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Test : F.E.A.R. 2 : Project Origin

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Un FPS mettant l’accent sur le scénario et le background, ça a de quoi étonner non ? Et forcément, quand on tient un univers aussi carré…

Un FPS mettant l’accent sur le scénario et le background, ça a de quoi étonner non ? Et forcément, quand on tient un univers aussi carré que celui de F.E.A.R premier du nom, difficile de ne pas céder aux sirènes de la facilité et d’en explorer de « nouveaux » pans dans un second volet…

test_fear_2_03

Et pour ce seconde volet justement, l’équipe de Monolith Productions a tout naturellement repris la recette (diablement efficace, il faut bien le dire) du premier volet, en opérant quelques petites modification par ci par là. On retrouve ainsi Alma, la gamine au teint blafard et aux cheveux longs qu’Hideo Nakata lui-même ne renierai pas, qui n’hésitera pas à polluer votre personnage par des visions légèrement flippantes (si vous jouez les volets fermés, dans le noir, cela va sans dire). Et c’est d’ailleurs le « charisme » de cette gamine qui place l’ambiance de ce F.E.A.R. 2 : Project Origin bien au dessus du FPS moyen. Oppressante à souhait, elle nous oblige à rester constamment sur nos gardes. En plus de ça, le côté gore exacerbé tout au long du jeu, couplé aux décors aussi variés que travaillés séduiront sans trop de mal les amateurs du genre. Seul bémol : l’impression de traverser d’incessants couloirs, tant la progression est linéaire. Bien ficelée, mais linéaire…

Pourtant, le rythme du jeu est globalement plus soutenu que dans le premier volet, et les gunfights sont du coup plus nombreux. Plus soutenus aussi. Et un peu plus frustrants, dans le sens ou vos ennemis facilement flinguables. Et à vouloir trop en faire, Monolith Productions s’est pour le coup pris les pieds dans le tapis. En fait, tout comme dans le premier volet, vous pourrez ralentir le temps à votre guise, afin de voir l’action un peu à la « bullet-time ». La logique aurait voulu que cette aide ne soit que secondaire. Et c’est malheureusement tout l’inverse qui s’est produit, puisqu’on passe en fait son temps à s’en servir, et à aligner les ennemis comme on tirerait sur de vulgaires poissons rouges dans un bocal… Frustant donc, parce que l’aventure perd du coup un peu de sa splendeur, à être TROP accessible… Parallèlement à ça, le jeu dispose bien évidemment d’un mode multijoueur sympathique, mais classique. Un peu trop même pour espérer tenir la dragée haute à un Killzone 2, pour ne citer que lui.

Ne vous y trompez pas : F.E.A.R. 2 : Project Origin est un FPS globalement réussi, en grande partie grâce à son ambiance, qui réussit à rattraper à elle seule le gameplay quelque peu perfectible du jeu (non vraiment, c’est beaucoup trop facile…) Moins flippant que le premier volet, il aura volontairement troqué les longues phases d’anticipation contre des gunfights très soutenus. Difficile de s’en plaindre…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +

  • Ambiance travaillée
  • Rythme soutenu
  • Graphiquement léché
  • Les –

  • La version Playstation 3 rame un peu
  • Beaucoup trop facile…
  • Un FPS mettant l’accent sur le scénario et le background, ça a de quoi étonner non ? Et forcément, quand on tient un univers aussi carré que celui de F.E.A.R premier du nom, difficile de ne pas céder aux sirènes de la facilité et d’en explorer de « nouveaux » pans dans un second volet…

    test_fear_2_03

    Et pour ce seconde volet justement, l’équipe de Monolith Productions a tout naturellement repris la recette (diablement efficace, il faut bien le dire) du premier volet, en opérant quelques petites modification par ci par là. On retrouve ainsi Alma, la gamine au teint blafard et aux cheveux longs qu’Hideo Nakata lui-même ne renierai pas, qui n’hésitera pas à polluer votre personnage par des visions légèrement flippantes (si vous jouez les volets fermés, dans le noir, cela va sans dire). Et c’est d’ailleurs le « charisme » de cette gamine qui place l’ambiance de ce F.E.A.R. 2 : Project Origin bien au dessus du FPS moyen. Oppressante à souhait, elle nous oblige à rester constamment sur nos gardes. En plus de ça, le côté gore exacerbé tout au long du jeu, couplé aux décors aussi variés que travaillés séduiront sans trop de mal les amateurs du genre. Seul bémol : l’impression de traverser d’incessants couloirs, tant la progression est linéaire. Bien ficelée, mais linéaire…

    Pourtant, le rythme du jeu est globalement plus soutenu que dans le premier volet, et les gunfights sont du coup plus nombreux. Plus soutenus aussi. Et un peu plus frustrants, dans le sens ou vos ennemis facilement flinguables. Et à vouloir trop en faire, Monolith Productions s’est pour le coup pris les pieds dans le tapis. En fait, tout comme dans le premier volet, vous pourrez ralentir le temps à votre guise, afin de voir l’action un peu à la « bullet-time ». La logique aurait voulu que cette aide ne soit que secondaire. Et c’est malheureusement tout l’inverse qui s’est produit, puisqu’on passe en fait son temps à s’en servir, et à aligner les ennemis comme on tirerait sur de vulgaires poissons rouges dans un bocal… Frustant donc, parce que l’aventure perd du coup un peu de sa splendeur, à être TROP accessible… Parallèlement à ça, le jeu dispose bien évidemment d’un mode multijoueur sympathique, mais classique. Un peu trop même pour espérer tenir la dragée haute à un Killzone 2, pour ne citer que lui.

    Ne vous y trompez pas : F.E.A.R. 2 : Project Origin est un FPS globalement réussi, en grande partie grâce à son ambiance, qui réussit à rattraper à elle seule le gameplay quelque peu perfectible du jeu (non vraiment, c’est beaucoup trop facile…) Moins flippant que le premier volet, il aura volontairement troqué les longues phases d’anticipation contre des gunfights très soutenus. Difficile de s’en plaindre…

    Le verdict ?


    Que signifie cette pastille ?

    Les +

  • Ambiance travaillée
  • Rythme soutenu
  • Graphiquement léché
  • Les –

  • La version Playstation 3 rame un peu
  • Beaucoup trop facile…
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