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Le Kindle à 80$ d’ici 2013 ?

A en croire les prédictions de Barclays, Amazon, qui devrait cette année encore éclater des records de ventes avec son Kindle, pourrait décider d’opter d’ici 2013…

A en croire les prédictions de Barclays, Amazon, qui devrait cette année encore éclater des records de ventes avec son Kindle, pourrait décider d’opter d’ici 2013 pour une baisse de prix hyper agressive de son produit, au point de le proposer pour la modique somme de 80$. Pour rappel, le Kindle dans sa version classique est actuellement proposé pour 139$, tandis que sa version DX, équipée entre autre d’un écran 9.7″ est vendue 319$. Effectivement, la marche est bel et bien présente. Ah, si seulement les eBook reader pouvaient se démocratiser un peu plus rapidement !

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via mediamemo

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8 commentaires
  1. Moi, je viens d’acher mon eReader tout neuf (un Samsung E60) à 49 € chez carrefour … il marche très bien !!!

    Prifitez-en, il en reste encore !!

  2. Les eBook readers peuvent bien se démocratiser rapidement, le problème c’est que si le contenu ne suit pas…

    Après il reste bien sûr la possibilité de chiner dans les oeuvres gratuites, soutenir les indés en vente directe ou se procurer des oeuvres “à l’étranger” via Kindle, etc mais faut quand même parler d’un gros problème français qui va forcément ralentir la démocratisation des ebooks dans notre pays : La politique de Jack Lang qui a enfanté un mastodonte immuable…

    Ça va être marrant si on instaure une loi du prix unique fixe… et voir des éditeurs multiplier les éditions digitales pour les retirer 3 jours plus tard afin de faire une opération de promotion…

    En plus les maisons sont pas chaudes… et de l’autre côté, les lecteurs qui ne voient pas les livres dont ils ont entendu parler en concluent que le catalogue est pauvre.

    Malheureusement, il n’y a pas de site spécialisé dans la lecture d’eBooks pour leur donner tort, alors qu’on remarque qu’il y a des livres indépendants de qualité qui se vendent très bien outre atlantique (J.A. Konrath parmi d’autres, notamment un auteur de fantasy ayant vendu près de 100.000 exemplaires de sa série en quelques mois avec l’aide de sa femme… publicitaire par contre, ça l’a pas mal aidé).

    Honnêtement, y’a largement des indés, y compris en France, qui lâchent des bouquins infiniment supérieurs à 70% de la merde que les maisons osent mettre en rayon… mais comme personne n’en parle, on a l’impression qu’ils n’existent pas. Résultat, ils ne profitent pas de la léthargie des “pros” (capables de coquilles et de typos ahurissantes sur certains ouvrages) qui refusent de s’engager dans le numérique…

    Les pros n’y voient qu’une érosion de leurs ventes à cause du potentiel piratage tant bien même que cela constitue une opportunité d’aller gagner de l’argent à l’étranger en minimisant les coûts d’une sortie internationale (et pourtant, ils font leur marge à l’étranger, le marché français n’étant pas autosuffisant).
    On paye un traducteur, on le sort qu’en digital (beaucoup moins de frais de commercialisation donc) et on peut faire un joli pactole pour peu que la com de la boîte sache faire son boulot… mais non, hors de question.
    Ceux qui s’y tentent ? Ils doivent faire face aux lois d’exception culturelle et au courroux des syndicats de libraires…
    Du coup Amazon (qui a eu des problèmes avec les fdp gratos il y a 3 ou 4 ans) s’en fout de la France, au point de ne même pas accepter les résidents français dans leur “Breakthrough Novel Award” alors que les allemands, luxembourgeois ou néerlandais sont plus que largement accueillis…

    Et pendant ce temps, les ricains ont des sites communautaires où on découvre des perles, des sites de critique littéraire qui osent mettre en avant des indépendants, la toute puissance d’Amazon qui tire l’industrie à elle seule, des readers qui deviennent accessibles et un marché qui croit rapidement…

    PS : y’a même des indés qui osent prendre les faits (piratage, non volonté de payer) en compte et distribuent gratuitement leur bouquin comme ici : http://bit.ly/ewUWg1

    Dommage qu’on parle pas de ces gens là (J.A. Konrath a beau avoir des chiffres de vente non négligeables, il est bel et bien snobé par une majorité de sites et blogs), vu qu’ils essayent de faire bouger les choses et de trouver un bon “business plan” qui “contente” les lecteurs en répondant à leurs exigences… en d’autres termes, ça bouge et se démocratise, mais les réseaux d’information ne suivent pas. (pourquoi faire une news sur le million de DL de Larsson et pas sur les 100 000 exemplaires de l’illustre inconnu alors qu’à son échelle, c’est peut être encore plus énorme ? )

  3. Franchement s’il n’existait qu’un format, on s’en sortirait mieux.
    J’ai des doutes sur l’utilisation d’un kindle en achetant mes livres à la FNAC, sur les sites éditeurs, etc. C’est bidon de faire ce genre de truc. Un bouquin, c’est un bouquin.
    Dommage, je me serais laissé tenter.

  4. Tu peux. Il te suffit d’utiliser calibre pour lire les livres sur ton kindle. Tout ce que tu perds, c’est la synchro automatique avec ton compte amazon.

    J’ai déjà acheté quelques livres sur le fnac store et un sur un site moins connu et j’ai pas débloquer le livre à chaque fois.

    Fonce, tu ne le regretteras pas !

    – Bya –

  5. Voilà, comme Boudieu. Pour info, j’ai demandé à deux éditeurs et un écrivain si ils s’impliquaient pour que leurs livres soit dispos bientôt en numérique. En substance les réponses sont du genre “oui, évidement, mais ça va être long, achetez le livre, il n’est pas très lourd”. Voilà…
    Pour ceux qui aiment la fantasy, Bragelonne a été vraiment bien sur le virage numérique.

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