Décidément, les « grosses » licences se bousculent sur l’AppStore. Un gros calibre de plus donc, que ce Resident Evil Degeneration, ou un vulgaire petard mouillé usant sans vergone d’une licence vendeuse ? Je vous laisse deviner…
Ce n’est pas une surprise : le jeu reprend tout naturellement la trame du film éponyme sorti il y a quelques mois : catapulté dans l’aéroport d’Harvardville, vous devrez enrayer la grippe porcine un méchant virus ayant tendance a transformer les gens en zombies. La routine quoi… Par contre, là ou on est surpris, c’est que les développeurs du jeu se sont entêtés à vouloir proposer un résultat proche des Resident Evil « classiques ». Dur pari quant sait combien il est difficile de porter ce genre sur iPhone et iPod Touch… En c’était à prévoir : le jeu de Capcom présente exactement les mêmes carences au niveau de son gameplay que le récent Assassin’s Creed – Altair’s Chronicles. Forcément, ça bloque… En fait, diriger Léon est un vrai calvaire, tant le stick analogique virtuel demeure sensible. Une sensibilité vraiment mal venue lorsque vous êtes entourés par 3 ou 4 zombies qui n’ont qu’une seule idée en tête : croquer la votre… Pour vous défendre, vous devrez appuyer sur une touche pour sortir votre arme, et tenter de viser tant bien que mal (heureusement, le viseur a tendance à se locker sur les ennemis…), tout en gardant en tête que non, il n’est pas possible de bouger d’un pouce une fois le flingue à la main… Pour autant, les développeurs semblent avoir anticipé les galères qui vous attendent, puisqu’à chaque « grosse » attaque, vous retrouverez immédiatement un nombre toujours plus-que-suffisant de plantes pour vous soigner.
Et puisqu’on en est à parler des plantes, symbole immuable de la série, oui, ce ce Degeneration reprend la plupart des codes chers à la série Resident Evil : armes upgradables, possibilité de mixer les plantes de soin, vendeur hypra chelou planqué au coin d’un niveau qui cherchera à vous vendre des armes puissantes… Non vraiment, de ce côté là, les fans ne seront pas dépaysés. C’est d’ailleurs le seul point sur lequel ils ne seront pas dépaysés, pour ainsi dire. Parce que franchement, payer un jeu 5.49€ sous prétexte qu’il use d’une licence connue, et que parallèlement, il n’en respecte pas l’essence même, c’est un peu fort de café. Enfin, si vous êtes mordus de la série au point de vous contenter d’enchaîner une succession de couloirs infestée de zombies mous du bulbe et vidés de leur sang (on a l’impression de tirer sur une armoire en ferraille lorsque l’on shoot un infesté, non, vraiment…), ça vous regarde…
Et une déception de plus, une ! Incapable de nous offrir un gameplay décent, ce Resident Evil Degeneration se plante lamentablement. Et ce ne sont pas les quelques mécanismes empruntés aux derniers volets de la série, pourtant efficaces en temps normal, qui viendront remonter la barre.
Le verdict ?
Les +
Les –
Ce n’est pas une surprise : le jeu reprend tout naturellement la trame du film éponyme sorti il y a quelques mois : catapulté dans l’aéroport d’Harvardville, vous devrez enrayer la grippe porcine un méchant virus ayant tendance a transformer les gens en zombies. La routine quoi… Par contre, là ou on est surpris, c’est que les développeurs du jeu se sont entêtés à vouloir proposer un résultat proche des Resident Evil « classiques ». Dur pari quant sait combien il est difficile de porter ce genre sur iPhone et iPod Touch… En c’était à prévoir : le jeu de Capcom présente exactement les mêmes carences au niveau de son gameplay que le récent Assassin’s Creed – Altair’s Chronicles. Forcément, ça bloque… En fait, diriger Léon est un vrai calvaire, tant le stick analogique virtuel demeure sensible. Une sensibilité vraiment mal venue lorsque vous êtes entourés par 3 ou 4 zombies qui n’ont qu’une seule idée en tête : croquer la votre… Pour vous défendre, vous devrez appuyer sur une touche pour sortir votre arme, et tenter de viser tant bien que mal (heureusement, le viseur a tendance à se locker sur les ennemis…), tout en gardant en tête que non, il n’est pas possible de bouger d’un pouce une fois le flingue à la main… Pour autant, les développeurs semblent avoir anticipé les galères qui vous attendent, puisqu’à chaque « grosse » attaque, vous retrouverez immédiatement un nombre toujours plus-que-suffisant de plantes pour vous soigner.
Et puisqu’on en est à parler des plantes, symbole immuable de la série, oui, ce ce Degeneration reprend la plupart des codes chers à la série Resident Evil : armes upgradables, possibilité de mixer les plantes de soin, vendeur hypra chelou planqué au coin d’un niveau qui cherchera à vous vendre des armes puissantes… Non vraiment, de ce côté là, les fans ne seront pas dépaysés. C’est d’ailleurs le seul point sur lequel ils ne seront pas dépaysés, pour ainsi dire. Parce que franchement, payer un jeu 5.49€ sous prétexte qu’il use d’une licence connue, et que parallèlement, il n’en respecte pas l’essence même, c’est un peu fort de café. Enfin, si vous êtes mordus de la série au point de vous contenter d’enchaîner une succession de couloirs infestée de zombies mous du bulbe et vidés de leur sang (on a l’impression de tirer sur une armoire en ferraille lorsque l’on shoot un infesté, non, vraiment…), ça vous regarde…
Et une déception de plus, une ! Incapable de nous offrir un gameplay décent, ce Resident Evil Degeneration se plante lamentablement. Et ce ne sont pas les quelques mécanismes empruntés aux derniers volets de la série, pourtant efficaces en temps normal, qui viendront remonter la barre.
Le verdict ?
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