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Culture G(eek) : The Social Network, Nerd Actuel

Le grand public le voit comme le nouveau Bill Gates. Le plus jeune milliardaire du monde, c’est Mark Zuckerberg et il a créé Facebook. Dans The…

Le grand public le voit comme le nouveau Bill Gates. Le plus jeune milliardaire du monde, c’est Mark Zuckerberg et il a créé Facebook. Dans The Social Network, le dernier film de David Fincher actuellement à l’affiche, il est le nerd ultime, concentré hautement radio-actif de tout ce que notre société catégorise comme “geek” : diaboliquement brillant, mal fagoté, dramatiquement asocial… Du coup, le reste du monde découvre que les réseaux sociaux sont une drogue contrôlée par un cyborg en relations humaines (« Ah ouéééé mais en fait Facebook c’est tentaculaiiiire »). Mais ici, au Journal du Geek, c’est une autre révélation que The Social Network nous balance en plein écran. Une question identitaire qui explose tous nos cristaux liquides et nous laisse la sale impression de s’être fait baiser par un vendeur de chez Surcouf (l’humiliation suprême) : Alors c’est comme ça que les gens normaux perçoivent les geeks ?

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Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg) se poserait-il lui aussi des questions identitaires ?

Il nous avait laissé sur un Benjamin Button lent, lourd et gavé de thune à en crever. Le film réussissait un véritable tour de force : camoufler grossièrement le talent de deux bons acteurs sous une tonne de fond de teint. On avait perdu le réalisateur de clip amoureux de l’image qu’est Fincher. Avec The Social Network, il est de retour. Et met en parallèle avec maestria les ébats de la jeunesse dorée de Harvard et les balbutiements d’un informaticien de génie. Le film est moralement subtil ; loin de la diabolisation systématique que réserve la presse à Mark Zuckerberg. On y découvre un mec paumé, pas mauvais mais pas super sympa non plus, surtout qui ne comprend rien aux relations humaines. Plus que la genèse de ce qui deviendra le site communautaire par excellence, c’est avant tout un drame humain qui se joue à l’écran. Mais pourtant, impossible de s’identifier à son héros. Ce type en tongs qui ne parle pas, ou alors mène deux conversations à la fois, fuit les conflits et se réfugie derrière la condescendance que devrait lui octroyer son talent n’est pas normal. Quelle image des nerds renvoie-t-elle ? Celle d’un type horriblement frustré et revanchard ? Incapable de briller autrement qu’en bouffant du code ?

//Geek c’est chic

A l’évidence, le geek campé (avec talent) par Jesse Eisenberg fait mentir la tendance initiée par la série The Big Bang Theory : Geek is the New Chic. Parce qu’il faut bien dire que ces dernières années, l’image du geek auprès du grand public tend à s’arranger. On ne nous prend toujours pas pour des adultes responsables et sérieux, non. Mais le doux-dingue sympathique, ultra référencé, aux phobies plus drôles qu’inquiétantes a le vent en poupe. Tout le monde veut être Sheldon, tout le monde veut être cool dans sa différence. Tout le monde veut jouer au Boggle en Klingon parce que tout le monde a oublié ses notes en LV2 au lycée. Dans Chuck, le geek est un gars bien, intelligent mais peu sûr de lui ; il sait s’amuser sans drogue et sans alcool et respecte les filles. D’ailleurs, c’est lui qui fait craquer la blonde. Chez les anglais (The It Crowd et surtout Spaced, première collaboration de Simon Pegg, Edgar Wright et Nick Frost), l’humour est plus trash et la critique sociale plus crue. Moins attendrissants, les geeks fish’n chips n’en sont pas moins drôles. Au Japon, il existe même un drama (mauvais, comme tous les dramas, mais divertissant) sur une sorte d’agence tout risques constituée d’otakus et de nerds, Akihabara@deep. En somme, c’est un peu le mythe de Peter Pan à la sauce techno qu’on essaie de nous coller sur le dos. Avec l’avantage de maitriser totalement les nouvelles technologies, le vrai pouvoir du XXIème siècle.

//Amour vache

Mais il y a aussi la face intello-bobo du geek. On ne rit plus de lui, on l’admire. Peter Jackson, Guillermo del Toro, Sam Raimi, autant de réalisateurs qui assument totalement leur appartenance au clan des puceaux du premier rang dévoreurs de comics. Autant de succès au box office. En France, on se rue au cinéma dès qu’un film estampillé « de genre avec tenues moulantes/bullet time/morts-vivants/extra-terrestre » déboule sur nos écrans. Des succès populaires, des références autrefois réservées à une niche de clients de vidéo-clubs. Le très classy magazine Geek le Mag quant à lui nous vend un mois sur deux une image beaucoup plus arty d’un consommateur mûr et assagi qui s’intéresse à la création, les sciences, les zombies (encore eux !) et la littérature. Interview de créateurs, réflexions sur les grandes tendances de l’entertainment, critiques de produits culturels, c’est pour les grandes personnes qui ont réussi, celles qui allient la « geekitude » la plus hype à un certain pouvoir d’achat. Et pourtant. En parallèle, la France mère-patrie du fromage qui pue et de la culture qui décore du bout des doigts quelque célébrités du Jeu Vidéo se gausse toujours de ces doux rêveurs. En témoigne la désormais tristement célèbre rubrique Culture Geek du magazine féminin Glamour et sa page shopping insultante (« La porte un sac à dos Eastpack car la geekette ne connait pas la honte vestimentaire »). Merci les rédactrices de mode.

Pendant ce temps, Mark Zuckerberg le vrai la joue cool et balaie d’un revers de la main toute ressemblance entre son histoire et celle contée dans le film. A part les fringues, rien ne serait vrai. Extrêmement bien conseillé, il l’est. Mais vraiment cool ? Rien n’est moins sûr. Et c’est ce gars-là que les gens montrent du doigts avant de dire à leurs enfants : « Tu vois qui récupère les photos de ta dernière beuverie entre copines que t’as postées sur ton mur ? » Et nous qui grincions des dents pauvres idiots, à la vulgarisation de nos codes, l’engouement de la plèbe pour nos icônes, le vol systématique par des consommateurs décérébrés de notre identité. Aujourd’hui, qui sommes nous ?

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60 commentaires
  1. Le gros problème de ce film, c’est que le pékin moyen va prendre son intégralité pour vrai. A la sortie du cinoche j’étais assez effaré par le nombre de personnes autour de moi qui prenaient l’histoire pour argent comptant.

  2. Qui sommes-nous ?

    Des gros c*ns qui feraient mieux de se poser la question si on veut vraiment devenir le produit à vendre d’une poignée de crétins capitalistes…..

    Sur le net si un produit est gratuit, c’est que le produit: c’est VOUS !

  3. Normalement, le geek sait qu’il est geek, il n’y a pas d’ambiguïté. Le jour où ce sera plus hype d’être un bobo qui mange du pain bio et qui chie dans son compost, le nombre de “geeks” va subir une très nette baisse. 8)

  4. Han put***, ça m’tue ça, hallucinant X( .
    Dès qu’on a quelques connaissances en info, on est qualifiés de geek, et assimilés à des nerds (ou no-life) …

    Les gens devraient se renseigner sur le sens des mots avant de les utiliser, mais après ça lance le débat sur la dégradation de la langue française =/ !

    Bon article sur un sujet qui revient souvent dans le milieu geek, malheureusement.

  5. woooo! ça c’est de l’article!
    enfin pour ma part j’aime!!!
    par contre pour le coup j’aimerais savoir si el film est fidèle à la réalité!!!!

  6. Moui moi je suis pas fan, ça pointe du doigt ce besoin d’appartenir forcément à une communauté, ou un stéréotype. Les gens qui pensent connaître des “geeks” juste parce qu’à première vue ils aiment les nouvelles technologies, et qui font directement un amalgame avec les références citées, bah j’aime pas ça. On a chacun notre personnalité et notre manière de pensée, de voir les choses, et je trouve que le “qui sommes nous ?” de la fin, c’est comme si c’était limite une nation ou un peuple qui cherche son identité, rejetée de la société actuelle. Bof bof l’image là aussi…

  7. Que dire de plus?Bravo pour ce sujet bien construit qui me fait dire:haaaaaaa c’est donc ça Facebook! Et aussi quelle race bizarre les Geeks (mince j’en suis un!)

  8. La notion de geek (du bidouilleur passionné au fan de comics) s’est progressivement transformé en phénomène hype; maintenant, un type qui vient de s’acheter un iPhone ou un Android, qui en utilise la moitié de la capacité peut se prétendre geek.
    Maintenant, une fille qui passe la moitié de sa journée sur Facebook a raconter sa soirée d’hier et a commenter les photos de ses copines en soutifs devant la glace peut se prétendre geek.
    Désormais, les power-consumer, les pseudos technophiles (“J’achète Apple parce que c’est trop la classe, j’achète un alienware pasque ça fait trop gamer, tu vois?”) s’autoproclament geek.

    Bordel, je me souviens qu’au collège, j’élevais des couleuvres (oui je sais, pas bien) et des araignées, je montais des PC avec mon père qui me l’avait appris en primaire, je rentrais des lignes de commande DOS parce qu’on avait pas les moyen d’avoir Windows, je passais des heures et des heures à bricoler toute sorte de connerie en piquant des composants en techno… Au lycée pas mieux, je me tapais des notes de merde en math parce que je passais mon temps à programmer sur ma calculatrice, je passais un temps monstreux devant le PC…

    Mais jamais ce n’était considéré comme quelque chose de particulièrement cool, bizarre au minimum!
    Mais je m’en foutais, j’étais dans mon élément! (Ça ne m’empêchais pas d’avoir une vie sociale, et d’avoir trouvé ma dulcinée). Toutes mes occupations ont toujours été considérée comme marginales, et moi comme un dou-dingue original, mais c’était ma personnalité, et celle de nombreux autres geeks!

    Et maintenant que je travaille dans le domaine (infographie 3D), tout ça est devenu hype, troklass, branchouille…

    En un sens tant mieux que nos univers/nos lubies soient mieux reconnues, en un autre sens, je reste nostalgique de cette époque où toutes ces références, toutes ces occupations, rassemblaient des petits groupes d’individus un peu paumés, et qui l’espace d’un jeu, d’un film, d’une séance de bidouillage, s’évadaient un peu…

    Il n’y a plus de communauté geek. Du moins, jusqu’à ce que l’effet de mode disparaisse, et qu’à nouveau, nous soyons considérés comme des marginaux… 🙂

    1. je plussoit a 300% ton commentaire kineas … j’ai même honte maintenant quand les gens me disent “ah ouais t un geek toi” … “OUI je suis fan de techno, mais NON je ne suis pour l’instant PLUS un geek … être geek ça ne veux plus rien dire aujourd’hui”

  9. Je ne connais pas la vie de Mark Zuckerberg, le film n’a peut être rien à voir avec la réalité ou pas (j’en sais rien, d’autre pourrons peut être nous le dire) mais j’ai pris du plaisir à regarder ce film, je l’ai pris comme une fiction et j’ai adoré ! Le fait de penser qu’il suffit d’une idée, d’un peu de passion et de la chance pour réussir marche toujours ^^

  10. Le film est basé sur un bouquin écrit par un mec dont le but était principalement de descendre Zuckerberg et mettre en avant Saverin, donc à partir de là certains aspects de la réalité sont détournés. Faut voir le film comme un très bon drama, pas comme un biopic.
    Je voudrais souligner aussi que le portrait du geek dépeint dans l’article (style The Big Bang Theory etc.) est pas vraiment compatible avec l’image du “geek” informaticien comme Zuckerberg. Ça reste pour beaucoup de monde un mec qui a ses trips tout seul devant son PC à coder et à hacker, et qui n’a rien de séduisant. Rien à voir donc avec le geek qui a des T-shirts cools à la Sheldon ou Lafraise, qui a un iPhone ou un Android etc., même si forcément les deux genre se mélangent souvent.
    Perso quand je dis que je suis ingénieur informaticien, ça fait fuir pas mal de monde, par contre ça amuse beaucoup plus les gens de me voir avec un Android et des peluches Mario ou un katana dans mon appart.
    En dehors de ce raccourci un peu hâtif, très bon article intéressant et bien écrit !

  11. @julse : le fait qu’il est existe une communauté geek ne veut pas dire qu’on est tous dans le même moule. On a chacun notre histoire, nos délires, nos domaines de prédilection, mais on a une certaine partie de notre culture et de nos centres d’intérêts en commun. Sinon on ne se retrouverait pas ici à débattre tous les soirs 8)

    @mrassol : le mot geek a été énormément déformé, c’est vrai : stéréotypes, publicités, médias… C’est vraiment dommage, la plupart des gens ne savent plus ce que ça veut dire, et dans 90% des cas ils confondent avec nerd… X(

  12. Totalement d’accord aussi avec kineas(et mrassol du même coup), je ne voit plus de groupe social geek.Il est tombé dans le monde du marketing(“il a free,il a tout compris”),des medias de masse,du consumérisme a tout va.Effectivement j’ai hate que cet effet de mode passe,et de retrouver mes particularités sans être assimilé a cette image de “geek” que l’on a actuellement.Ceci étant dis il est quand même bien que des gens comme peter jackson,zack snyder et autre alexandre aja aient pu montrer leur travail et le vendre.

  13. Totalement d’accord aussi avec kineas(et mrassol du même coup), je ne voit plus de groupe social geek.Il est tombé dans le monde du marketing(“il a free,il a tout compris”),des medias de masse,du consumérisme a tout va.Effectivement j’ai hate que cet effet de mode passe,et de retrouver mes particularités sans être assimilé a cette image de “geek” que l’on a actuellement.Ceci étant dis il est quand même bien que des gens comme peter jackson,zack snyder,kirkman et autre alexandre aja aient pu montrer leur travail et le vendre.

  14. Je suis tout à fait d’accord avec Kineas, moi j’ai 18ans et quand j’entend les autres dire “c’est un geek, il passe des heures sur son pc, (facebook, msn, etc.)” ça fait mal au coeur d’entendre ça, les gens ne savent plus la réelle signification des mots…

  15. Merci Pia pour cette article ça donne vraiment matière à réflexion et à débat

    @prime hunter je suis parfaitement d’accord avec toi on nous prend pour des NO-LIFE!

  16. Le film est très bon en tant que film (je crois que c’est le seul film avec Matrix ou je vois quelqu’un hacker a la console, ligne de commande, scripts… et pas, “Ouais j’ai fait un cub en 3D et ils rentre dans les serveurs de la CIA pour moi”, comme tant de merde (par ailleur tout a fait correctes) que l’on nous a servi ces dernières années.

    Seulement, c’est une histoire, pas un documentaire, et c’est présenter presque comme un documentaire.

    Après, c’est quoi un Geek ? Pourquoi pas “c’est quoi un bon français” pendant qu’on y est! Et l’identitée nationnalle geekéenne, elle est ou la les gars ! Merde alors !

    Bon, je déconne, mais je ne pense pas qu’il y ai un point commun entre les geeks, si ce n’est le degrès d’associabilité et les nouvelles technologies

  17. Un anecdote toute fraîche : une “amie” (bon je plante le décours tout de suite, une ancienne camarade de classe dont je suis le news feed sur facebook par la force des chose) est rentré en Bachelor “cross media” après notre BTS commun. Ce matin, alors que je suis au travail en train de boire ma boisson vitaminée et que je regarde les actus du web, je la vois sur facebook à mettre son statut à jour toutes les trois minutes :
    _ j’apprends le HTML, ça y’est je suis un geek !!
    J’ai été outré !! déjà par le fait de découvrir le langage HTML à son age (alors qu’on est dans le milieu depuis un moment, et que pour moi c’est pas un langage de programmation mais du langage parlé 😳 ) et ce mot… “geek” OMG
    C’est vraiment déprimant, je craignait ça il y a environ 3 ans, c’est aujourd’hui la triste réalité : c’est fashion d’être geek. Quelle horreur, on retrouve des profils qui n’ont JAMAIS rien eu à foutre dans cette catégorie, ce mot a été souillé X(
    Mis à par cela, la terre continue de tourner, les geeks restent des geeks, mais c’est bien triste…

  18. C’est pas juste : le geek est souvent pas bien brillant et assez peu ouvert au dialogue intelligible, principalement parce que le geek n’existe que virtuellement, le reste du temps c’est juste personne. Mais ce qui n’est pas juste, c’est qu’on se moque de lui alors qu’on devrait plutôt railler les crétins qui viennent passer leur journée à se masturber (intellectuellement j’entends) sur des gadgets qu’ils n’auront jamais tout en dénonçant le ” consumerisme” et le “capitalisme”.

  19. C’est une fiction ce film, documentez vous, vous apprendrez entre autre que Justin Timberlake qui joue Sean Parker l’a rencontré une fois pour préparer son rôle et ce dernier lui a dit que cela ne servait à rien puisque le personnage est très différent du vrai sean parker.

    Autre exemple, Zuckerberg n’a pas accordé beaucoup d’importance au fait que Sean Parker soit arrêté pour détention de drogue.

    Il y a d’autres erreurs par rapport à la réalité dans le film.
    Sinon assumez vous geek bande de nerd…

  20. Être geek est une façon de penser. Ça n’a rien a voir avec le temps passe sur un ordi/smartphone/autre: un geek ne doit pas voir une application qui tourne mais des millier/millions de lignes de codes qui la font fonctionner. Il ne regarde pas une belle machine mais sa configuration… Ce que je supporte pas, tout comme 99% des VRAIS geek, c’est l’ado qui dit “LOL chuis tro un gik, g pacé ma nui sur Facebook (seul mot bien orthographié de la phrase: hé oui, le Kevin peut même faire des fautes d’orthographes en parlant :/)…

  21. Bonsoir
    C est vrai le film est bon
    Par rapport au Geek c net tout le monde croit qu on est des no Life et en plus je travail dans le domaine du jeu vidéo et sa veut pas dire que quand je suis chez moi je joue sans arrêt au console ou autres
    Certes je porte très très souvent des tshirt a la sheldon et je suis Mac addic

  22. ahaha
    pas mal: “se faire baiser par un vendeur de Surcouf…” 😀

    j’ai un collègue qui voulait leurs demander conseil après “mon” conseil de geek !!

  23. bonjours,

    je Trouve cette article intéressant,

    mais pour reprendre la question de Tapamilastiko03,

    le film et il a 100% de la fiction ? :((

  24. kineas je ne peux qu’approuver ton post.

    Je me suis retrouver dans le même contexte.

    Par contre ceux qui m’insulte de geek je les délaisse, dans l’ignorance, oui car maintenant dire a un geek qu’il est geek n’a plus de sens.
    Je préfère encore que ceux qui connaissent le terme m’appelle nerd.
    Car un Geek au jour d’aujourd’hui (désolé même sens) et juste un gars qui pianote sur un clavier, ou qui sais installer ubuntu en GUI, et j’ai honte de moi meme, a cause de ces gens là.
    C’est pour cela que je préfère qu’on m’appelle nerd.

    PS: Pour les bourrins parler avec les chiffres n’est en aucun cas être geek n’ont plus.

  25. d’un autre coté quand certaine personne réponde à des questions simple par “mkdir android ; cd android ; repo init -u git://android.git.kernel.org/platform/manifest.git ; repo sync ; make”, on peut comprendre que le grand public pense que les Geeks sont des branleurs asociale.

  26. @Lepassant : Tu veux parler du l33t ? Parce que ça ça a jamais été geek du tout x) Juste Kevin quoi.

    Mais en tout cas d’accord avec Kineas Geek ne veut plus rien dire de nos jours. Et dire que plus jeune quand je passais la plupart de mon temps libre sur les jeux vidéos (commencé tout jeune sur l’amstrad ou il y avait déjà à taper du run XD) ou le pc on me traitait d’asocial etc… (“Mais soooort un peu va t’amuser dehors avec tes copains !” ‘Ok je vais faire une LAN chez un pote’)

  27. J’aime les mangas, les films asiat et de genre, la littérature d’anticipation et fantastique, je joue aux jeux-videos PS3/Wii/DS/PSP, le théatre classique, le métal et le jazz, j’ai déjà monté et démonté (sens propre et figuré) des PC : suis-je geek ? (^_^)

    Par contre je ne suis pas d’accord avec Pia (la même que Gameblog?) sur Benjamin Button, le film est très bon et a un pouvoir dramatique extraordinaire -peut être une résonance particulière du fait d’être parent dans une semaine-. On est loin de Seven et de Zodiac mais le film reste très bon.

  28. Par curiosité j’ai regardé la définition de “Geek” sur Antidote… eh ben ça fait peur… Comme certains l’ont très bien dit être Geek c’est devenu un phénomène, une façon d’aborder les technologies ou tout simplement ses passions, ses envies… Au sens strict du terme Geek c’est être à fond dans un sujet, un domaine etc… et faire que ça… Mais aujourd’hui le “Geek” ne serait-il pas simplement une personne curieuse ? S’intéressant à plein de sujets différents ?? Qui utilise tous les outils à sa disposition pour satisfaire sa curiosité ? Regardez à la masse de choses auxquelles nous avons accès aujourd’hui par rapport à il y a ne serait-ce 10 ans…

  29. En tout moi ce que je me dis c’est que l’acteur va être condamné à vie à jouer ce genre de rôle. C’est bien celui de zombieland (qui était bien geek lui) aussi? Ca va être dur de sortir de ce crédo après.

  30. @Poisson: sais-tu qui a inventé le 1337? des hackers qui s’en servaient pour “coder” leurs communications lors de la préparation des attaques afin d’éviter que les organisations gouvernementales puissent soupçonner quelque chose. Donc oui ça a été geek, même très geek, ça c’est juste perdu avec la démocratisation de l’internet.

    Pour répondre à ceux qui cherchent à retrouver leur identité de geek communautariste: nous les geeks on s’en fout des effets de mode, c’est d’ailleurs pour ça qu’on est geeks. Il nous suffit de savoir qu’on est geeks, on n’a pas besoin de l’approbation de la société pour être geek, et on s’en fous de ceux qui se prétendent geeks parce qu’ils ont passé leur nuit sur Facebook parce que nous on sait aller sur Facebook sans passer par une recherche dans la barre Google d’internet explorer. Quand quelqu’un nous fait pitié on retourne coder.
    Les effets marketing de la geek attitude sont dus au fait qu’on a su s’imposer comme un marché porteur de high-tech: si un geek, supposé consommateur averti, achète un produit high-tech, c’est que le produit est bon et donc ensuite les autres consommateurs vont suivre la tendance. Si un geek se met à Free, il va imposer à tous ses proches de se mettre à Free s’ils veulent un service rapproché…
    Si maintenant tout le monde essaye d’être geek, c’est parce qu’on a réussi à imposer notre mode de vie comme étant cool. Un peu comme dans Inception: on a façonné le monde à notre image.

    Et pour ceux qui veulent retrouver leur communauté geek sans faux-semblants, il y aura toujours Usenet, IRC, la rue Montgallet, les tournois de Magic, les conventions D&D, les LAN, les marathons SF, et les repo debian.

    Bon et sur ces considérations je retourne coder.

  31. ça me rappelle : Y’a les bons, et les mauvais geeks…
    Non, mais sérieux, le geek de l’époque, il se revendiquait pas geek, il était dans son monde et basta, rien à foutre du reste. Le même, actuellement, s’assume “vrai” geek, et critique les “nouveaux” geeks. Y’a un besoin d’appartenir à un groupe coûte que coûte, j’ai l’impression.
    Faut aussi laisser couler un peu. Certes, le geek est devenu hype, et même moi, je suis considérée comme geek, et je ne sais pas si je le suis (parce que j’ai un iPhone, et que je regarde le journaldugeek/ The big bang theory/bashfr régulièrement ? Parce que j’ai envie d’acheter des t-shirt geek, parce qu’ils me font marrer ? Parce que j’ai même envie de m’acheter des t-shirt ringards, genre avec le schtroumpf à lunettes dessus ?), mais le monde évolue, et : oui, le terme de geek évolue, sa définition aussi. Faut ptêt laisser couler, parce qu’en fait, on s’en fout non ? Je veux dire, y’a pas mort d’homme, ou création d’autorité liberticide là, ou même suppression de la retraite à 60 ans ? Non ?

    En plus, geek, c’est pas seulement en informatique. Regardez Ross, dans Friends, accro aux dinosaures, et on l’appelle geek. Si je ne m’abuse, geek informatique = nerd, non ?
    Rassurez-vous, personne ne sait qui sont les nerds, votre groupe n’est pas envahi 😉

  32. Bien plus que Fincher, c’est surtout la conception d’Aaron Sorkin que véhicule The Social Network. Et ce n’est pas anecdotique. Dommage de ne pas en parler.

  33. Article intéressant, mais j’ai un peu tiqué sur le “mauvais, comme tous les dramas, mais divertissant”.

    Le redacteur de l’article joue les éffarouché sur la stigmatisation des geeks dans le cinéma hollywoodien mais par contre ne se gène pas pour faire exactement la même chose en stigmatisant un genre tout entier de la culture japonaise, et en plus gratuitement.

    Alors biensur il y a des dramas très mauvais, mais aussi des très très bons qui bien souvent sont bien meilleurs que l’immense majorité des séries made in USA.

  34. D’ailleurs, au sujet de Sorkin, un article (en anglais) qui résume bien la problématique de la vérité très virtuelle du film et certaines déclarations de Sorkin à ce sujet :
    http://www.slate.com/id/2269250
    une réaction édifiante du même scénariste:
    http://www.tvsquad.com/2010/10/01/aaron-sorkin-is-afraid-that-angry-geeks-will-put-child-porn-on-h/
    et toujours sur l’image du geek véhiculée par le film en français cette fois :
    http://www.rue89.com/2010/10/14/the-social-network-les-geeks-dincorrigibles-machos-171217
    Et toujours, on utilise les clés données par les articles pour se forger sa propre opinion. Le but n’est pas tant de savoir si on est d’accord avec telle ou telle assertion ou si le geek c’est cool ou galvaudé. Mais de réfléchir aux différentes images que les média renvoient de cette “catégorie” à une “communauté”. Si l’on peut employer ces termes. Prendre de la hauteur, quoi. En tout cas, ravie de voir que ça fait réagir !

  35. en tout cas ça fais réagir beaucoup de monde,

    j’en viens à regretter moi aussi, que le statut de geek commence à être a la mode.
    l’incompréhension des gens m’amuse, certes on est encore mal vu,
    mais voir la réalité des gens qui critiquent sans connaitre, et font sans cesse des stéréotypes.

    il va être difficile de distinguer bientôt, le vrai geek, d’une personne qui ce prétend geek parce que c’est a la mode, il ne sera jamais dans notre univers. (pour beaucoup : star wars, nouvelles technologie,objet inutiles mais remarquables, actualités des guegueres de l’informatiques, les jeux vidéo, le besoin et l’envie de tout voir et savoir de l’informatique)

    ce ne sont pas des geek, mais des no life de facebook…

    la télé et l’etat et les medias qui déforme tout : meuporg/morpeug

    pour ce qui est de la question qui suis-je?

    je répondrais que je suis moi même et que je vie dans mon monde lorsque je suis devant un écran… 8)

  36. Ce que je voulais dire, c’est que prendre The Social Network pour un film sur les geeks est une erreur, surtout quand on connait la déconnexion totale de Sorkin avec cet univers. Du coup, baser une réflexion sur la perception des geeks par le grand public sur le long métrage de Fincher est à mon sens malvenue. Essentiellement parce que justement il ne traduit absolument pas la “vision du grand public”, mais stigmatise les phobies de Sorkin, accentuées ici (à bon escient, à mon sens) pour servir le côté dramatique du film.

    Ou alors il aurait fallu contextualiser le propos du film en précisant le point de vue de son scénariste. C’était d’ailleurs l’idée derrière le regret que je formulais dans mon précédent commentaire.

  37. Quand à la réaction de Sorkin que tu qualifies “d’édifiante”, là aussi tu pèches par manque de contextualisation. Cette phrase a été prononcée durant le Colbert Show, émission satirique américaine, et s’inscrit clairement dans le ton de l’émission.

    “I’m worried about an entire building full of people who know how to hack onto my hard drive and put child porn there.”

    Il y fait clairement référence (de manière complètement sarcastique) aux “croisades” d’Anonymous (4chan) qu’il craint d’avoir vexé avec la caricature qu’il fait du “geek/nerd” dans le film. Une boutade qui ne peut paraitre édifiante que si on la prend au premier degré. Et ceux qui regardent parfois le Colbert Show savent que le premier degré n’est pas vraiment dans les habitudes de la maison.

  38. Thomas
    19 oct, 2010, 20:56 #4
    “Han put***, ça m’tue ça, hallucinant X( .
    Dès qu’on a quelques connaissances en info, on est qualifiés de geek, et assimilés à des nerds (ou no-life) …

    Les gens devraient se renseigner sur le sens des mots avant de les utiliser, mais après ça lance le débat sur la dégradation de la langue française =/ !

    Bon article sur un sujet qui revient souvent dans le milieu geek, malheureusement.”

    Oui, la majorité des français ne connaissent malheureusement même pas le sens des mots qu’ils prononcent. Un jour un pote parle de geek avec moi et là, un type à coté se retourne et me fait: “Ah, ouais tu es un NL, tu joues a WoW ?”
    No coment… 😡 (Et non je ne joue pas a WoW, ni a aucun MMO ou chose du genre…..)

  39. de almeida
    20 oct, 2010, 16:18 #47

    Bonjour
    c’est drôle ce que vous dîtes résonne pas mal par chez nous 😉
    http://www.fluctuat.net/7298-Geekmania-7-raisons-d-en-finir

    -> Article Totalement bidon, le fait de dire que les geek n’ont pas de gout xD
    C’est quoi ces arguments de collégiennes ?! Il y a bien des Designer, musiciens qui sont aussi geek (plus ou moins)(pire ces musiciens influent sur la totalité des nouvelles productions musicales internationales) je penses pas qu’ils aient un si mauvais goût –‘
    Le Geek est une groupie: J’avoue ne pas aimer Windows, malgré le fait que j’ai 1 ordi sur Windows pour l’aspect pratique, je n’ai pas de Mac, pas d’ipod, pas d’iphone mais j’avoue volontiers les qualités et les défauts de Steve Jobs, J’ai un Linux mais je suis pas un extrémiste pour autant … J’ai donc du mal a comprendre ce genre d’argument.
    Le geek bosse comme un taré: J’étais a la manif étudiante d’hier (et de la semaine dernière) donc je suis une personne comme tout le monde, je me garde mes loisirs et mes amis, je ne passe pas mon temps exclusivement sur mon PC comme il est dit dans cette article pitoyable…

    Je finirai par une citation de cette article: “une étagère Pac Man, c’est pas la classe. Point.” Je préférai une étagère Space Invaders personnellement 😳

  40. @de almeida : Oh ! Les gens de goût de chez Fluctuat nous lisent… ça fait plaisir ça ! Ton article est super, drôle et très juste, j’adore.

  41. j’aimerais bien qu’on arrête là avec ce site et que nous démarrions avec autre chose. d’autres l’ont déjà dit sut ce post: il n’y a pas de caste de geek. un geek est forcément hors caste, seul et dévoyé. triste parfois. sans petite amie sûrement. souvent autiste asperger. et à cause de ça déployant des talents inédits comme par exemple être bon à coder. ce n’est pas vraiment le cas des journalistes du journal du geek qui utilisent wordpress non ? et qui trouvent une espèce de justification dans la promotion de gadgets à tout va. quand je pense que françois fillon se déclarait être un geek il y a deux ans… donc je lance un appel: créons un journal du geek autre, sans wordpress, sans consumérisme excessif mais avec le plaisir de parler de toutes ces technologies nouvelles qui nous entourent (moi aussi j’attend le droid pro avec impatience…). pour finir faut-il que je vous rappelle ce que le porte parole de facebook a répondu )à david fincher quant son scénariste à envoyé une partie de la première version de son scénario. que celui qui s’en rappelle m’envoie la réponse à [email protected]. il gagnera une sucette (à la fraise, et elle ne sera pas virtuelle celle là.

  42. Connerie va, regarde bien le film, ta rien compris.
    Et toi ça se vois que tu te sent pas bien dans ton corp et t’essaye le geek…
    Faut que que tu te découvre, tu crois te connaitre mais….

  43. Je suis d’accord avec beaucoup de ce qu’il y a écrit au-dessus. Quand aujourd’hui le terme geek est à la mode, adulé par certaines personnes, on se retrouve à récupérer n’importe qui dans un groupe plutôt limité à la base.

    Quand on me dit que je suis geek je réponds non. Je ne m’apparente pas à ces personnes qui se déclarent l’être à la recherche du regard des autres….

    J’aime bien être seul dans mon coin à faire mes trucs de geek peinard. Quand je programmais ma calculatrice au secondaire, faisait des sites internet au lieu de bosser mes cours. Démontais des PC pour en refaire un fonctionnel avec plein de disque durs etc.

    La tranquillité d’être ce que l’on est. Je ne suis pas ce geek de phénomène de mode. Je suis juste un ancien geek qui à un moment s’est réfugié derrière le terme Nerd et qui peut à peu le fuit pour se séparer de ce nouveau monde trop rempli.

  44. Ton article est bidon et tu fais preuve d’un non-professionnalisme assez impressionnant.
    Le coup du “nul, comme tous les dramas” honnetement, c’est limite. Ton avis est ton avis. Et ton avis actuellement est à chier. Alors viens pas balancer des soit disant vérités générales aussi conne que ça. Surtout quand elles sont sans rapport avec le sujet.

    Sinon, un geek s’en branle de son image, et se branle de ce que pensent les autres. Alors avant de pondre un article pour redorer l’image de ton “clan d’anciens geeks trop classe qui sont les seuls et uniques vrai geeks” réfléchi un peu.

  45. C’est vrai qu’avec la « fashionisation » du geek, ce terme s’emploie dorénavant à toute les sauces et souvent pour désigner des activités dignes du degré zéro de la geekitude, c’est-à-dire surfer toute la journée sur internet ou cracker un logiciel par exemple…

    Cependant, est-ce si catastrophique que ça si certains se prétendent geek alors qu’ils sont loins du compte? N’est ce pas légèrement paradoxal que ceux qui auparavant se targuaient de n’avoir rien à faire des apparences et du qu’en-dira-t-on, se préoccupent aujourd’hui autant de leur image ?

    On peut parfois dénoter un certain dédain pour tous les non geeks dans les propos lus de ci de là… un léger excès d’ego de la part de certains geeks ? La fashionisation de leur statut ne leur serait-elle pas montée au cerveau ?:oops:

    A lire, un article sur ce phénomène:
    http://nomdungeek.blog-idrac.com/2010/11/02/les-geeks-se-rebellent/

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