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70 à 80% pour Amazon

C’est en tout cas ce que déclare Ian Freed, vice-president d’Amazon en charge du Kindle, à Cnet. En effet, alors que les ventes de Kindle ont…

C’est en tout cas ce que déclare Ian Freed, vice-president d’Amazon en charge du Kindle, à Cnet. En effet, alors que les ventes de Kindle ont triplé suite aux différentes baisses de prix, le Kindle BookStore possède 70 à 80% du marché actuellement et selon lui, il est impossible que l’iBookStore d’Apple puisse avoir 20% du marché, ce qu’avait déclaré Steve Jobs, surtout quant on voit la concurrence actuelle, d’ailleurs Barnes & Noble avec son Nook Store déclare aussi 20% de part de marché …
Toujours selon Ian Freed, 80% de ses lecteurs ont au moins un Kindle et le reste des plate-formes ne représente qu’une minorité, du moins pour l’instant puisque les dernières versions apportent ce qui pouvait manquer comme le dictionnaire par exemple. La comparaison avec l’iPad n’existe pas puisqu’on compare un écran rétro-éclairé à un écran e-ink, un poids 3x supérieur et surtout une autonomie d’une journée contre 4 semaines. De même, le business du Kindle est totalement indépendant du Kindle BookStore.
Il n’y aurait pas de problèmes avec les éditeurs, surtout depuis le passage à 70% de royalties pour les auteurs.

C’est bien joli tout ça mais quand est-ce que les éditeurs français vont s’y mettre et arrêter de joueur les réfractaires aux évolutions technologiques et aux nouvelles façons de consommer.

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18 commentaires
  1. Je suis à 100% avec la question finale ! J’ai d’autant plus de mal à comprendre cette situation que nombre d’éditeurs se sont déjà lancés avec la FNAC, sur un autre format. Une fois le livre reformaté et disponible sous forme électronique, le coût pour le générer dans un format ou dans un autre est quasi nulle sur la quantité. Alors pourquoi ne pas le proposer au format Kindle?
    Pour enfoncer le clou encore un peu plus, on a vu qu’Amazon était capable d’effacer des livres à distance … l’industrie du livre devrait donc être rassuré sur la capacité de contrôle et de prévention de la copie des oeuvre numériques, non ?
    Bon, allez, une fois de plus nous ferons figure d’arriérés technologique et, dans quelques années, nos éditeurs hexagonaux se plaindront d’être, une fois de plus, à l’agonie alors qu’ils seront passés à côté d’un marché capable de générer du cash et financer le livre papier.

  2. Personnellement, je lis des livres en anglais, donc j’ai pas de problème avec l’offre limitée en français.

    Par contre, le fait que les livres électroniques soient constamment plus chers que la version papier, ça m’encourage pas vraiment à passer au kindle, pourtant ça a l’air vraiment pratique.

  3. A fond d’accord, serieux je trouve cela dommage que le choix soit autant limité
    et surtout les prix honteusement exorbitant…..mais bon, cela devient une
    habitude en France !!! 😀

  4. Les éditions papier sont toujours plus chères que leur équivalent électronique (faut pas éxagérer) par contre les pris des livres électroniques sont plus élevés en france qu’aux états unis, ça se justifie (un peu) par la différence de TVA (5.5 eux états unis contre 19.6 chez nous) mais c’est effet un peu la honte d’être à la traîne comme ça.
    On va avoir le droit au même schéma que pour la musique, le jour où l’offre légale sera à la hauteur, le téléchargement pirate sera déjà inscrit dans les moeurs. C’est peut être même déjà trop tard avec un “catalogue pirate” beaucoup plus fourni que l’offre légale.

  5. @bibishop

    non non il arrive que la version électronique soit plus cher que la version papier quand il s’agit d’un livre de poche. Va faire un tour sur le site de la fnac c’est hallucinant !

  6. “C’est bien joli tout ça mais quand est-ce que les éditeurs français vont s’y mettre et arrêter de joueur les réfractaires aux évolutions technologiques et aux nouvelles façons de consommer.”
    Sans doute par ce que le livre numérique représente un marché bien trop faible en france, les principaux consommateurs de livres ne sont pas des geeks avec ipad/kindle.
    Je pense que la technologie actuel, n’est pas adapté à ce marché, a quand les tabblettes souples en formes de livre ? j’acheterai direct!

  7. @bibishop: la TVA sur la librairie est de 5.5% en France. Il n’y a aucune raison valable pour qu’un livre électronique soit plus cher qu’un livre papier, et peu pour qu’ils soient plus cher en france qu’aux us (à part le nombre d’exemplaire vendus, mais le principe du livre électronique est son cout de reproduction nul, il n’y a que les frais fixes à répartir, donc c’est limité comme différence)

  8. en ce qui me concerne l’intérêt du livre électronique n’est pas d’avoir toute ma biblio en voyage. Mon intérêt immédiat c’est de pouvoir mettre dessus des docs techniques, des tutoriaux &Co. C’est le genre de document que je dois lire et qui après me servent ponctuellement. Le truc c’est qu’il y a regulierement des révisions et il est dommage et encombrant de tout réimprimer a chaque fois… Et de lire ca sur un écran lcd ca use vraiment (donc l’ipad m’apporte vraiment rien de ce coté).
    Après comme l’appareil est la forcement je me mettrais a l’utiliser en voyage (livre de poche, guide, lecteur mp3, support basique du web).
    Je regarde depuis un moment le nook et l’arrivée du nook wifi le rend très très intéressant.

  9. @r

    Le nook serait-il distribué en France? Je ne crois pas ! Et dans ce cas, le wifi sera effectivement le bien venu car impossible d’utiliser le 3G pour charger tes livres …

  10. “Sans doute par ce que le livre numérique représente un marché bien trop faible en france, les principaux consommateurs de livres ne sont pas des geeks avec ipad/kindle.”

    Eyrolles a parlé en toute transparence des volumes de vente sur iBookStore…

    Un best seller chez eux tape les 700 ventes par mois (grand max), sachant que c’est de l’édition très orientée technique.

    J’imagine que pour un roman, on doit tourner autour des 3000-5000 en fonction du prix…

    Donc effectivement, le marché est quasi inexistant, faudrait qu’Amazon s’y mette.

    Maintenant, ce qui me dérange avec Amazon, c’est les chiffres qu’ils donnent et qui sont “absolument très le plus vague” possible. Pas de chiffre de volume en tant que tel, si bien que ça aide pas les éditeurs à les prendre au sérieux, ni certains auteurs…

    Alors OK, certains auteurs ont vendu quoi… 500 000 ou 1 000 000 d’exemplaires, mais étant donné que l’App Kindle est dispo sur les mobiles et sur ordi… et que seul Amazon connait la répartition, on peut rien tirer niveau volume de vente Kindle.

    C’est bien joli de dire on a triplé nos ventes… mais si personne connait la base qui a été triplée…

    Du coup, ça aide pas certains à vouloir discuter avec Amazon, car ils pensent que si Amazon cache les chiffres de vente du Kindle, c’est qu’il ne se vend pas si bien. Or, en business, il ne faut pas laisser la moindre zone nébuleuse sur ces stats là.

    Du coup, si j’ose dire… l’opacité d’Amazon aide pas non plus les éditeurs à sauter le pas. Surtout qu’il est facile de se dire : un fichier numérique = un fichier piratable = des milliers de ventes avortées.

    Bref, à mon avis, la clé est Amazon. Il va falloir qu’ils s’y mettent à l’international et qu’ils oeuvrent avec pédagogie, surtout que leur système de DRM (vérifié à chaque lecture en 3G) permet logiquement d”éviter les tracas…

  11. @bibishop : ça dépends si tu prends le prix du livre en broché ou en livre de poche. C’est sur qu’un Werber à 17e c’est moins cher que les 22e du livre en format broché… mais c’est beaucoup plus cher que les 7e du livre en format poche.

    Les éditeurs de livre en France répète les erreurs des majors avec les mp3. On fait rien et quand on va se décider, il y aura une plateforme majeur qui leur imposera sa loi (remplacer juste le couple iTunes/iPod par le couple Amazon/Kindle).

  12. “Les éditeurs de livre en France répète les erreurs des majors avec les mp3”
    +10000
    Le monde du cinéma a bougé un peu (par exemple des sorties mondiales, des embryons de vod payant) mais plus pour limiter la casse que pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation.

    @iPep: non le nook est en mode distribution usa only (vu que Barnes & Nobles n’a des magasins que la bas). Mais avant avec que la version wifi +3g lorsque on l’importait on payait bien cher un module 3g totalement inutilisable ici.

  13. Peut-être pask les éditeurs ne veulent pas d’intermédiaires a qui devoir verser 30% du prix de vente (dans certains cas) …..

    De plus, tout ne peut pas être passé en format ePub (ou autre) Pour des romans, ok pour pour des ouvrages techniques, avec tableaux, photos, diagrammes etc…

  14. Ce n’est pas parce que la technologie existe qu’il faut à tout prix l’utiliser non ?

    Si on raisonnait comme cela dans les autres domaines, on ne boufferait que des saletés OGM… X(

  15. “Peut-être pask les éditeurs ne veulent pas d’intermédiaires a qui devoir verser 30% du prix de vente (dans certains cas) ”

    Tu crois que les revendeurs prennent pas 30% peut être ? ^^

    Parce que pour un indé en utilisant les outils Lulu et CreateSpace, 50% du prix sont reversés à l’intermédiaire qui les vend…

    Je te laisse donc imaginer à peu près combien les revendeurs prennent sur un livre édité par une grosse maison…

Les commentaires sont fermés.

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