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Test : Far Cry 2

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Déroutant, tel semble être le mot pour qualifier ce Far Cry 2, qui n’a plus rien ou presque à voir avec le premier épisode, sorti il…

Déroutant, tel semble être le mot pour qualifier ce Far Cry 2, qui n’a plus rien ou presque à voir avec le premier épisode, sorti il y a déjà plus de 4 ans. Reste donc à voir si cette nouvelle recette un brin audacieuse aura réussi à prendre…

Impossible après quelques minutes de jeu de ne pas faire le rapprochement avec la série S.T.A.L.K.E.R, sortie elle uniquement sur PC, tant ce Far Cry 2 rompt avec les codes érigés du FPS. Ici, pas question d’enchaîner les couloirs. Glissé dans la peau d’un mercenaire fraîchement débarqué en Afrique, vous devrez écumer les villages à la recherche de missions à la solde de factions, tout en gardant un œil sur l’homme à abattre, un dénommé Chacal, ainsi que sur l’évolution d’une fichue malaria que vous venez tout juste de contracter. Vu comme ça, ça ne pourrait pas paraître très engageant. Et pourtant… Pourtant, Far Cry 2 ébloui sur bien des points. Graphiquement tout d’abord. La région d’Afrique modélisée ici a bénéficié du plus grand soin, et c’est un véritable plaisir que d’admirer les paysages… Quoiqu’il en soit, ici, il est peu recommandé de foncer tête baissée dans le tas, et vous devrez user de finesse pour parvenir à vos fins. Les armes sont rares, souvent encrassée, et rarement très précises. A moins bien évidemment de vous détourner vers quelques missions annexes proposées à droite à gauche, vous permettant d’améliorer sensiblement votre arsenal et vos finances. Seul soucis : vous devrez inlassablement vous balader à travers les 50km² modélisés, à pied ou en voiture pour filer vers vos objectifs.

Et c’est bel et bien là que se cache le (seul ?) vrai point noir du jeu : la pénibilité (relative, tant les décors sont convaincants) des trajets incessants, puisque vous devrez vous rendre à chaque fois à différents endroits très éloignés les uns des autres, « aidé » par un GPS qui s’affiche comme un contre-exemple d’ergonomie. Résultat : on passe souvent plus de temps à se déplacer qu’à flinguer… Ajoutez à cela les attaques armées presque incessantes de groupes mal intentionnés, et vous vous retrouvez avec des phases de jeu très, très crispantes, qui atteignent parfois la bonne vingtaine de minutes. Pourtant, ce Far Cry 2 est bel et bien riche en missions, et offre ainsi une bonne trentaine d’heures de jeu à qui veut vraiment s’en donner la peine. De plus, on ne pourra que saluer les nombreuses idées implantées dans le but avoué d’offrir un dynamisme de chaque instant. Vous pourrez ainsi vous lier d’amitié avec des alliés, qui pourront vous prêter main forte lors de combats difficiles. Des alliés au passage autant en proie que vous à la mort. Une fois gravement blessé, ces derniers vous demanderont en fait de les achever dans le cas où vous ne pourrez pas les soigner. Inutile d’espérer les revoir au prochain checkpoint une fois la balle tirée, ici, on prône le réalisme (frustrant, certes…)

Question réalisme du coup, on s’étonnera de l’I.A. parfois déroutante, souvent trop collante et agressive, qui a bien du mal à élaborer une stratégie qui tienne la route. Mention spéciale par contre à l’implantation du feu, qui revêt une place primordiale au sein du jeu, puisqu’il est par exemple possible de mettre à mal une base ennemie à l’aide d’un bon lance flamme et d’un vent favorable. Où au contraire de périr lamentablement entouré d’un brasier indéfectible. Bluffant, dans les deux cas. Terminons enfin en citant l’éditeur de carte intégré, très puissant, convaincant, et qui promet des affrontements passionnants en ligne.

Non vraiment, même si ce Far Cry 2 affiche quelques défauts (frustrants…), il s’affiche sans aucun problème comme l’un des FPS de cette fin d’année. Ni plus, ni moins…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +

  • Durée de vie impressionnante
  • Graphiquement réussi
  • L’implantation du feu
  • Les –

  • Les aller/retour incessants
  • Une I.A. perfectible
  • Déroutant, tel semble être le mot pour qualifier ce Far Cry 2, qui n’a plus rien ou presque à voir avec le premier épisode, sorti il y a déjà plus de 4 ans. Reste donc à voir si cette nouvelle recette un brin audacieuse aura réussi à prendre…

    Impossible après quelques minutes de jeu de ne pas faire le rapprochement avec la série S.T.A.L.K.E.R, sortie elle uniquement sur PC, tant ce Far Cry 2 rompt avec les codes érigés du FPS. Ici, pas question d’enchaîner les couloirs. Glissé dans la peau d’un mercenaire fraîchement débarqué en Afrique, vous devrez écumer les villages à la recherche de missions à la solde de factions, tout en gardant un œil sur l’homme à abattre, un dénommé Chacal, ainsi que sur l’évolution d’une fichue malaria que vous venez tout juste de contracter. Vu comme ça, ça ne pourrait pas paraître très engageant. Et pourtant… Pourtant, Far Cry 2 ébloui sur bien des points. Graphiquement tout d’abord. La région d’Afrique modélisée ici a bénéficié du plus grand soin, et c’est un véritable plaisir que d’admirer les paysages… Quoiqu’il en soit, ici, il est peu recommandé de foncer tête baissée dans le tas, et vous devrez user de finesse pour parvenir à vos fins. Les armes sont rares, souvent encrassée, et rarement très précises. A moins bien évidemment de vous détourner vers quelques missions annexes proposées à droite à gauche, vous permettant d’améliorer sensiblement votre arsenal et vos finances. Seul soucis : vous devrez inlassablement vous balader à travers les 50km² modélisés, à pied ou en voiture pour filer vers vos objectifs.

    Et c’est bel et bien là que se cache le (seul ?) vrai point noir du jeu : la pénibilité (relative, tant les décors sont convaincants) des trajets incessants, puisque vous devrez vous rendre à chaque fois à différents endroits très éloignés les uns des autres, « aidé » par un GPS qui s’affiche comme un contre-exemple d’ergonomie. Résultat : on passe souvent plus de temps à se déplacer qu’à flinguer… Ajoutez à cela les attaques armées presque incessantes de groupes mal intentionnés, et vous vous retrouvez avec des phases de jeu très, très crispantes, qui atteignent parfois la bonne vingtaine de minutes. Pourtant, ce Far Cry 2 est bel et bien riche en missions, et offre ainsi une bonne trentaine d’heures de jeu à qui veut vraiment s’en donner la peine. De plus, on ne pourra que saluer les nombreuses idées implantées dans le but avoué d’offrir un dynamisme de chaque instant. Vous pourrez ainsi vous lier d’amitié avec des alliés, qui pourront vous prêter main forte lors de combats difficiles. Des alliés au passage autant en proie que vous à la mort. Une fois gravement blessé, ces derniers vous demanderont en fait de les achever dans le cas où vous ne pourrez pas les soigner. Inutile d’espérer les revoir au prochain checkpoint une fois la balle tirée, ici, on prône le réalisme (frustrant, certes…)

    Question réalisme du coup, on s’étonnera de l’I.A. parfois déroutante, souvent trop collante et agressive, qui a bien du mal à élaborer une stratégie qui tienne la route. Mention spéciale par contre à l’implantation du feu, qui revêt une place primordiale au sein du jeu, puisqu’il est par exemple possible de mettre à mal une base ennemie à l’aide d’un bon lance flamme et d’un vent favorable. Où au contraire de périr lamentablement entouré d’un brasier indéfectible. Bluffant, dans les deux cas. Terminons enfin en citant l’éditeur de carte intégré, très puissant, convaincant, et qui promet des affrontements passionnants en ligne.

    Non vraiment, même si ce Far Cry 2 affiche quelques défauts (frustrants…), il s’affiche sans aucun problème comme l’un des FPS de cette fin d’année. Ni plus, ni moins…

    Le verdict ?


    Que signifie cette pastille ?

    Les +

  • Durée de vie impressionnante
  • Graphiquement réussi
  • L’implantation du feu
  • Les –

  • Les aller/retour incessants
  • Une I.A. perfectible
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