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Chronique du WE : les Boss de fin

Ouh que ça spécule en ce moment : deux des boss les plus influents de la planète prennent du recul : Steve Jobs et Eric Schmidt….

Ouh que ça spécule en ce moment : deux des boss les plus influents de la planète prennent du recul : Steve Jobs et Eric Schmidt. Et ils ont quelques points en commun, comme la paire de lunettes, un règne d’environ 10 ans et des vues très marquées sur leur marché respectif. Mais ils ont également des différences immenses, la plus évidente étant leurs entreprises : Apple et Google, qui gèrent la hiérarchie et la répartition des pouvoirs de manière très différente.

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Et à l’heure où Eric et Steve vieillissent, leur manière de diriger leurs énormes structures pèse de manière cruciale sur leur avenir. Petit portrait de deux rois bien différents.

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Si les annonces de résultats financiers agitent surtout les cabinets de consultants et les newsers aimant balancer du chiffre et de la statistique à tout va, la première volée de publications de l’année nous a réservé deux grosses surprises : les deux PDG d’Apple et de Google prennent du recul. Pas une retraite, mais tout de même une foule d’interrogations sur leur poids et leur héritage sur leurs entreprises.

ERIC DANS UN PLAN A TROIS

Hier donc, lors de l’annonce des résultats (records et au dessus des prévisions), Google en a également profité pour annoncer un remaniement entre ses trois têtes. Schmidt prend des distances sur la gestion directe  de l’entreprise, désormais assurée par Larry Page. Sergei se concentre lui sur les projets stratégiques. Retour au pouvoir des deux fondateurs, mise au placard du 3e larron ? Par exactement. Car si Schmidt est une pièce rapportée dans l’histoire de Google, il est aujourd’hui considéré comme aussi important et historique que le duo d’origine.

Les deux co-fondateurs Larry Page et Sergei Brin ont en effet fait entrer très vite Eric Schmidt dans Google. Car après 3 années d’existence, les deux génies de la recherche en ligne ont vite compris qu’ils n’auraient pas les reins pour tenir la pression inhérente à une start-up côté en bourse et ce, en pleine première bulle spéculative.

En 2001, Google n’est pas encore leader écrasant des moteurs de recherche et surtout son business model à base d’adwords est encore considéré comme un axe de développement. Et ils appellent alors un ancien ingénieur en costard ayant fait ses preuves dans des entreprises moins “funky” comme Sun et Novell.

Cette triangulaire va se faire lever des sourcils, à une époque où le monde découvre les nouveaux patrons en short et chemisette. Et pourtant, la décision des jeunes Page et Brin est pleine de sens et de maturité. Même si les divergences seront nombreuses (l’une d’elle serait la cause de ce remaniement), Google va exploser, entre l’excellence technologie de Brin/Page et le pragmatisme carré de Schmidt. Une structure de direction assez unique pour une entreprise aujourd’hui à part.

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JOBS : LE RETOUR DU ROI

En comparaison, l’accession au trône de Jobs semble totalement différente. Déjà, parce que c’est un retour plus qu’une arrivée. 12 ans après avoir été évincé d’Apple, Steve est rappelé au chevet de sa créature, limite pour l’enterrer : en 1997, l’entreprise a fait tous les mauvais choix stratégiques et la culture PC + Windows est irrésistible. Le reste de l’histoire, on le connaît, mais ce qui est intéressant, c’est de revenir à cette éviction de 1985 et comment elle a totalement façonné la manière dont Jobs règne sur Apple depuis.

Car dans les années 80, ce dernier comprend également qu’il a besoin d’un CEO (PDG), un vrai. Au-delà de sa petite sphère, Apple doit se comporter comme une vraie grosse boîte si elle veut conquérir le monde (un hobby parmi d’autres de Steve). Et donc 3 ans après son introduction en bourse, Apple cherche un CEO. Et Jobs va débaucher John Sculley de chez Pepsi avec le désormais célèbre “Vous comptez vendre de l’eau sucrée toute votre vie ou vous voulez changer le monde avec moi ?”

Jusque-là, on pense fort à Google, disputes comprises. Car Jobs et Sculley ne s’entendent pas, mais alors pas du tout sur la stratégie globale d’Apple. Et c’est Jobs qui perd et se voit viré de sa société. C’est difficile à imaginer aujourd’hui, mais oui, Steve Jobs s’est fait avoir à son propre jeu.

Bon bien sûr, le bonhomme va tout de même créer NeXT (qui sera à la base de Mac OS X) et acheter une petite boîte appelée Pixar mais il ne s’en cachera jamais : sa vie, c’est Apple. Et lorsque l’opportunité se présente en 1997, il revient en force (qui a dit putsch). À compter de ce moment, il ne va plus jamais lâcher une once de son pouvoir à qui ce soit. Et Apple de devenir une entreprise totalement centrée autour de son boss, omniprésent dans les grandes comme les petites décisions, avec le succès colossal qu’on lui connaît : iMac, iPod et iPhone révolutionnent leurs secteurs en moins de 10 ans.

Contrairement à Google dont la direction est moins forte et exposée, Apple va donc se créer autour du tout Jobs : sa vision très tranchée des choses, ses décisions radicales donnent à Apple un côté quitte ou double à chaque nouvelle annonce, mais une cohérence et une image de marque uniques au monde. Bien sûr, Jobs s’entoure d’un cercle de direction ultra compétent (et réduit) : Ive, Cook, Schiller, Forstall… Mais ces derniers n’ont pas vraiment d’autonomie. Ce sont de brillants bras droits d’un roi totalitaire et brillant. Jobs n’est pas près de lâcher son trône comme en 85.

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LE CHENE ET LES ROSEAUX

Mais cela a un prix. Car lorsqu’un gourou part, tout se perd. Le plus grand ennemi d’Apple n’est ainsi ni Microsoft, ni Google ni aucune autre entreprise. Non, ce qui pourrait tuer Apple, c’est la disparition de Steve Jobs. Lorsqu’un homme construit une structure tout entière dévouée à réaliser ses visions, c’est comme une moto custom ou un costume sur mesure : cela n’ira à personne d’autre.

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La première convalescence de Steve a ainsi mis à jour la grande faille d’Apple, structure parfaite dans une seule configuration possible. Sans son visionnaire, sans son père Fouettard en interne, sans son meilleur commercial et son irrésistible négociateur, la firme serait une coquille vide.
Malgré son égo, Jobs le sait et les bruits courent que depuis quelques mois, Apple prépare tous ses partenaires et gros actionnaires à une vie sans Steve. D’aucuns voient ces “congés maladie” une manière de tester grandeur nature un Apple post-Jobs, sans Jobs. Mais cela ne semble pas encore gagné : malgré des résultats records annoncés lundi, l’annonce d’une nouvelle mise en retrait de Jobs a fait plonger l’action Apple de 10%.

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Google de son côté, a pris 3% à l’annonce des résultats et des chaises tournantes. Car ici, il n’est pas (encore) question du départ d’Eric Schmidt, mais bien d’une redistribution des cartes entre les 3 terribles du web. Eric se déporte sur la présidence exécutive, les gros contrats et les relations avec le gouvernement, quand Larry redevient CEO et Sergei se concentre sur les projets stratégiques.
Ces annonces se sont faites de manière très sereine et transparente, montrant que l’entité Schmidt-Page-Brin est flexible, adaptable et loin d’être figée. Un atout énorme pour une entrepris qui a tellement changé et n’a pas fini de conquérir, tester ou découvrir de nouveaux marchés. Dans ces temps changeants, un trio de cerveaux plutôt discrets et hautement complémentaires montre la limite d’un régime plus traditionnel du patron-papa historique et omniprésent, dont la perte serait absolument ingérable.

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TREPIED ET MONOPOD

Les annonces de retrait de chacun de nos deux intéressés sont de beaux symboles de la situation de chaque entreprise.

D’un côté, Apple annonce un laconique et sec “second congé maladie”, sans plus de précisions.

De l’autre, Google publie sur son blog une explication simple et transparente d’Eric Schmidt. Pour faire court : “l’entreprise évolue et nous devons rester réactifs. Prendre toutes les décisions à 3 ralentit et alourdit ce processus.” Voilà, c’est clair et franc.

Est-ce la victoire du patron anonyme ? D’une certaine manière. Google est profondément liée à Schmidt, mais elle est structurée de manière à lui survivre. Comme pas mal de CEO anciens CTO (gestionnaires), Schmidt peut être débarqué en mission dans n’importe quelle boîte pour la relever, la relancer, l’accompagner, la muscler. Une sorte de mercenaire du business qui connaît son rôle.
L’originalité de Google, c’est d’avoir crée un triumvirat avec deux jeunes start-uppers de culture et de génération différentes. L’alchimie entre les trois est une réussite de stabilité, comme un trépied photo.

Apple pourra-t-elle survivre à Steve Jobs ? Je ne pense pas. À court terme, évidemment, car le cycle d’innovations majeures (la bataille du nomade) va durer encore des années. Décliner, perfectionner des modèles, Apple saura le faire. Mais ensuite, qui aura la vision de renifler “the next big thing” ? Chez Apple, personne n’a fait de pas en avant. Jonathan Ive, designer star de l’entreprise que beaucoup aimeraient pousser en avant de par son image “artistique” a déjà clairement refusé de prendre la relève. Tim Cook est un brillant CTO, mais pas un visionnaire.
Et au-delà du visionnaire, il y a le chef. Car on peut trouver des gens brillants, culottés et en avance. La multitude de jeunes entreprises innovantes sont là pour nous le rappeler. Mais qui peut imposer ses idées de manière unilatérale ? Qui peut envoyer valdinguer un projet, en pousser un autre coûte que coûte dans une entreprise totalement dévouée au culte et à la personnalité de Jobs ? Honnêtement, personne.
Ce n’est pas une histoire de qualités personnelles, c’est juste que la destinée d’Apple est intimement liée à celle de son co-fondateur : au top jusqu’en 1985, en chute libre jusqu’en 1997, en pleine explosion depuis, avec une cotation boursière toussant dès que Jobs renifle. Vous avez déjà donné un coup de pied dans un monopode ?

Si la Pomme est resplendissante, son noyau est malade (un confrère très au fait de la question Apple depuis 20 ans m’assure que c’est une rechute de Cancer pour Jobs, donc une lente, mais irrémédiable descente désormais).
En face, Google est également en superbe forme et montre que son sommet ne pourra être la source de sa crise. Une structure moins impressionnante, mais tellement plus solide…

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“Les Chroniques du Week End sont des réflexions de Lâm Hua sur la culture et l’industrie geek. Elles engagent les opinions de leur auteur et pas nécessairement celles de l’ensemble de la rédaction du JDG.”

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87 commentaires
  1. Chronique très intéressante, merci.

    C’est clair que si Steve Jobs part d’une façon ou d’une autre, Apple va à sa perte sur le long terme.

  2. Moi je veut bien reprendre Apple j’ai des idées qui sont des révolutions !!!!!

    Et ce soir le vous présente iRubrique du week end !!!!!

    c’est tous pareil que les autres (rubriques du week end) mais différents et c’est ça qui est révolutionnaire !!!!

    encore bravo Lam pour ton boulot

  3. franchement, top!
    j’avais déjà réfléchi sur l’avenir d’apple sans Jobs, mais la mise en parallèle avec les 3 de chez google fait vraiment ressortir le problème majeur…
    top je dis!

  4. Chronique très intéressante et qui donne encore plus envie de connaître l’avenir de ces deux GROS de l’informatique!

  5. A mon avis, le pire pour Apple serait une disparition “brutale” de Jobs.

    La structure actuelle du groupe semble particuliérement réactive et performante mais très peu mobile et évolutive.

    Je serai curieux de savoir si Apple a déjà un plan “après Jobs”.

    En tout cas, c’est vrai que cet article permet de mieux cerner toutes les différences de “styles” qui séparent ces 2 géants de l’informatique qui ont bien l’aire d’en représenter l’avenir à une époque où Microsoft se montre de moins en moins capable d’inverstir de nouveaux secteurs ou de flairer les tendances de demain.

  6. Bravo, merci pour la chronique 😉

    Je remarque que sur ce genre de “longs” posts où les trolls n’ont pas le courage de tout lire, les commentaires sont plus sains. 😉

    Continue Lâm !

  7. L’action Apple a quand meme grimpe de 67% lors de la premiere absence de Steve Jobs et sous la houlette de Tim Cook. Just sayin’ 🙂

  8. …hé, et si on ressortait Bilou du placard pour remplacer Steve? ce serait trop ironique, non? m’enfin, j’dis ça,….

  9. “Et ils appellent alors un ancien ingénieur en costard ayant fait ses preuves dans des entreprises moins “funky” comme Sun et Nortell.” <== "petite erreur. "comme Sun et Novell"

  10. @Lâm : un peu de parti pris pro-google, quand même…
    Si tu as raison, je ne vois aucune autre entreprise capable de proposer des produits multimédias aussi aboutis (conception, design et expérience utilisateur).
    Ce serait triste, car sans Apple, qui mènera la danse ???
    Certainement pas Google et encore moins Microsoft!

  11. Merci beaucoup le JDG pour cette chronique,
    C’est vrai que je ne sais vraiment pas, et d’ailleurs, personne sait ce qui va arriver à Apple quand Jobs ne sera plus là…

  12. Comme d’hab, super chronique du week end, mes respects MONSIEUR Lam…. Ça fait zizir a lire en début de week end…

  13. Excellente chronique comme d’hab 🙂
    C’est vrai que si Jobs clamse, mmmhhh, Apple risque certainement de retomber dans les abysses 😕 On se retrouvera avec Google, Microsoft et qui sera l’outsider ? 😐

  14. Je vote pour Lâm à la tête d’Apple ! 😀

    Il faudrait que Steve Jobs accepte de reprendre au moins une personne à ses côtés pour éviter un second drame lorsque viendra sa disparition. 😕
    Mais, visionnaire comme il l’est, ne croyez-vous pas qu’il a déjà une idée sur sa succession ?
    Je serais surpris qu’il n’y ait pas pensé, voyez-vous …

  15. Entièrement d’accord avec KotS, il n’y a rien de plus “tout public” qu’une machine Apple.
    Apple = informatique facile, ils s’en sont jamais caché, et c’est loin d’être une honte, sauf que c’est pas “geek”.

  16. Je pense que Apple sans S.Jobs , c’est une coquille vide ;).
    pour moi , le seul remplaçant possible de Jobs est Jean Louis Gasee , pour ceux qui connaissent l’histoire d’Apple et Be os ;).

    Continue ainsi pour ta rubrique !

  17. je ne pense pas que la mort de jobs soit la fin d’apple au contraire,c’est ce qui pourrait aider apple à repartir sur des bases plus seines, on a recemment vu apple de plus en plus fermé et je pense que c’est ce qui à la longue va perdre apple: son manque d’ouverture. Déjà on voit bien dans l’article qu’apple a bien survécu pendant 12 ANS sans Jobs (je ne connais pas assez l’histoire d’apple pour savoir si cela à été une periode faste ou non ).franchement sans jobs apple pourrait peut etre revenir sur certaines décisions “connes” comme le refus d’integrer flash, ne pas se mettre à dos la presse…. moi j’aimerais bien que wozniak revienne ca pourrait etre bien!

    1. @bluestik
      Sauf que quand Apple a étélivré a elle meme, elle a survécu 12 ans, mais ils suffit de regarder l’état a la sortie…
      Apple en faillite, m$ en monopole absollu ect…

      A mon avis, apple ne survivra pas longtemps aprés S.J , va voir ses pars de marché se réduire peu a peu, puis tomber à 0.

  18. Jobs a réussi a se bâtir une image et vend son matériel comme un artiste/comédien vend ses produits dérivés.

    Une fois qu’il sera parti, d’autres aussi malins que lui arriveront à tirer votre pognon avec cette “marque Steve Jobs”. On nous sortira les carnets secrets des rêves de Steve sur les 30 prochaines années, tous les supers produits qu’il avait prévu mais dont le terrible destin nous a privé.

    Bref, on a pas fini de bouffer de la iBrouette…

  19. Quelqu’un aura-t-il remarqué l’analogie Steve Jobs / Nerio Winch ? Doit-on s’attendre à l’intronisation prochaine d’un “Largo Winch” chez Apple 😉

  20. Je dirai qu’on est pas du tout dans la même configuration qu’en 1985 et les 12ans qui ont suivit. Aujourd’hui, Apple, c’est quand même bien plus solide est diversifié qu’a l’époque. Ce n’est plus seulement des ordinateurs, c’est aussi (et surtout) des appareils mobiles (iPhone, iPad). De plus, qui ne parle pas ou ne fait pas référence à Apple de nos jours ? Je ne vois pas Apple sombrer. Fort de leur expérience, si jamais S.Jobs venait à quitter ce monde, il y aurait tout au plus une petite chute le temps que ça s’organise. Mais bon, pour ma part, je pense que Apple (et S.Jobs) ont déjà prévu “l’après”.

  21. Mouais tout le monde semble dire que apple sans Jobs c’est fini, mais combien de personne qui ont un Iphone Ipad etc savent qui est Jobs, combien s’en foutent royalement ? alors ok ça touchera surement une partie des fanboy mais les autres…

  22. Quand même ca va pas vous faire bizarre le jour où on annoncera la mort de Steve Jobs , un des trois de Google ou Bill Gates …

  23. @alex98 : c’estsur que Microsoft n’innove plus, win7, 360, kinect pas innovants… innover (Dico Steve Jobs), c’est copier et coller une pomme dessus… donc c’est sur que MS n’innove pas…

  24. @Aceawan: Bill Gates à déjà passé le relai, c’est plus lui qui s’occupe de Microsoft, et le passage s’est fait en douceur =O

  25. Je ne suis pas fan d’Apple (loins de ça même 🙂 ) Mais ce Steve Jobs c’ est quelqu’un, j’ai un immense respect pour lui!
    Sans Jobs Apple n’aura plus aucune chance!! Car c’est lui le chef spirituel et d’ou germent les idées!!
    Respect Steve

  26. Apple sera fini après Jobs tout simplement Parceque ce mecs vois 20 ans en avance, iPad a été propose avant iPhone a jobs et c’est lui qui a décide d’inversé la sortie parque le téléphone est essentiel par rapport a la tablette il ni a pas grand monde qui aurais eu les couille de laisse iPad dans un tiroir 5 ans.
    Je donne 5 ans après la mort de Steve pour que Apple se démonte petiit a petit.
    Merci lam pour motus 😆 et pour tes chronique!!

  27. Très bon article.
    Google a toujours été très malin, ils voient très loin.

    Il est clair qu’Eric Schmidt a pris une importance non négligeable, j’espère pour ma part qu’il quittera pas la société, il m’a toujours impressionné ce bonhomme.

  28. Je ne comprendrai jamais pourquoi il y a des gens qui abhorrent Apple comme ça…
    Ca vous avance à quoi ? Il vous a fait quoi, Jobs ? La galaxie Crosoft et Apple ont toutes les deux leurs qualités et leurs défauts et fonctionnent complètement différement : à mon avis, elles sont complémentaires. Point barre.

    Et je ne suis pas une fanboy, hein 😉 , je pense que ceux qui aiment bidouiller devraient prendre un PC, ceux qui n’aiment pas et qui veulent juste un truc qui fonctionne bien sans se fouler, eh bien ils prennent un Mac. Le vrai problème, c’est que plein de gens qui n’y connaissent rien sont sur PC, mais bon, quand on voit le prix d’un Mac…

    J’ai un Mac, et quand je vois le nombre de gens qui adorent ou détestent 🙄 eh calmez-vous les gens, c’est qu’un misérable ordi, ça ne détermine pas ma personnalité… Ca m’empêche pas d’avoir un PC aussi…

  29. très bon article

    mais comme on aime a nous le dire souvent : <>

    la vrai question est qui sera le outsider qui en profitera ? dire que la chance de google et finalement la jeunesse qui l’eu cru lol

    signé : un RH sans jobs

  30. très bon article

    mais comme on aime a nous le dire souvent : “dans une société , personne n’est indispensable”

    la vrai question est qui sera le outsider qui en profitera ? dire que la chance de google et finalement la jeunesse qui l’eu cru 🙄

    signé : un RH sans jobs

  31. Mouais… Deux ou trois petites choses :

    – Essaye de t’assoir sur un tabouret à deux pieds. (Google)

    – Steve Jobs a mis en place une mécanique au sein d’Apple. Il y a des bras droits, mais aussi une véritable culture d’entreprise, une vision partagée de haut en bas, un culte du polish et de la qualité, un sens de l’ergonomie, la force de dire “Non”, etc.

    Je ne suis pas inquiet pour la feuille de route des 5 ans à venir.

  32. @ Alex C
    tu écris: “Essaye de t’assoir sur un tabouret à deux pieds. (Google)”
    je te réponds: “Essaye de t’assoir sur un tabouret à UN pied. (Apple)”
    – tu as sérieusement intérêt à le retourner pour qu’il soit stable
    il y a déjà longtemps que Jobs a retourné le tabouret des Mac Users, et avec la 10.7, le tabouret rentrera plus profond … c’est ça la stabilité !
    ma conviction est que la disparition de Jobs serait une bénédiction pour ceux qui BOSSENT sur Mac OS et une cata pour les amateurs de iBidules.

  33. Analyse vraiment intéressante.

    Je suis un vrai fan des Chroniques du w-e, merci Lâm de nous faire partager tes réflexions avec un style très agréable à lire.

  34. CTO = Chief Technology Officer (Directeur Technique et non pas “gestionnaire”)
    COO = Chief Operating Officer (sorte de bras droit du CEO)

    Tim Cook est bien COO et non COO comme mentioné dans l’article.
    Eric Schmidt a en effet bien eu la double casquette CTO/CEO chez Sun…

    Article à corriger.

  35. De très jolies métaphores avec le trépied et le monopode, ainsi que la pomme au noyau malade ! Très agréable à lire !
    Par contre je vois plus Apple prendre un coup sur le court terme avec une disparition de Steve, puis remonter sur le long terme, il pourrait (conditionnel) avoir un Jobs v2.0 sait-on jamais ?

  36. waouw , la chronique s’améliore et explore de nouveaux sujets , j’aime !!
    d’ailleurs il y a une question , très simple mais pourtant je n’y trouve pas de réponse :
    comment blizzard avec SCII se fait du bénéfice ? au long terme il vont plus tellement vendre de copies du jeux et c’est leur seul revenu et tout les serveur de battle.net devront encore tourner non ?

  37. vous devez vraiment être des abrutis et des ignorants , se prétendant geek, ( Surtout toi KOTS ) pour sous entendre que job n’a rien apporter à la communauté et limiter ses actions à l’ ” iphone ” pffff trop triste , je parie qu’avant l’iphone et la ribambelle de smartphone qui a suivi , vous ne saviez même pas qui était steve , Schmid etc ahahha 🙄

  38. En même temps…

    Apple a largement dû organiser l’après Steve Jobs vu la situation…
    Les bras droits ont eu des années pour adopter la culture Steve Jobs et entretenir la lignée même s’ils feront bien évidemment quelques erreurs de temps à autres…
    Ils reprennent souvent des projets rapportés et c’est le perfectionnisme de Jobs qui fait la différence…
    Sans les bras droits, Apple ne serait peut être pas au niveau où elle est maintenant…
    Les ingés ont largement acquis la culture Apple insufflée par Jobs depuis longtemps…

    Ce qui n’était absolument pas le cas en 1985…

    Donc heu voilà. D’autant qu’Apple se tourne vers le grand public, communique vers lui et le grand public connait Apple avant Steve Jobs (soyons honnêtes, quand il est venu à l’AppStore d’Opéra, quelques personnes savaient qui il était, les autres ont vu un touriste…)

    Si Ive s’émancipe un peu et reprend les reines de la “vision de simplicité niveau soft”, si Cook et consorts s’attèlent à respecter les guidelines produit, je vois pas pourquoi Apple ne survivrait pas, surtout que Cook a refusé un gros poste pour rester chez Apple donc…

    La disparition de Jobs qui mène irrémédiablement à la disparition d’Apple et la stabilité trépied de Google, ça sonne quand même vachement orienté, limite fantasme de geek. Parce que les boîtes qui ont su survivre à leur icône et les boîtes solides qui se sont écroulés, y’a des centaines de précédents et d’exemples qui permettent d’affirmer le contraire… :mrgreen:

  39. Très belle reflexion.Si la question ne se posait pas pour le moment,dans un avenir proche il faudra que Apple soit capable d’y répondre.Perso je suis pas fan de Steve Jobs (loin de là) mais cette chronique lui donne presque un côté humain!
    Bravo.

  40. Apple a déjà prévu un plan.
    C’est comme un plan cylon, on en sait pas grand’chose au final.

    C’est la TROISIÈME fois que Jobs s’absente pour raisons de santé.
    Apple est la SECONDE capitalisation boursière à Wall Street.

    Penser UN SEUL INSTANT qu’Apple n’a aucun plan de secours (en cas où… et le plus tard possible bien sûr) est une insulte à l’intelligence.

    8)

  41. Moi je verrais bien un Richard Stallman en successeur de Steve Jobs, il faut au moins ça pour amener la Pomme à s’ouvrir un peu!

    En plus il a déjà un look de gourou de secte ❗

  42. @bigbugbag : Le tabouret, c’était pour la vanne.
    iOS c’est Mac OS X. Il n’y a que la couche UI qui change. Je pense au contraire que iOS va jouer la prolongation de Mac OS X. C’est déjà en marche. (iPad pour un reboot de l’informtique grand public.)

  43. Heu… One more think! Si vous pensez que Apple post Steven Paul Jobs, en fait “une simple bergerie égaré”, c’est que vous vous trompez! Dans le lot des personnes aussi savant fou que lui, il y à moi, l’autre Steve fondateur, et toute la communauté Macintosh! Et sa… au moins un employé d’apple le sait, car je l’eus rencontré une fois… aux trois gaulles.
    Ha! Aufaîtes… une dernière chôse: THINK DIFFÉRENT!

  44. Très bon article =). Très Intéressant même. Je n’aime pas Apple mais concevoir le monde sans cet acharnement des autre constructeur a le dépasser ce n’est pas possible. Car même a toutes les personnes contre la pomme, cette pomme est une carotte une ligne de mire aux autres constructeurs. Le Marché a besoin d’Apple et je pense qu’Apple ne tombera pas après Jobs. Qui sait un petit génie sortie de nul part.. Ou une grosse boite qui casse la tirelire. Ah la technologie que c’est beau :’)

  45. Apple n’offre pas seulement des produits, mais aussi une facon de voir les choses, plus moderne. Cette marque offre également une cohérence qu’aucune autre ne propose aujourd’hui… c’est bête mais regardez les icônes de téléphones chez la concurrence et comparez ceux d’Apple, ca en dit long sur le bon goût… les boîtes avec 15000 fils, adaptateurs, cartes postales,… inutiles, et maintenant les quelques cables (blanc et discret) utiles chez apple. Ce sont pleins de petits détails qui font toute la différence, qui facilitent le quotidien des gens. Apple est synonyme de bon sens pour moi et je ne comprends toujours pas pourquoi les autres marques ne prennent pas exemple.
    Maintenant, je trouve qu’Apple tourne un peu en rond depuis 1 ou 2 génération de produits. Je trouve aussi que l’Ipad n’entre pas trop dans la logique Apple car pas assez utile à mon goût (ou alors pour des domaines bien spécifiques)

  46. Très bonne chronique, il est vrai que la chute pour apple risque d’être fatale, en tous cas, j’adore le titre de la chronique :mrgreen:

  47. @bluestik: Jusqu’à preuve du contraire c’est plutôt les systèmes soit disant ouvert qui ne représentent pas grand chose en terme de PDM, quand à la période d’Apple sans Jobs, c’était la pire de son histoire avec seulement des caisses grises de PC …
    C’est sur que sans iPappy, ca vas faire un choc, mais Steve Jobs à déjà mis en place un structure capable de lui succéder, avec des personnes qui pensent comme lui et donc chaque talent mis en commun se rapproche de sa vision des choses.

    @yamimillenium: C’est sur, Apple à copier sur Android pour sortir iOS et sur Sony pour l’iPod ainsi que sur le Galaxy Tab pour l’iPad … , sans compter qu’Apple à copier sur Windows 1 pour sortir Macintosh OS 1 et sur Palm pour sortir le Newton …

    Pour ceux qui crachent sur ipappy, souvenez vous quand même que sans lui et sa vision de l’informatique nous serions toujours à taper des lignes de codes sur un écran bleu et l’informatique serait encore réservé aux Geeks, mais c’est peut etre cela qui vous gène aux entournures ?

  48. Et si le congé maladie de SJ était en fait prétexte à la formation de son élève sith destiné à prendre la relève ??

  49. Bel article. Belle analyse. Le plus gros problème d’Apple reste Jobs lui meme. Son emprise est trop importante.
    Apple fera-t-il bien son job(s) sans Steve?

  50. j’ai aimé l’article, moins les trolls qui n’ont pas compris qu’ils étaient de simples consommateurs et non des chevaliers jedi.
    Concernant apple vs google c’est un peu le chateau de carte vs le chateau de sable…

  51. Vachement intéressant que cette rubrique.
    J’en ai appris assez pour tenir une convers’ avec mes quelque amis macophiles !

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