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[Critique] Baby Driver est l’un des films les plus cools de 2017

Cinq ans après The World’s End, Edgar Wright revient sur les écrans avec son premier film 100 % américain. Avec Baby Driver, le réalisateur britannique prouve qu’il en a encore sous le capot et nous offre l’un des meilleurs films de l’année.

Baby Driver est avant-tout un film de braquage

Pied au plancher

Edgar Wright, à qui l’on doit la trilogie Cornetto ainsi que Scott Pilgrim, s’attaque cette fois à un genre inédit dans sa belle filmographie. Baby Driver est un film de gangsters, mais qui s’éloigne du genre en prenant plaisir à tordre le cou de tous ses clichés au fil de son intrigue. Mais pas seulement. C’est avant tout une oeuvre qui allie image et musique comme rarement cela a été fait au cinéma.

Notre héros, Baby, as du volant aux lunettes noires et aux écouteurs vissés dans les oreilles, passe le plus clair de son temps à écouter de la musique. Une musique qui fait partie de la diégèse du film, le personnage rythmant ses courses-poursuites au fil de ses chansons préférées.

Des courses poursuites, justement, qui représentent les points d’orgue du film, sa raison d’être. Chaque séquence de braquage est un petit film en lui-même, tant elles sont travaillées à la milliseconde près et disposent d’une véritable progression dans l’action. Chaque note, chaque solo de guitare, chaque instrument a sa répercussion à l’écran. Wright a eu un sens du détail obsessionnel dans ces scènes d’action. De plus, la musique n’est pas ici utilisée pour simplement donner du rythme à l’image, puisqu’elle a un rôle primordial dans l’histoire. Ajoutons à cela une tracklist étudiée et éclectique, nous offrant des scènes grandioses sur les sons de Queen, Beck ou même Barry White.

Chaque course-poursuite est incroyable

À 250 km/h sur l’autoroute du talent

Le tout s’inclut dans un film brillant de A à Z. Baby Driver ne cherche pas à s’imposer par son scénario, au final assez classique, mais bien sur tout ce qui vient l’habiller, comme les dialogues, la mise en scène toujours inventive et surtout les personnages. Sur ce point, Wright a choisi un casting de rêve pour donner vie à son bébé : Jamie Foxx, Kevin Spacey, John Hamm, John Berntal, Eiza Gonzalez… sans oublier nos héros Ansel Elgort et Lily James.

Le duo Baby/Debie est l’un des moteurs du film

Des personnages qui, même avec peu de dialogues, deviennent instantanément attachants, le réalisateur sachant faire dans ce domaine, ce qui renforce un peu plus la tension qui émerge des scènes de poursuites. Des personnages qui ne suivent pas une ligne directrice claire, qui s’émancipent de leur carcan stéréotypé pour mieux surprendre. Le scénario est construit par à-coups, enchaînant les choix des personnages comme des vitesses, leur faisant prendre des décisions au premier abord absurdes, mais terriblement humaines, censées.

Tout le film est rythmé au son de la playlist de Baby

Verdict

Baby Driver est une grande réussite. Intelligent, ingénieux, divertissant et rythmé, il est impossible de ressortir de la salle sans avoir une patate d’enfer. Vous aimez Edgar Wright ? Allez voir Baby Driver. Vous adorez les films de gangsters ? Allez voir Baby Driver. Vous avez envie de voir un film qui joue intelligemment avec ses codes ? Allez voir Baby Driver. Bref, si vous aimez le cinéma, allez voir Baby Driver.

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4 commentaires
    1. Pas faux. Pourtant, je suis pas contre les Japonaises.
      L’acteur peut être aussi (j’ai rien contre lui non plus :D) : Dans l’histoire , un peu plus agé , expérimenté , un poil plus de charisme bad ass justement

      1. Pas sûr… sa gueule d’ange fait partie du scénario. Il ne s’appelle pas Baby pour rien. Je ne pense pas que Vin Diesel (pour le charisme bad ass +++) aurait donné le même charme au film.

Les commentaires sont fermés.

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