A l’époque ou Flagship Studio était une structure jeune et fringante, son co-fondateur Max Schaefer roulait en Porsche et se la pétait grave en balançant à qui voulait l’entendre que Hellgate : London, le premier jeu du studio composé d’anciens de Blizzard, allait être une tuerie. Force est de constater que l’histoire ne lui a donné que partiellement raison, puisqu’aujourd’hui, la seule chose qui tue dans Hellgate, bha c’est l’ennui.
Éduqué à l’école de la gagne, Max ne se laisse pas abattre par ce constat mais nous révèle toutefois que “Si Hellgate comporte quelque chose de foireux, c’est dû au fait que nous avons essayé de faire pleins de choses pour attirer pleins de gens.” S’ensuit une liste des dites choses, à savoir “Un moteur graphique démentiel, des solutions de paiements variées (un mode gratos, un mode abonnement), différents points de vue sur l’action et enfin des niveaux générés aléatoirement en trois dimensions”. Cette gourmandise aurait finalement conduit le jeune studio sans le sous à balancer précipitamment le jeu dans nos linéaires alors même qu’il n’était pas achevé.
Se moquer d’un homme brisé c’est sympa, mais autant mêler culture et loisirs. Sachez donc que Max a ajouté à cela que son studio avait beaucoup appris de ces erreurs et que désormais, les équipes étaient mieux organisées et les plannings mieux gérés. Tout ceci afin de concentrer les idées et d’opter pour des choix plus réalistes dans la conception de leurs produits.
Cette réorganisation devrait fort logiquement affecter la qualité de Mythos, le Hack&Slash Free-to-Play dont le studio s’est occupé parallèlement au développement de Hellgate et dont la bêta fermée suit son cours. Avec un peu de chance et si Max ne nous a pas pipeauté, peut-être peut on voir en Mythos une excellente alternative à Diablo 3. Néanmoins, vu le titre du jeu, j’ai comme un doute.
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