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Chronique du WE : Hop, disparition.

Hello les amis, Après une trêve estivale où nous avons passé nos vendredis au comptoir à discuter, poser des questions et y répondre, mes Chroniques du…

Hello les amis,

Après une trêve estivale où nous avons passé nos vendredis au comptoir à discuter, poser des questions et y répondre, mes Chroniques du Week End sont de retour ! Et pour débuter la rentrée, je préfère terminer les congés avec cette question rigolote au premier abord, mais de plus en plus répandue avec la multiplication des moyens de communication : peut-on encore disparaître ?

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Je n’ai pas vraiment eu la chance de partir cet été, mais la situation dépasse le cadre : lorsque parfois, on décide de couper les ponts, c’est la panique. Que l’on soit en rase campagne ou la notion de 3G n’existe pas, dans un pays étranger aux tarifs de roaming délirants ou juste en mode “je coupe tout“, nous voici désormais invisibles. Dans une société où l’on téléphone, on chat, on blog, on facebook, on tweet, le tout un peu en même temps et en temps réel, chaque fois que ces liens sont rompus, le doute chez les autres s’installe, et de plus en plus vite. “Bah alors, t’as vu Lâm ? Je sais pas, il n’a pas blogué depuis au moins une semaine !” A force de communiquer à tout va, toute forme de non communication est perçue comme suspicieuse. Un tel n’a pas répondu à mon message vocal, il y a forcément un problème. Quoi, tu n’as pas vu mon status Facebook, mais tu faisais quoi bordel ? etc.

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//L’ECHELLE DE L’ABSENCE

Parfois, nous avons tous besoin de lâcher prise, de tout envoyer valdinguer et de partir voir la mer. Partir oui, mais sans avertir. Sans préparer de post explicatif sur son blog, sans changer sa messagerie vocale. De nos jours, ce genre de pratique devient de plus en plus radicale, tant que couper le contact radio est devenu une hérésie, devant l’armada de moyens de rester en contact avec les autres. Attachés. Menottés. Argh.
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Avec le temps et l’expérience, j’ai mis en place une petite échelle de la non communication, du média le plus cool au plus omniprésent :

  • Twitter : Un mois
    Contrairement à l’image de temps réel qu’il véhicule, Twitter est un média plutôt laxiste avec votre présence. Car tout est questions de following et de folloowers, le tout sous forme de stream, j’ai le regret de vous dire que vous n’êtes pas indispensable à vos proches. Leur timeline continue de défiler sans sourciller et même s’ils remarquent votre absence, leur attention sera rapidement occupée par le RT de la nouvelle vidéo d’un chat qui baille. Cool.
  • Blog : Deux semaines
    Autrefois à la pointe du racontage de vie, le blog flotte désormais dans le ventre mou du classement (j’y reviendrais dans une prochaine chronique). Ce qui était un média de course est devenu un média où l’on prend le temps de raconter, d’informer. Du coup, laisser un post traîner 2 semaines au top entraînera les premiers commentaires de type “bah alors, il est mort ce blog ?”, rien de bien méchant. Vous pourrez alors revenir de vos vacances et reprendre avec un traditionnel post débutant par “Non, je ne suis pas mort”. Et vos lecteurs seront contents.
  • Facebook : Une semaine
    Facebook étant plus riche en fonctionnement, il convient en plus de ses status de gérer ses FB mail, de poke back etc. On peut se la jouer un peu loosedé, mais notre wall reste une preuve flagrante de notre activité, ou dans ce cas, de notre absence d’activité. Et intrusifs comme ils sont, je vois bien Facebook, après nous avoir suggéré de renouer le contact avec certains friends, de nous pousser à redevenir actifs. Merci, Mark.
  • Mail : Quelques jours
    La question du mail est assez compliquée. Bien qu’ancien, ce mode de communication est considérée aujourd’hui comme le plus efficace. On l’utilise beaucoup de manière professionnelle ou pour faire passer un message plus marquant qu’un SMS ou un poke. On revient ici dans la sphère du privé et des conversations dédiées. Du coup, les gens ont l’habitude que l’on soit plus sérieux et attentif sur son mail. Certains deviennent même obsédés par le fait d’avoir une boîte de réception vierge. Revers de la médaille, ne pas répondre à ses emails durant quelques jours revient à mépriser ses contacts, du fait du rapport privilégié induit par ce système. “Je veux bien que tu ne répondes pas à mes tweets, mais là, je t’ai quand même envoyé un mail !” Oui oui…
  • Téléphone : Trois jours
    Le téléphone reste lui un top du genre. Laisser pisser son téléphone est aujourd’hui compliqué. Avec des options comme la présentation du numéro, les gens savent si vous les snobez. Il n’y a pas d’excuses de type “ah, je n’ai pas vu ton appel ni ton message”. Ca marchait en 96, mais là, c’est une excuse aussi vieille que le “j’arrive tout de suite, je cherche juste une place”. Le téléphone ne vous laisse donc pas beaucoup de choix de disparition (n’oubliez pas que nous restons dans le schéma où vous ne prévenez personne par un message vocal, par exemple). Symbole de cette tyrannie : même en 2010, les messageries vocales hébergées chez les opérateurs ne stockent pas plus de 15 messages. Ensuite, vos correspondant sont avertis que votre boîte déborde comme une poubelle un lendemain de fête. Vous imaginez un client mail avec 15 Unread max, sinon il se bloque ?
  • Chat : Quelques minutes
    Last but not least, le chat. Là, c’est simple : on a un statut connecté, on DOIT être devant son écran, doigts sur le clavier, prêt à bondir et répondre “rien et toi ?” à la question “yo, quoi de neuf ?”. Le truc, c’est qu’on n’est pas tout le temps devant son chat. On se met en disponible pour discuter avec quelques uns et ensuite, on part au toilettes avec le dernier Twilight piqué à Anh, on revient heureux et paf, ça clignote de partout : “t’es où !“, “alloooooo“, “bon bah, cool de parler avec toi“, “ça va ?” et autres lignes de chat bien stressantes. Mon remède ? Rester en Invisible tout le temps, et parler quand on veut. Ils avaient tout compris avant tout le monde, ces softs : on a tous besoin d’être Invisibles.

Pulp Fiction (1994) dutydu

Avec une dictature de la communication et vos proches comme force militaire chargés de l’appliquer, vous vous sentez vite comme un dissident qui a fait quelque chose de mal. Et ce n’est pas terminé.

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//LE SYNDRÔME UNREAD

Car cette pression dépasse désormais notre cercle privé ou professionnel. Une fois rentré de votre trip sac-à dos en Inde, quelle est la première chosse que vous checkez ? Votre ordinateur chéri. Et là, vous lancez votre lecteur RSS favori. Et là, c’est le drame. La petite pastille de “non lus” s’affole, s’étouffe, fait une crise d’épilepsie : 50, 100, 300, 2000, 9000 “Unread items”. QUE QUOI ? Eh oui, soudain, vous mesurez à quel point décrocher du rythme fou des médias crée un gap, une fracture de savoir pour qui n’est parti que quelques jours, semaines.

Au début, on se sent presque coupable de ne pas tout lire, la peur de louper une info, un lien, n’importe quoi. Alors on se retrousse les manches et nous voici  partis pour se mettre à jour dans l’actu, pour “réapparaître” aux yeux de la culture, désormais aussi dense et inarrêtable que la rivière Colorado en hiver. Et cela prend des heures, parfois quelques jours. Et pendant ce temps, d’autres news nous font redisparaître, on se noie encore…

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Le remède ? Assumer. Oui, on s’est coupé du monde, on y a survécu, on a adoré. On se rebranche désormais, en sachant pertinemment que des choses sont passées au dessus de nos têtes. Et on clique “Mark All as Read”. Ou alors, si l’on est faible comme moi, on ne lit qu’un site par genre et on fait l’impasse sur les autres. Si nous avons tous besoin de la Culture, cette dernière peut plutôt bien se passer de nous, alors disparaissons un peu de sa ligne de vue. Et il n’y aura pas mort d’homme.

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//POUF POUF

Si l’espace, puis le temps ont été les grands luxes des dernières décennies, je pense que le prochain fantasme des gens “modernes” sera la déconnexion. Un acte symbolique qui se traduit aujourd’hui par une disparition physique, tant nous interagissons les uns avec les autres via la technologie. Se couper de la technologie, c’est se couper du monde. Fût un temps, celui de l’excitation, où l’on ne pouvait se couper. Puis celui de la raison, où l’on avait peur de se couper. Aujourd’hui, c’est le geste revendicatif et cool. Ouais, je me casse et je coupe mon BlackBerry et c’est comme ça.

Lorsque je vivais en colocation, nous avons vite compris que derrière l’euphorie de vivre et délirer tous les jours ensemble, nous avions besoin de nos espaces d’intimité. C’étaient nos chambres qui devenaient plus que des pièces, mais des symboles d’individualité et notre indépendance. Aujourd’hui, lorsque je conseille des potes pour des colocations (ouais, Consultant Coloc’, c’est tellement plus chic que le désormais Consultant Web), la première énoncée est la suivante : pas d’économie, c’est chacun sa chambre et le salon en commun. Il en va de même pour la grande colocation globale que sont nos technologies digi-sociales : si je vais dans ma chambre, pas besoin de questions ou d’explication, tout va bien, j’en ressortirai bien à un moment.

Alors que beaucoup d’entre vous rentrent et vivent cette douloureuse “mise à jour”, je vous pose la main sur l’épaule et vous dit calmement : vous avez vécu une disparition, inutile de la gâcher avec une réapparition brutale. Si vos amis vous croyaient mort, c’est l’occasion d’organiser une belle fête de résurrection.

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“Les Chroniques du Week End sont des réflexions de Lâm Hua sur la culture et l’industrie geek. Elles engagent les opinions de leur auteur et pas nécessairement celles de l’ensemble de la rédaction du JDG.”

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60 commentaires
  1. Excellente chronique ! Je me reconnais beaucoup là dedans. Je n’ai pas encore réussi à dépasser le stade “mark all as read”, mais j’espère y arriver un jour. Et j’ai toujours admiré les gens capables de perdre ou d’oublier leur téléphone sans stresser, de ne pas être fan d’internet, etc.

  2. Ca fait du bien de lâcher le net pendant plusieurs jours voir plus, on profite bien plus des autres choses ! Merci pour ta chronique Lâm, ça détend de lire ça le soir !

  3. Vacance en creuse, pas d’internet, pas de réception téléphonique. Et ba ca fait vachement du bien, ca faisait super longtemps que j’étais pas aussi détendu ! Alors je comprends tout à cette chronique ! Mais je suis la pour la lire donc => connecté lol.
    Vive le peuple des connecteurs !

  4. Bonne chronique sans prise de tête. Ça fait plaisir de lire çà.
    Mais pour ma part le chat ne dois tout simplement pas être lancé si l’on est entré en mode” Invisibilty”. La seul tentation de voir des gens connecté en ferait craquer certains ^^.

  5. On ne peut plus vraiment disparaître…j’ai une amie qui a décidé de mettre son gsm au placard…elle me dit à chaque fois qu’elle est enfin libre…en attendant elle est libre de rester toute seule, d’être la seule pas au courante du changement d’horaire en dernière minute pour le cinoche, la seule à vérifier à chaque fois qu’il n’y a pas eu de changement de local pour un cours/examen, bref, c’est plus d’emmerde que d’avantages.
    Non, c’est plus possible socialement de se couper du monde…

  6. “Au début, on se sent presque coupable de ne pas tout lire, la peur de louper une info, un lien, n’importe quoi. Alors on se retrousse les manches et nous voici partis pour se mettre à jour dans l’actu, pour “réapparaître” aux yeux de la culture, désormais aussi dense et inarrêtable que la rivière Colorado en hiver. Et cela prend des heures, parfois quelques jours. Et pendant ce temps, d’autres news nous font redisparaître, on se noie encore…”

    C’est tellement vraie ce que vous dite,moi même je ne peut m’empêcher de lire toute les new du jdg que j’ai raté pendant les 3 jour ou j’étaie complètement déconnecté 😳

  7. Le passage sur le téléphone m’a vraiment fait réagir, parce que le mien, je le vois vraiment comme une “prison” des fois.

    On veut être seul une soirée, tranquille, et pis bah soit on laisse le téléphone allumé, et on prépare ses alibis, soit on l”éteint, et on s’attend déjà à un lendemain du genre “C’est bien la peine d’avoir un gsm”, “J’avais besoin d’un truc mais bon tant pis”. ^

  8. Pour moi, les retours de vacances sont toujours l’occasion de faire du ménage dans mes flux RSS.
    Histoire que la prochaine fois, ce soit 1500 unread, et pas 3000.

  9. personnellement déconnexion plusieurs fois par an dans des coins du monde isolés ..ben ne serait ce que demain pour une semaine
    par contre j’ai le syndrome rattrapage

  10. Non mais sérieux, c’est quoi ces conneries ? Dans quel monde tu vis Lâm ?

    Désolé pour cette introduction ma foi fort virulente mais c’est exactement ce que je me suis dit à la fin de la lecture de ton article. Car la description que tu fais est, presque caricatural. Je garde toutefois le presque car j’imagine qu’il s’agit quand même de ta propre expérience.

    Je développe, les moyens de communication moderne à la portée de tous c’est acquis mais pour autant tous ne s’en servent pas. Tout le monde n’a pas l’ambition d’exister sur le net et j’en connais même beaucoup. Tu reflètes l’état d’esprit d’une partie de la population, professionnelle, active, curieuse, portée sur l’information. Mais soyons un peu réaliste c’est un peu comme quand une star se demandent comment les gens normaux font pour signer des autographes à longueur de journée. La réponse est simple, ils n’en signent pas.

    L’identité numérique tu, je, (on ?) s’est battu pour l’obtenir, exister à travers elle. Quand, nous nous connections sur les serveurs joystick / games-fed pour jouer à CS (simple hypothèse) et que nous n’étions encore personne nous voulions faire nos preuves. Il fallait prouver que notre place était bien parmi cette petite élite et démontrer nos compétences en se forgeant cette fameuse identité numérique. Nous sommes tombé dedans dés le départ du web, la tête la première et surtout volontairement. Qui sommes nous aujourd’hui pour nous plaindre d’avoir été submergé par elle alors que nous avons si longtemps cherché à en être là où nous sommes ?

    Je ne me battrai pas sur les proportions mais je connais dans mon entourage beaucoup de gens qui n’ont pas eu cette volonté. Des gens qui ont uniquement un mail “pro” parce que leur entreprise les y a contraint. Des gens qui ont uniquement un portable car les communications à partir de leur fixe était trop chère et même des gens qui ne sont pas sur facebook. Et je ne parle pas ici de ma grand-mère qui (elle) est connectée mais de collègues (informaticiens), amis (auteurs, photographes, surfeur et routards), de trentenaire qui ne voit dans les nouveaux moyens de communication qu’un outil “de plus” dont ils n’ont pas l’utilité.

    Je trouve que ton billet porte le syndrome que j’appelle “boite à comm” c’est à dire qu’on pense que son expérience est celle des autres. Il y en a, certes, et en particulier auprès du public auquel tu d’adresses (les lecteurs du JDG) mais sommes nous vraiment la majorité de la population ? Personnellement je ne le crois pas et je me méfie de ces poncifs sur les addictions aux nouveaux moyens de communication comme de la peste.

    Sommes nous vraiment tant que ça à avoir plus de trois communications (cumulé FB, twitter, mail, sms, chat et appel tel) personnelles par jour ? Personnellement, et ça n’engage que mon expérience, j’en connais peu. Et j’ajouterai que ceux que je connais dans ce cas sont, par leur profession même, connecté (chef d’entreprise, marketeux, journaliste et assimilé…)

    Méfiance sur ce genre de discours.

    1. Strate, je pense que tu te trompe de lutte ! Aucune chronique n’est universelle, on raconte son opinion et son expérience pour faire échos à des cas plus généraux. Je pense que les lecteurs du JDG sont des gens hautement connectés et donc touchés par ce retour de flamme.

  11. Je me rendait déjà compte d’une chose assez affreuse : je ne peut pas supporter de ne pas avoir internet plus de 5 jours. Quand je part en vacances, si j’avais pas mon iPhone je péterai un câble, et sa craint quand même pas mal.

  12. Très bonne chronique !!
    Perso pour des raisons indépendantes de ma volonté j’ai passé une semaine sans téléphone portable, ni internet … le rêve ! C’est super reposant et ça n’empêche pas de continuer sa vie, et de voir quelques potes etc… Bien sûr, comme tu le dis, dès qu’on remet sa SIM dans un téléphone, il faut le poser et le laisser vibrer pendant 10 bonnes minutes casi-non-stop. Et puis les alibis… et puis merde ! C’était tellement tranquille, que parfois je coupe mon mobile … et je me détends..

  13. tres bonne chronique,il est vrai que ce coupé du monde d’un coup est assez mal perçu ,l’eteignage de mobile etant un de mes spécial move mes proche ce sons fait une raison,mais pseudo amis virtuel de facebook ,s’inquiette des que je ne post rien pendant 2 jours.

  14. certain on déjà coupez les ponts avec beaucoup de ses moyens de communications.

    J’ai déjà arrêtez twitter facebook

    Le téléphone j’aime bien l’avoir en silencieux +vibreur coupé (en gros je l’utilise que si j’ai besoin de quelque chose)

    les mails par contre je doit avouez en être encore assez dépendant mais en général je me laisse un long temps de réponse.

    et sa sa fait 6 mois que je fait sa (pour certains truck plus longtemps encore) le plus dure est de se coupez du téléphone quant on recevait plein de messages de tout le monde avant mais je trouve comme même sa beaucoup plus agréable de pas se sentir obligés de répondre si on t’envoie un sms et tout et globalement vivre avec peu de contact avec les autres a un énorme points fort si on se coupe d’avoir une montre au poignée aussi c’est que tout est beaucoup moins stressant on est calme.

    par contre pour la deuxième partie j’avoue que internet nous drogue en info et je ne peut qu’approuvez ce fait que quant je rentre chez moi l’un des premiers truck que je vais faire c’est consultez tout un tas de sites internet pour rattrapez le retard que j’ai pu prendre

  15. pour vous donnez un exemple de a quelle points j’ai coupez quelque ponts est par exemple le fait que le dernier message posté sur mon mur Facebook est celui d’une amie qui me souhaitait le bonne anniversaire mon anniversaire est le 30 novembre.Je n’ai même pas postez de réponse sur mon mur je lui ai juste dit merci IRL

  16. Moi je voudrais fais disparaître certains auteurs de commentaires, c’est possible ?
    Un détail sinon, c’est pénible les invisibles sur les messageries instantanées : si tout le monde fait pareil on ne se cause plus du tout…

  17. Superbe chronique, très agréable à lire, où chacun se retrouve dans les différentes situations énoncées 😛

  18. Très belle chronique !
    Mais dit donc Lâm ?! tu ne serais pas un peu psy par hasard ou alors un mentaliste regardant tous les gestes des gens passant dans la rue ?

    En tout cas, je suis heureux de voir qu’on est arrivé sur la même conclusion 😉

    Sur ceux, profiter de la vie !

    Orkcreation.fr

  19. @pakalatak: Oui c’est sur un monde de gens invisible serait une belle connerie ^^ mais dans certain cas! c’est fort utile! Surtout quand on se traine des noob et boulet monumental qui viennent chercher des info pour coder PHP etC.. alors que Google est là!

    Sinon Perso j’ai coupé les ponts 6semaine (Merci Orange qui se trompe de ligne durant la réactivation et qui s’auto-embrouille dans leur dossier)! et c’est terrible à peine connecté sur msn! “sa fait un baille”, “sa fait 2mois que je t’ai pas vu, t’étais où” “T’a dit que tu revenais début aout, comment sa fait que t’était pas co’? “etc… ^^ moi aussi je vous aime mais bon! je suis pas mort alors lâchez moi ^^

  20. Mieux que le mode invisible sur les messageries instantanées: le mode connecté H24.
    Si tu répond pas, t’es pas la

  21. Franchement, GG. Très bonne chronique!

    @Beuwa c’est ce que j’utilise comme mode lol. Connecté H24 sur msn. Si je répond pas, c’est que je suis pas la (ou que je suis la mais que j’ai pas envi de parler :p) .

  22. Sympa le post. Je me reconnais bien la-dedans! haha
    Par contre, jamais déconnecté ou presque: j’ai toujours mon HTC Desire sur moi ou si je suis à l’étranger, j’emporte toujours mon fidèle laptop et hôtel avec Internet OBLIGATOIRE! 😛

  23. Excellente chronique…
    Ça me rappelle en retour de vacances oú ma boite mail m’a pété à la gueule: 320 emails dans la semaine. J’ai disjoncté et tout mis à la poubelle d’un coup. Mon assistante c’est mise à hurler dans les couloirs comme si un psychopathe l’avait serré d’un peu trop prés dans l’ascenseur, et comme par magie seuls les emails importants sont revenu dans ma boite dans l’heure 🙂
    Ceci dit en passant c’était quand même limite carton jaune 😉

  24. Miros je dit respect ! Je m’en suis tapés 257 en commençant par la fin ça m’a pourri 3 jours au moins 🙁

  25. Ce n’est que mon avis mais je trouve le sujet de cette semaine moins “intéressant” pour ma part. (Ce n’est pas une critique)

  26. C’est beau de décompresser pendant une semaine pour après être encore plus stressé à l’idée d’avoir rater un truc important et de rattraper son retard en vitesse.

    On nous met des outils entre les mains, c’est à nous de savoir les utiliser. Pas besoin d’avoir 2500 “amis” sur son Facebook et d’être follower de 800 comptes Twitter pour avoir une vie sociale.

  27. Il y a un truc qui m’a toujours exaspéré, quand on est co H24 (pour ma pars) c’est comme si j’existais pas, et quand je me co plus rarement genre une fois par semaine c’est le rush ! Alors je fais mon sauvage, “t’avais qu’a me parler quand j’étais co plus souvent” xD résultat j’en viens a la conclusion, on nous parle plus par intérêt que par envie …
    Du coup la déconnections est un bon moyen de voir nos amis, et le mode H24 cloué chez soit a pas pouvoir bouger aussi.
    Cependant se reposer fait tellement de bien … Et la chance de pas exister textotement parlant xD

  28. Note sur la news: l’observation, c’est bien. L’analyse c’est mieux.

    Tu ne dis que des choses vrais mais que tout le monde sait déjà… Intéressant d’en parler, certes, mais sur un blog dont les gérants sont férus d’informatiques, nouvelles technologies et au courant de tout ce qui se passe (ou presque, j’extrapole) dans le monde numérique, c’est un peut simpliste de nous dire “c’est difficile de vivre sans internet & co.” Sa frôle limite le foutage de gueule

  29. Bonsoir,

    Bah du coup c’est pas vraiment un HS, mais s’il vous plaît, mettez pas tout en all read. ^^

    Non parce que j’ai envoyé un message important pour une info hier à un modo du forum pour demander une autorisation. Pas que je sois impatient, surtout vu le nombre de mails que vous devez recevoir, mais pas qu’il se perde quoi 🙂

  30. se déconnecté complètement est impossible, la technologie étant tellement devenu lié avec la vie social. il n’y a qu’une seule manière de se déconnecté au même titre que de disparaitre réellement administrativement, c’est pas joyeux, ça s’appèle la légion étrangère!!

  31. Ca fait du bien de savoir qu’il y en a qui se soucis d’ou va le monde, notre monde, de voir qu’on n’est pas seul à s’interroger.
    Cette course au controle de l’information, liée au devellopement de l”information deviens inquiétante … Passer une journée entiere à checker ses mails, les doigts patients, crispés au dessus du clavier à attendre le dernier mail !!
    C’est pourquoi j’adhere totalement à ses systemes de reflexion colletives;

    Meme si l’on desidais de tout laisser tomber, de partir loin, est pour lomgtemps ( a la Into The Wild), il y a un moment ou l’on rentrera, et à un moment on allumera son Pc poussiereux, et on ouvrira sa Putain de Boite Mail débordante qui nous tromatise tant :((

    Wait&See comme dirais le Fuc*** geek que nous sommes !!

  32. Pour ma part même quand je suis perdu dans une jungle à l’autre bout de la Terre, je me dépatouille pour regarder mes mails, et pour en envoyer avec des photos prises sur le vif au milieu des animaux sauvages… ça vaut toujours son pesant en cacahouète 😉

  33. Super chronique et je plussoie autant que possible !!!!!!!!!!!

    De mon côté je suis un gros geek : toujours sur mon PC (perso ou bureau), mon EeePC, mon Rim boulot et mon HTC perso !!!!!!!!!!!
    et pourtant ma famille et mes amis le savent bien quand je répond pas c’est que je veux pas !!!!!! 😛 😛 😛
    j’appelle ça mon mode répondeur : laissez un message après le f**k sonore !

    Bon j’avoue ne pas faire ça souvent mais quand ça arrive : qu’est-ce que ça fait du biiiiiiennnnnnnnn ! 😀

  34. tout ceci me fait penser que je fais bien d’éviter tout ce qui est facebook, twiter ou chat ! A ce niveau là tu est vraiment prisonnier de la chose, tu est condamné a venir et revenir trop souvent

  35. Super chronique merci!
    Pour disparaitre : à la campagne, pas de réseau cellulaire, pas de connexion internet… ou dans une grotte

    Je trouve que disparaitre est un bon moyen pour faire le tri entre les amis proches, et les amis type facebook…

    Enfin tout ça m’a donné envie de revoir astérix mission Cléopâtre ! 😀

  36. Moi, je suis presque toujours en invisible sur les chats.

    Alors évidemment quand je passe en “disponible” tout le monde veut me…

    Ah ben non tout le monde s’en fout.

  37. @-sTraTe- : Je ne pense pas que l’article de Lâm soit si à coté que ça, je te rappelle que c’est une chronique postée sur le Journal du Geek, on est censé être des technophiles et une grande partie de nous est connecté. Ton entrée en matière me fais penser à un gars qui pète un cable sur un forum dédié au reblochon prétextant que tout le monde ne mange pas forcement ce fromage …
    J’ai beaucoup apprécié cette chronique et je pense que pas mal de mes amis Geek se reconnaissent (pas forcement sur tout) dans certaines attitudes.

  38. Je sais que je poste un commentaire un peu tard (ce n’est pas grave si on ne me lis pas de toute façon), mais je voulais juste dire que j’étais complètement d’accord avec cette chronique. Parfois, je suis en désaccord avec un ou deux points (ce sont des opinions, c’est tout à fait normal de ne pas partager le même point de vue), mais là, je dois avouer que j’approuve à 100% cet article. Si un système de “plussoiement” était instauré, j’aurais directement balancé mon énorme +1. Je m’explique :

    Lâm a fait une sorte de constat à travers cette chronique, et c’est ce même constat que je fais depuis plusieurs mois.

    Je ne touche pas à mon téléphone durant deux jours ? On me croit mort. Je suis en ligne sur MSN et je ne réponds pas ? On me balance des reproches. Pire : je ne me connecte pas ? On m’envoie des SMS. Je ne cherche pas à dire que je suis indispensable (pas du tout, c’est même tout le contraire, carrément oui…), mais je trouve ça presque crevant de tout le temps devoir se justifier pour telle ou telle chose.

    Je suis jeune, je fais des soirées (pas souvent non plus…), et des photos circulent sur cette chose que l’on appelle FaceBook. Pour être tranquille, j’ai désactivé le tag pour les autres utilisateurs que moi, et pourtant je suis toujours dérangé : dès qu’une photo apparaît avec moi, mon frère fait “pression” pour que je puisse écrire un commentaire ! À tel point que cela doit être un automatisme de devoir se manifester tout le temps sur internet…

    Les technologies évoluent, et on doit les assumer, je suis bien d’accord… Mais trop, c’est trop !

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