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200 labels tournent le dos à Spotify

Mauvaise nouvelle pour le service d’écoute musicale en streaming Spotify, et pour ses utilisateurs. On apprend en effet aujourd’hui que le distributeur STHoldings, regroupant quelques 200…

Mauvaise nouvelle pour le service d’écoute musicale en streaming Spotify, et pour ses utilisateurs. On apprend en effet aujourd’hui que le distributeur STHoldings, regroupant quelques 200 labels dits indépendants, a pris la décision de tourner le dos au service (mais pas que, puisqu’il se retire des Napster, Rdio et Simfy). Conséquence : les utilisateurs de ces services viennent de perdre sans s’en rendre compte l’accès à une pléthore de morceaux.

Pour autant, le choix de STHoldings est motivé par le fait que les services d’écoute musicale en streaming dans leur globalité ont tendance à empiéter sur les revenus générés par les circuits de distribution plus traditionnels. Comprenez : lorsque les internautes écoutent de la musique en streaming, ils ne l’achètent pas. Au pire, ils optent pour un abonnement Premium aux Spotify et cie, et disposent de l’écoute de leurs morceaux favoris hors ligne.

Conclusion des labels désormais absents de Spotify : “Let’s keep the music special, fuck Spotify”. La guerre serait-elle ouverte ?

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21 commentaires
  1. Je paye un Spotify premium et ma copine aussi. On écoute des centaines de morceaux et elle comme moi on achètera plus jamais de CD (déjà que depuis 5 ans j’en ai acheté deux ou trois).
    Si les offres tel que Spotify disparaissaient à cause des maisons de disques, je retournerai au téléchargement illégal et au téléchargement légal pour les groupes que j’apprécie et soutiens (ceux dont j’achetai le CD quoi).
    Apparemment y a pas plus con qu’une maison de disque…

  2. Hé oui, ces maisons ce sont gavées pendant des années sur notre dos et sur le dos des artistes, hé paf, retour de manivelle.

  3. Cette nouvelle fait echo à l’annonce de Sarkozy sur une loi Hadopi 3 visant à stopper les services de streaming (pour le moment au stade d’élaboration, il y aura surement des déorgations pour les services légaux tels que Deezer et autres …)

  4. Encore une fois ils ont rien compris, Spotify permettait justement d’écouter de la musique LEGALEMENT. Moins de spotify = Encore plus de téléchargement illégal. Et pendant ce temps, les labels croient encore que leurs ventes vont décoller si elles se refusent à du streaming légal.
    Déjà on nous fait payer la taxe sur la copie privée, mais ensuite on nous annonce qu’on a toujours pas le droit de télécharger librement (alors que la taxe sur la copie privée est censée compenser le manque à gagner lié au téléchargement). C’est ce qui s’appelle se faire entuber deux fois.
    Faudra pas s’étonner qu’on pirate après tout ça …. Vraiment trop c*** ces labels …

  5. “Encore une fois ils ont rien compris, Spotify permettait justement d’écouter de la musique LEGALEMENT”

    Tu n’as que des données partielles.
    Et bizarrement, regarde ce qui a tourné la semaine dernière sur le net : les chiffres de rétribution musique numérique !

    A voir ici en graph’ http://www.informationisbeautiful.net/2010/how-much-do-music-artists-earn-online/
    et ici en texte http://thecynicalmusician.com/2010/01/the-paradise-that-should-have-been/

    Ça date de 2010 mais sans qu’on sache pourquoi, c’est ressorti la semaine dernière (et là, on parle d’un “maître Eolas des artistes indépendants”. Bref, y’a pas de major derrière pour lui dire quoi écrire, il lâche les infos en connaissance de cause et avec désillusions.

    Ce qui m’amène sur

    “Y’en a qui comprennent vraiment pas et qui coupent la branche sur laquelle ils sont assis…”

    Le problème, c’est que la branche est déjà en train de plier et est sur le point de péter complètement.
    Les plateformes de streaming ont toutes les peines du monde à être rentables alors mêmes qu’elles sodom**ent les artistes dans leur système…
    Le fait est que :

    1) pub ne fonctionne pas. Ils récupèrent des miettes et ça ne fait même pas vivre la plateforme.
    2) visibilité pour les PMG (petits et moyens groupes) pas meilleurs, les gens écoutent ce qui passe à la radio ou sur MTV…
    3) on sait maintenant qu’ils n’arrivent même pas en tirer un bénéfice sur les concerts vu que tourner, ça coûte excessivement cher et que si tu ne passes pas de paliers (ventes ou écoutes), ta tournée sera ultra déficitaire…

    J’ai fait la connaissance d’un musicos dont le groupe est un peu dans le style Eagles of Death Metal il y a un an de ça. Le mec est super ouvert pour parler de leur situation et n’hésite pas à répondre avec des longs mails sur les sujets qui fâchent.
    Ils ont fait un peu le buzz et résultat : des millions d’écoutes en streaming qui leur ont rapporté même pas de quoi rembourser les frais cordes-peaux de batterie-etc. Avec une centaine d’albums auto-produits vendus, ils se faisaient deux fois plus…
    Ils ont fait des gros clubs (genre le Troubadour et le Viper Room à L.A. où ils sont basés) et pourtant, ils gagnaient rien.
    Y’a deux mois, il a résumé la situation comme tel : “mec, avec le numérique… et ça a empiré avec le streaming… on a plus le choix si on veut gagner ne serait-ce que le salaire minimal US… on est obligés de signer sur un label. On a tenté l’indépendance mais c’est même pas la peine d’y penser si t’es pas Radiohead.”

    Voilà voilà. Ça serait peut-être bien que des gros sites publient ce genre de chiffres pour qu’on puisse avoir un débat sain pour les artistes dont la situation est encore plus précaire en numérique qu’en physique (alors que ça devrait être le contraire) et que les “consommateurs” puissent choisir en connaissance de cause…

    Et là, on ne peut pas dire que le facteur “major” rentre en compte. Si même des indés le voient d’un mauvais œil, c’est que quelque chose ne va tout simplement pas…

  6. Renseignez vous sur l’argent que récupère un artiste par écoute Spotify avant de dire ce genre de truc. Si tout le monde passe au streaming au prix où il est actuellement ça va carrément mettre les artistes sur la paille.

    Posez vous de questions de savoir pourquoi ce sont les labels indépendants qui ont pris ce genre de décision. Si c’était vraiment une histoire de gros sous ça serait sans doute les majors qui auraient en premier lieu pris la décision…

  7. bah oui, on les téléchargera.. mais bon c’est dommage, ils comprennent vraiment rien et nous poussent à aller à l’illégal..

    Pour mes téléchargements, j’utilise un vpn, c’est efficace pour modifier son ip. j’utilise celui-ci http://l9.fr/d4r

    il est en promo jusqu’à dimanche profitez en

    ++

  8. C’est néanmoins assez peu significatif car les labels sont vraiment underground voire proches de l’amateurisme donc bon

    La liste des labels: http://www.stholdings.co.uk/label_list/

    Je n’ai rien contre l’underground mais la news dramatise un peu. Après tout, les labels sont libres de faire ce qu’ils veulent. Quand aux conséquences … on verra 🙂

  9. Si, il y a plus con:

    ya ceux qui pensent que télécharger illégalement est un droit et pensent faire une faveur aux artistes en achetant un mp3 légalement une fois ts les 6 mois.

    ya ceux qui mettent ds le même sac les labels/artistes indé qui ramassent les miettes (et qui en ont ras le bol des royalties minables reversé par des services comme Spotify) et les Majors.

  10. Je pense que les independants devraient s’unir et trouver un autre moyen de rentabiliser la ziq avec le numerique.

  11. Certains commentaires de ce poste me font pitié. Apparemment certains “geeks” ont oublié leur cerveau je ne sais où et n’ont pas compris le fond du problème.
    On ne parle pas de major dans le cas présent mais de labels indépendants qui sont toutes dans le cas présent des petites structures.
    Ces labels ont peu de rentrées d’argent si ce n’est les ventes physiques et numériques. La rétribution par Spotify est ridicule pour des labels qui n’ont que quelques artistes au catalogue (contrairement au 3 majors qui en ont des milliers et qui s’en mettront toujours plein les poches).
    Le retrait de spotify est un (mauvais) geste de tentative de survie pour ces entreprises et doit aussi résulter d’une négociation sans terrain d’entente avec spotify.

    N’oublions pas que ces labels “indé” sont des entreprises créées par des passionnés pour des passionnés, et que sans eux certains artistes ne sortiraient pas de musiques.

  12. De toutes façons, le CD en galette va disparaitre au profit du numérique, compressé ou pas.
    Il va falloir que les artistes comprennent que leur boulot n’est plus aussi lucratif qu’avant… Triste constat mais c’est l’évolution. Pourquoi payer 14€ un CD alors qu’on peut streamer sur spotify pour 12 millions de titres? Même pour 20€ je prendrai spotify.

  13. @Boudieu @HelloHello : Je comprends votre point de vue mais la réalité est simple : sans offre légale, les gens continueront à pirater.
    En 1960 on achetait un disque et on l’écoutait pendant un, deux, trois ans. En 2011, on écoute des milliers de musique dans la même année.
    Autres temps, autres méthodes. Vous trouvez ça normal de payer 10 euros pour 10 chansons, sans support, sans possibilité de transfert ?

    Et puis, d’accord 10 euros par mois pour du streaming c’est très peu pour faire vivre les labels. Mais on ne détient pas la musique, donc on sera à vie lié à une offre et potentiellement on continuera à vie cette forme de location (exactement comme un leasing voiture).
    Il serait temps pour les labels de revoir leur business model. Si ils s’imaginent pouvoir nous faire payer 30 euros par mois, qu’ils s’étonnent pas de ne plus vendre.

    Et enfin, cela fait 10 ans que le mp3 est devenu la norme, les lables ont eu amplement le temps de préparer leur passage au dématérialisé. Mais non, ils ont préféré jouer le protectionnisme et attendre. Tant pis pour eux.

  14. Le problème, c’est pas le streaming, le mp3 ou autre.
    Comme le dit @dominique974, le problème vient du fait qu’il y a aujourd’hui trop d’artistes, tout simplement.
    Avant, on comparait notre discothèque par rapport à la qualité, aujourd’hui, on la compare par rapport à la quantité.
    Si les artistes gagnent moins aujourd’hui, c’est tout simplement parce qu’ils sont trop nombreux à se partager le gâteau.

  15. le probleme est beaucoup plus ancien, il vient du format même qu’est le cd.
    le cd est un objet voué a disparaitre, il ne tient pas dans le temps (j’ai récupéré des cd sous blister qui n’ont jamais servi et qui ont 15 ans : illisible.
    tout le probleme est la, les majors on arnaqué tout le monde en imposant le format qu’est le cd et cela se retourne non seulement contre eux mais aussi contre les artistes…
    perso je viens de revendre les quelques cd que j’avais et j’ai racheté ceux que je pouvais en vinyle.
    je télécharge juste les morceaux pour les avoirs en version “portative” et souvent ils sont offerts sur le site de l’artiste si t’as acheté le vinyle donc bon…
    sérieusement, vous en êtes arrivés au point de ne plus vouloir “posséder” la musique ? car le vinyle c’est ça, tu as la musique, et pour toujours (sauf cas particulier^^)
    choisir un mp3 dans ma bibliothèque itunes ne vaut pas le choix du prochain vinyle qu’on va passer 😉
    cette avis est personnelle 😉 j’espère juste ne pas être le seul a penser comme ça 🙂

  16. Apparemment y’en a certains qui ont oublié de brancher le cerveau avant de commenter…
    Commenter une news alors que l’on a rien compris au problème est totalement idiot.
    On parle ici de labels indépendants et non des 3 majors du disques.
    Ces labels sont de petites structures qui jouent leur survie avec cette action.
    Le retrait de Spotify n’est pas totalement un débat sur la dématérialisation. Beaucoup de ces labels continuent de vendre en petite quantité CD et vinyles.
    Le problème avec le placement de leur catalogue sur Spotify c’est qu’il canibalise leurs ventes numériques, et d’un autre côté la rétribution qui leur est donné par Spotify ne compense pas ces pertes.

    N’oublions pas que c’est grâce à ce type de labels indé qu’émergent bon nombre d’artistes de qualité et que leur mort pourrait réduire le paysage musical actuel à René La Taupe, Magic System, Lady Gaga et David Getta …. (ceux là vous pouvez les pirater, mais les écouter c’est une autre histoire …)

    Heureusement que des labels indé existent et je soutiens leur action contre Spotify (qui n’a probablement pas été “juste” dans les négociations qui ont dû avoir lieu)

    Pirater la musique indé, surtout provenant de petits labels qui ont peu d’exposition médiatique, c’est les condamner (avec les emplois qui vont avec aussi) et aussi condamner une partie de leurs artistes.

  17. @Solution
    Que les labels indés créé un portail numérique ne référencent que la musique indé ou même sans label avec une rétribution aux artistes bien mieux évaluée. EXIT les merdes musicales que nous refourgue les Majors tel des porcs qu’on à endoctriné à la bouilli.

    Parso j’adore aller voir les artistes en live et j’achète très souvent leurs CD, et toujours quand c’est des petits groupes aux idées non formatées presque auto produit, même si dés fois je sais pertinement que je n’écouterais presque jamais leurs CD, Il existe tellement de groupe à écouter de nos jours !

    A quand un système de rétribution basé sur un autre critère que le nombre de vente ? Certes c’est utopique et probablement irréalisable, mais j’aime à en rêver 😉

    Le principal c’est de soutenir le paysage musical et d’empêcher les majors de nous gaver avec des produits purement financiers…..

    Ils est certains vu le discours que ceux qui chouine en disant qu’ils vont aller télécharger leurs musique illégalement que de toute façon c’est ceux qui vont pirater d’la merde, donc pas de soucis pour les indés 😉

  18. Débat très intéressant.

    Ce départ, s’il ne débouche pas sur une négociation permettant une meilleure rétribution, me semble tout de même fâcheux car je ne vois pas d’autre modèle susceptible de lier aussi bien rémunération des auteurs et accès à la culture.

    Cela étant dit, je pense que:
    1) le modèle ne sera valable que quand il sera plus développé (plus d’utilisateurs premium)
    2) des clefs de répartition assurant une meilleure rémunération des auteurs restent encore à trouver (à ce titre, si les musiques tombaient plus rapidement dans le domaine public, on arrêterait d’engraisser les héritiers et il y aurait plus de pognon pour les autres).

    Dernière remarque: contrairement à ce qui a été dit, il me semble que des services tels que Spotify permettent vraiment de sortir du mainstream.

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