parfois nié. . L’histoire des ISO est tellement fait en raccourci que rien ne se tiens comme il faut. le faite qu’il y’en est plus q’une .. Blazant. et confusion avec ceux qui se batte à leur coté. enfin bref.
    La solution je pense aurait était de faire le film en deux partie. beaucoup plus de suspense, exploration concrette de l’histoire, avec beaucoup plus de phase de Jeux pur car n’oublions pas Tron on retient quand même à fond les duels, les jeux en équipe et tout le tralala.

    Donc pour finir je pense que visuellement c’est révolutionnaire a la dimmension de matrix ou autre du style ( je parle bien seulement visuellement) mais ne pas partir dans l’optique de voir un filme bon pour ce que l’on fait un filme. ( acteur réalisation scénario.. )

    A j’oublié .. Daft Punk … <3<3<3
    Domage juste que les ambiances sonore se font parfoit oublié ou directement stopé net.

    bon bha c'est un bon 9/10 visuellement parlant et un petit 4/10 en scénar et acting.

  12. Je suis allez le voir et j’ai été subjugué, l’interaction grille 3D avec passage normal en 2d très bien fait. Je n’ai vu le premier tron que récemment et bien je me sens plus dans mes chaussettes en regardant l’héritage car il est pour moi la suite logique de notre univers filmographique.
    Comparé ce qu’ils auraient put louper entre tron 1 et le 2 et matrix 1 & 2 (sans parler que matrix aura droit a un 4,5,6)! 😛

  13. Je trouve aussi que la 3D est très bien utilisée dans ce film ! On a une vraie profondeur dans l’image c’est très immersif j’ai adoré ! Après la bande sonore grandiose évidemment on en attendait pas moins de Daft Punk de toute façon. Le scénario est pas hyper évolué mais tout se tient et on se laisse volontiers balader dans la “grid”. Les costumes et les décors, on aime ou on aime pas, moi je trouve que ça collait effectivement pas mal à la tendance plus ou moins lancée avec Equilibrium, ce qui allait plutôt bien ici aussi. Et le côté de gourou de Jeff Bridges c’est assez flagrant effectivement, mais il fallait bien un personnage de force tranquille pour coller avec l’acteur ! Je l’ai vu en avant première ya 2 semaines, j’irais surement le revoir d’ici peu ! :mrgreen:

  14. J’ai un peu tendance à râler quand je lis des articles mal écrits et pleins de fautes sur le JDG. Alors je me dois de féliciter Pia. Cet article est extrêmement bien écrit, il est vraisemblablement relu, et il est vraiment, vraiment, très agréable à lire… BRAVO ! Tu as une formation de journalisme n’est-ce pas ? Si ce n’est pas le cas, c’est inné chez toi et c’est remarquable… Au plaisir de te lire encore ! 😀

  15. Un film riche en images, bien rythmé, mais certes à la trame simpliste (qui ne nous surprend guère) et avec un univers qui aurait mérité d’en faire plusieurs épisodes (A voir pour d’éventuelles suites). Donc du spectacle, de l’action, de l’héroïsme mais pas sincèrement de la bonne SF. L’univers à été sacrifié sur l’autel de la rentabilité. Toujours le même problème: argent trop cher :°(

  16. Ques’ce-que j’ai pu être déçu par ce film que j’attendais avec tellement d’impatience. C’est un tas d’merde à tous points de vue. Mëme la musique de Daft Punk est à jeter.

  17. Je ne l’ai pas encore vu, j’y vais ce soir. En tant qu’amateur du 1er film, que gamer, qu’informaticien et surtout comme motard, je vais le voir malgré un sénario très médiocre.
    J’aurais préféré qu’il soit plus fouillé, mais avec les « scénars » de jeux vidéos pourris avec lesquelles nous sommes régulièrement abreuvés, hélas, on a l’habitude.
    De plus j’adore les effets graphiques de ce film et les courses en Light Cycles me motivent suffisamment.

  18. J’en appelle aux connaisseurs. Ce film est certes un peu aseptisé par une histoire de retrouvailles entre un père et son fils qui ne mène pas très loin, mais DAMN, qu’est ce que c’est bien mené.

    On nous apporte une BO de première classe (rarement retenue sur d’autres films du même genre). Des visuels de folie avec un mix 2D/3D.

    En somme:

    Une nouvelle grille, des éléments en rapports au premier épisode (la porte d’entrée dérobée de ENCOM, le fils de Dillinger, l’apparition de Bruce Boxleitner alias Tron) une vraie évolution pour moi qui dépoussière ce mythe qu’est TRON premier du nom.

    Pour moi, un des meilleurs films de SF ces dernières années, sauf pour l’histoire trop facile.

  19. Vue hier soir, et je suis mitigé entre l’envie de rester dans cette univers numérique, avec une très forte identité que j’apprécie beaucoup et une scénario très pale avec beaucoup de manque, kosinski aurait pu pousser plus il y a matière à …

    Petit mot pour la BO, elle est excellente et comme la dit Pia très subtile. Le film mérite d’être vue rien que pour elle. (Quel kif !)

  20. Pour une fois , ma très chère Pia , je vais faire concis … ce film est plus un jeu de citation qu ‘ un vrai film ..entre Dark Knight , la revanche des Sith et mon petit poney , agréable sans plus

  21. Un très bon film divertissant pour ma part.
    Ceux qui attendaient une suite n’ont pas compris, puisque celui-ci n’est pas une suite, il se détache complètement du premier titre. Tron premier du nom ne cassait déjà pas 3 pattes à un canard niveau scénario … il a fait un bide mondial à sa sortie avant de devenir culte. Tron l’héritage reprend l’univers et le peaufine visuellement, la recherche des costumes est tout simplement énorme. La musique de Daft punk prend toute son ampleur quand le film défile en même temps la griffe des compositeurs est bien présente, ils ont réussit à faire une BO intelligente et non un Album Daft punk.
    La BO est là pour accompagner et développer les scènes, ceux qui attendaient l’inverse comme pour Interstella n’ont pas non plus compris :/
    Matrix a marqué pour ses effets spéciaux et pas pour son scénario (car c’est également du déjà vue pour reprendre les termes), Trinity en pause sur 360° et l’esquive des balles c’est ce que tout le monde aura retenu.
    Se que l’on retiens de Tron l’héritage c’est l’aspect et les effets visuel poussé, et malgré les dires … la BO.

    Tron est devenu plus qu’un film puisqu’il est devenu culte, alors si vous êtes fan vous serez OBLIGATOIREMENT déçue ou resterez sur votre faim, mais force est d’avouer qu’en tant que simple film … c’est une tuerie sur bien des points.

  22. Je n’ai pas vu le film. J’irai plus tard.
    Mais ce qui m’a gêné c’était le marketing autour. D’Abord tous les goodies/produits dérivés qu’ils ont sortis avant le film (impensable il y a deux ans) et l’argument marketing (en tout en France) des Daft Punk. Et puis de cela est apparu la sorte de fanboy geek pseudo-cultivé. Je dis pseudo-cultivé parce qu’il fait semblant d’avoir connu le premier film en criant partout que c’est un film Culte , que c’était un film de vrais bonhomme geek (j’exagère un peu, mais vous me suivez). Et ça, c’est très énervant à voir et à lire, parce qu’avant toute cette couverture médiatique (je dois avouer que c’est très bien joué de la part de Disney) personne ne parlait de Tron 1982, mais vraiment personne ! Alors faut arrêter un peu avec film Culte toussa toussa, vous ne connaissiez pas avant.

  23. “Tron legacy” ou “comment faire d’un film magnifique, avec une bonne réalisation , de belles musiques, des acteurs potable un film que l’ion oublie à peine sorti de la salle …
    Même sentiment que Avatar mais en moins bien …

  24. Déçu !!!! C’est mauvais ! très mauvais !
    Que du recyclage, à l’époque du premier l’âme du film nous transportait, ici rien ne nous emmène ! un film d’effets spéciaux mais sans rien autour. Dommage.
    INSIPIDE

  25. Hum! Apres avoir lu tout ca je commence a flipper! Je suis un fan de Tron depuis la 1er heure et j’ avoue etre autant angoissé, qu’ exité de voir la “suite”! C’ est clair qu’ il me parait impossible d’ avoir la meme claque visuelle que j’ ai eu gamin, mais bon j’ espere que le 2 fait tout de meme honneur au 1er 🙂 ! Le faux debat sur le marketing autour du film je trouve ca debile! Je serai assez content que le film rapporte, et que se soit un succes commercial et populaire, ce que n’ a pas eu le 1er volet! Ca serait une belle revanche pour Steven Lisberger qui s’ etait retrouvé dans une belle merde financiere et proffessionel suite a l’ echec commercial du premier Tron (qui a été pourtant un film revolutionnaire et visionnaire)!

  26. je vais avoir 40 ans j’ai donc vu LE Tron,je dirai juste qu’il faut le regarder d’un autre oeil,je l’ai trouvé plutôt bien.Et quand aux navets,j’en regarde des tas et j’adore ça!!! 😛

  27. Depuis quand faut-il avoir une formation en journalisme pour écrire correctement? Je trouve affligeant que les lecteurs se sentent obligés d’encenser Pia parce qu’elle sait enchaîner sujet-verbe-complément. De toute manière, l’objectif de ce site n’est pas de concurrencer la dictée de Bernard Pivot.

  28. Tiens, un article de Pia avec des fautes d’orthographe … Corrigées ceci dit !
    Bref, on n’est pas là pour polémiquer là-dessus, et c’est ce qui fait le charme du JDG 😉

    Bon, pour parler du sujet TRON, je suis en complet désaccord avec l’article.
    1) Ce film possède BEAUCOUP de références au 1er, ceux qui ne l’ont pas vu ou ne s’en souviennent pas aimeront forcément moins cet opus.
    2) L’esthétique “froide” du film … A quoi s’attendre de l’intérieur d’une machine ?
    3) De vraies commandes Unix tapées sur les machines :p

  29. Moi j’ai bien aimer. Après avoir lu les critiques sur le scénario qui d’après vous était mauvais, je pense que sa aurait pu être bien pire! Sinon, le film est correct, la BO aussi forcément. On a pas l’impression que le film dure 2 heures. Le seul bémole c’est que j’ai était deçu de la 3D qui n’as pas était exploité à fond (il y juste les effets de profondeurs entre deux plans)

  30. Quel deception, certe c’est beau et la BO colle a l’univers du film meme si c’etait trop ca ete mis trop en avant (en bien ou en mal sa depend) mais sa s’arrete la.
    Le jeu d’acteur est tellement pourri les repliques, les gestes, on n’y crois pas du tout meme quamd il boit son verre d’eau au fluor, il fait meme pas un effort pour faire croire qu’il le boit tout ces petit details ou les expressions de visage qui sont vraiment pas credible.
    Le scenario bah c’est fait par Disney point barre je voulais m’attendre a mieux mais au fond de moi je le savais a l’avance, c’est comme les jeux hasbro comprehensible pour les 4+.
    Les scenes de baston, mais quel horreur ! c’etait quoi ces pose Power Rangers qui coupe l’action et ce a chaque fois ! lance le disque, fait une pose, rattrape son disque, fais une autre pose, et ansi de suite, faisant des pause en pleine action tandis qu’elle venait juste de commencer. J’etais en train de voir Sailormoon balancant son disque prisme lunaire. 😛
    La scene de moto sur le grid, on a rien compris au trajectoire pris, c’est vraiment dommage un plan global de la fight aurait amene le public a revoir le jeu Tron, mais les gros plan constant ont fait qu’on accepte qu’ils se prennent la trainee de la moto, mais on sait pas trop pourquoi.
    Et la 3D … non mais franchement porte des lunettes 3D pendant 2 heures sur le pif pour voir de la fumee en 3D devant les perso … Elle etait pas du tout exploite, juste un coup de marketing parce que maintent quand on sort un film c’est pas “in” s’il est pas en 3D.

    Enfin en somme c’est un tres beau film avec sa BO qui fait tout. Mais voila bon c’etait marrant voir des commande unix sur un disney et au lieu de cliquer sur la croix pour eteindre la video au debut, mister balourde vite un terminal pour faire un kill -9, c’etait sexy, mais j’ai pas compris sa commande de V_SOCKS pour pouvoir acceder a son propre reseau interne 😛

  31. Moi j’ai bien aimé. Je trouve que le scénario rattrape justement bien le coup après celui du premier tron qui était quand même très banal. ça manquait un peu d’une ambition que j’ai finalement trouvé dans cette suite.
    Visuellement j’ai bien accroché et je ne trouve pas que ça ressemble à quelque chose qui a déjà était fait.
    Je trouve en revanche que le film est un peu déséquilibré avec une première partie extrêmement bien rythmée et une seconde partie qui l’est beaucoup moins mais hormis cela et le personnage de Zeus qui est la plus grosse erreur du film ça reste un bon spectacle.

  32. Tron : le début de la fin?

    Tron serait un film culte. Vous l’avez entendu dire ou lu. Pas possible d’y échapper. Et cela servirait d’ excuse pour aller voir le long clip de Daft Punk qui fait office de suite officielle?

    REWIND
    Tron premier du nom sort en 1982 sous la bannière de Mickeyland qui produit déjà des films au scénario inexistant. Le film ne tiend que sur le principe d’une bonne idée: rentrer dans nos ordinateurs pour y vivre parmis des “programmes”. Rien de très surprenant , juste des humains habillés avec des costumes lumineux qui ont des vies différentes des nôtres mais des intérêts très proches.Nous retrouvons tous les classiques thèmes du genre cinématographique pop corn bien pensant. La quête de liberté, la bataille contre le mal , la famille, rien ne manque. Et le film fait un four (mérité).

    Pas possible il est culte!

    Et bien si, il faudra attendre de nombreuses années pour qu’une nouvelle génération , celle des années 90 en fasse un objet de vénération. Besoin de repères pour une culture en devenir? Complexe des eighties fasse aux nouvelles technologies désirant vanter les mérites du “avant c’était mieux”? Peu importe la raison , il devient une référence même si la pauvreté générale de l’histoire ne popularise finalement que quelques scènes, comme celle de la course de moto flash lumineuse laser de la mort. Le mal est fait . Et il aura fallu jusqu’en 2011 pour revoir l’idée ,récupérée par le premier réalisateur devenu producteur, dans des salles de cinéma.

    Mais si c’est culte c’est bien ?!

    Comme on pouvait s’y attendre le film ne repose que sur les effets spéciaux, tentant vainement de nous inclure dans une histoire d’une pauvreté habituelle ces dernières années sur les grosses productions. Les images, la patte artistique , les artistes dépotent. La BO des Daft Punk donne une ambiance qui s’offre le luxe de faire (sur)vivre le film. Mais comme toujours chez Mickeyland le reste est pauvre. Si pauvre que cela soulève une question : est ce qu’un film n’ayant que l’image et le son de travaillé est encore un film?
    Arrêtons nous une minute là dessus. Tron, le premier, devenant culte devient finalement l’emblème de cette mouvence des studios de productions. Des clips aux images reluisantes que la technologie et des artistes incroyables font vivre. Un producteur de cinéma disait dans un interview qu’en cherchant à faire des films vendus dans le monde entier, il ne fallait pas que l’histoire soit trop compliquée. Cela suppose que pour réusir à vendre au plus grand nombre, il faut prendre les gens pour des idiots. Eternelle idée que la masse est stupide et sera frileuse devant des réflexions différentes que celles soulevées par l’élection de la dernière chanteuse de télé réalité. Pourtant des tas de films complexes se vendent bien. Voir font un carton. Et l’on peut se demander légitimements si l’argent investit dans le marketing de ces films “mainstream” étaient dévolus à celui des films “complexes”, feraient ils autant d’entrées que des “Avatar”? peut être que oui peut être que non, et ce n’est pas avec l’idée d’unifier les contenus des productions mondiales que l’on pourra le savoir.

    Le culte Tron en plastique cancérigène

    Si Tron est culte ce n’est que pour être l’icone d’une culture de masse cherchant d’Hollywood à Mumbai , en passant par Rio et le Caire , à imposer une seule vision. Un cinéma superficiel tape à l’oeil estampillé grand spectacle et en 3D de préférence. Un cinéma supposé engendrer de l’argent en en coutant énormément. Le culte est factice , le film est navrant , régalez vous la culture fast food est dans la salle en 3D.

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